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HOMONYMIES. ― Maître Christian GURY dit Luc ALDRIC, avocat honoraire à la Cour, essayiste et romancier, ne doit pas être confondu,
notamment, avec M. Christian P. GURY, Centralien, conseil en gestion de carrières, auteur d’ouvrages en rapport avec sa spécialité ― et
réciproquement.
a PARAÎTRE EN JUILLET 2024 ― Éditions Thierry SAJAT
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LES RAGOUGNASSES
« anti-poèmes »
par
Luc ALDRIC
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Si, guise d« anti-poèmes », lauteur règle bellement leur compte aux
« poètes professionnels », aux snobs et autres hypocrites, la fable du Petit Chaperon rouge
par exemple revisitée à larsenic, il a lhumour féroce si mêlé de tendresse quon ne sait plus,
à la fin, sil se moque ou non du monde.
oFFICE DES LIBRAIRES DU 14 NOVEMBRE 2024 ― éditions NON LIEU
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LA BOSSE DE LHOMOSEXUALITÉ
par
Christian GURY
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Dans lopinion, le préjugé sur lhomosexualité était assis sur des clichés.
Par exemple, objet des quatre études de notre première partie :
― les homosexuels
étaient comparés à des infirmes, spécialement à des « bossus ».
― les homosexuels
étaient vus comme des efféminés ridicules, appelés : « vieilles coquettes ».
― les homosexuels
étaient considérés comme des amateurs de bijoux et, conséquemment, traités de « porteurs de bracelets ».
― les homosexuels
étaient réputés aimer les excréments et insultés comme « cacaïstes ».
*
Non pénalisée en elle-même, en France, lhomosexualité fut néanmoins lobjet dune répression,
le préjugé pris en compte par ce biais. Loi pénale appliquée par les Tribunaux; loi morale selon la Religion.
En pratique, la Justice se servait de loutil de « loutrage public à la pudeur ».
Infraction entendue dans un sens très large par la jurisprudence. Mais, en fait, la peine prononcée de surcroît fort en dessous du quantum encouru,
les condamnations seront peu nombreuses, « le chiffre noir » considérable.
De ce chef, nous établissons par deux études :
― limportance de la manière
de présenter les dossiers; et nous livrons, ici, de lordre maintenant du document, notre façon personnelle
de les plaider, ès qualité d'avocat de lassociation Arcadie.
― lexistence de passe-droits, leur fonctonnement.
*
En théorie, lÉglise ne voulait même pas entendre parler d'homosexualité.
Ce nonobstant que lHistoire prouve quelle concernait nombre de figures du Catholicisme.
Ou que, en coulisse, la pastorale soit indulgente.
Au terme de trois études, nous montrons que :
― le soupçon atteint la biographie de personnages
emblématiques : Blaise Pascal ou Marc Sangnier, apôtre du christanisme social.
― la Hiérarchie, singulièrement,
avait des rapports avec le mouvement homophile Arcadie.
Nous publions, ici, plusieurs courriers inédits, correspondances échangées par des évêques avec André Baudry, fondateur-directeur
de l'association.
180e anniversaire de la naissance de VERLAINE
LE SAMEDI 9 NOVEMBRE 2024, à 15 heures,
à linvitation de Bibliothèques de Paris - Médiathèque Edmond Rostand,
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Christian GURY donnera conférence :
Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine
(à partir de son livre, de même titre, éditions Kimé).
11 rue Nicolas Chuquet, Paris – 75017.
– ENTRÉE LIBRE.
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* L'auteur signera ses ouvrages [y compris ceux précédemment acquis en librairie et quon lui présenterait].
Voir, à propos d’emprunts, nombreux et caractérisés, de François Buot, dans son Gay Paris, à des ouvrages de Christian Gury, Michel Carassou et Nicole Canet, l’article de Mediapart, du
5 août 2013. Lire l’article...
Christian GURY
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Né le 29 décembre 1950 à Bordeaux. Jeunesse en Normandie. Avocat stagiaire aux
barreaux de Caen et d’Argentan (1972-1975). Lauréat de la Conférence (Caen,
1975). Avocat à la Cour d’appel de Paris (1976). Avocat honoraire (2007).
*
Co-fondateur (avec feu Gilles
Thomas) et associé (1983-1998) de la librairie Clair de Plume à
Paris, affiliée au groupement de librairies de qualité « L’Œil
de la Lettre ».
*
Juriste doublé d’un littéraire, il étudie, auteur d’une
quarantaine d’ouvrages, les marginalités sociales, la domestication des corps ou
les sources des œuvres des écrivains, par les biais du droit et de la biographie.
*
Signataire de travaux juridiques
(L’Homosexuel et la Loi, L’Aire, 1981, première somme sur les droits des homosexuels; Proust et l’Adoption, Non Lieu, 2015), il a, notamment, aussi, démontré que le
maréchal et Mme Lyautey sont au cœur de la fabrique d’À la recherche du
temps perdu (Lyautey-Charlus, 1998, réédition Non Lieu, 2010, édition augmentée de :
Gide en avait l'intuition : Lyautey, modèle de Charlus, Non Lieu, 2021; Le Mariage raté de
Marcel Proust et ses conséquences littéraires, Kimé, 2001; Proust et Lyautey,
Non Lieu, 2009), restitué l’importance d’un fait divers parisien dans le
déclenchement de l’écriture du Corydon de Gide (L’Honneur piétiné d’un
domestique homosexuel en 1909, Kimé, 1999; Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers, Non Lieu, 2016), établi que le contexte du décès de
Jacques Vaché répète des scandales que l’icône surréaliste connaissait (Le Poète
étranglé, Non Lieu, 2013), exhumé des évènements (L’Honneur perdu d’un
politicien homosexuel en 1876, Kimé, 1999, une antériorité française à l’affaire
Oscar Wilde) ou des destins oubliés (Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, Kimé,
2004).
*
Sous le pseudonyme de Luc ALDRIC
: Le Pavillon des Sidéens (Kimé, 2004); Un gentilhomme libraire (Non Lieu, 2011);
Don Juan des Poules (Non Lieu, 2012), Histoire d’une grosse émeraude
(Non Lieu, 2014), Pour l’Amour des Chats (Non Lieu, 2016), La Vengeance dun Androgame
(Non Lieu, 2019), Les Dessous d'une Partie de Dominos (Thierry Sajat, 2023), La Confession de l'Athée (Thierry Sajat, 2023),
d’après Les Diaboliques de Barbey d’Aurevilly; Americascope précédé de : Châteaux en Cotentin
et suivi de : Ailleurs (Corlet, 2013); Von Galen ou : L'Honneur de l'Église
(Thierry Sajat, 2022); et, sous « l’identité choisie » d’ALDRIC-GURY : De
Vilar à Rossellini - L’Album d’Anne Caprile (Plumes-Cerfs-Volants, repris par
l'Alfatier, 2009);
Roger Peyrefitte et Compagnie (Non Lieu, 2012); Journal d’Arcadie (Non
Lieu, 2017).
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VON GALEN
ou LHONNEUR DE LÉGLISE
par
Luc ALDRIC
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Éditions Thierry SAJAT
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En 1941, dans plusieurs de ses sermons, Mgr von Galen,
évêque de Münster, s’élève contre la politique des nazis et, en
particulier, l’euthanasie des handicapés et des « inutiles ».
À l’acte I, en même temps qu’ils font le point sur leur plan
d’étouffement du christianisme, Hitler, Goebbels et Goering se
concertent sur le sort à réserver au prélat, le félon finalement
promis au « croc du boucher » et dès que l’Allemagne aura gagné
la guerre.
À l’acte II, Goering s’invite à l’évêché de Münster et tente une
manœuvre d’intimidation, l’échange d’arguments entre Mgr von
Galen et le maréchal signant une irréductible opposition d’idées.
À l’acte III, qui se déroule au Vatican, en 1946, dans l’occasion
de la remise du chapeau de cardinal à l’évêque de Münster, Pie XII
se confesse à lui de n’avoir peut-être pas eu, pape, le même courage
que lui, spécialement en face de la tragédie de la Shoah.
Débats de conscience, cornéliens. Comment, évêque dans le
Reich, être à la fois un Allemand patriote et un ennemi de
l’idéologie au pouvoir ? Ou, chef de tous les catholiques du monde,
jusqu’où dénoncer les fous du national-socialisme sans susciter des
représailles épouvantables ?
Eternels la nécessaire résistance aux dictatures et les combats
d’Antigone, la pièce ne cessera jamais d’être actuelle. L’Église, pour
sa part, a choisi de proclamer bienheureux, en 2005, Mgr Clemens-August von Galen.
* *
« En
trois actes bien campés, cette pièce de théâtre rend un vibrant hommage à Mgr
Clemens-August von Galen.
[...] L’auteur nous plonge au cœur de la tragédie allemande
sous la botte dHitler et fait émerger les cas de conscience qui
déchiraient le saint évêque devant les risques auxquels il exposait ses fidèles
par son audace. [...] Du théâtre de haute tenue qui met en scène des figures
d'exception au courage indomptable. A lire et à faire lire, surtout aux jeunes
générations. »
Maryvonne GASSE, France Catholique.
*
« [...] à partir de [la] trame historique [...], Luc Aldric présente l'action
et lengagement de l'évêque de Münster au nom de lÉvangile, de la Vérité et de
lHumanité. Le titre de Louvrage parle de lui-même [...]. Un homme contre un
régime. Une volonté contre une idéologie. La foi dun homme contre la barbarie. [...]
débat de conscience. Que faut-il faire ? Que faut-il penser ? [...] La pièce [...] peut être
une source dexposé et de débat auprès des jeunes, de tous ceux qui travaillent [sur] cette
période de lHistoire [...]. Elle vous embarque. [...]. A lire ! »
Abbé Patrice SABATER, sur le site Domuni Universitas, janvier 2024.
* * *
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Petits Suppléments aux Diaboliques de Barbey d’Aurevilly
[6 romans de Luc ALDRIC, les thèmes du Connétable des
Lettres rajeunis aux problématiques comme aux mœurs daujourdhui, la
dose de « diabolique » au passage augmentée.]
Sur Don Juan des Poules :
« [...] cette histoire va parodier, avec des volatiles en scène, le Plus bel amour de Don Juan,
une des Diaboliques. Parodie, pastiche et farce tout à la fois, le lecteur est emporté par la plume étourdissante de virtuosité de l’auteur.
Ce “coquetage” volailler dans un Cotentin identifié a quelque chose “d’hénaurme” ! Attention cependant, sous la grivoiserie et le rire, se révèle, comme en filigrane, une réelle érudition, avec une connaissance affirmée de Barbey et de son œuvre. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
* *
Sur Pour l’Amour des Chats :
« Les chats mis à l'honneur, [...] ce roman campe, via leur annnonce par les Diaboliques,
des aristocrates de caricature et de la manière de Proust. »
Fiche du Réseau des Bibliothèques de Caen-la-Mer.
*
« [...] lallergie de lhéroïne aux poils de chats et son ailurophobie
exploitées par le “crime” ».
Christian GURY, Proust et les Chats.
*
« Cette “chatterie”, qui tient du palimpseste et du pastiche, ruisselle
surtout de fantaisie et d’imagination ! Sur une trame romanesque empruntée à
Barbey d’Aurevilly [Le Bonheur dans le crime] et à Balzac [Le Colonel Chabert],
l’auteur brode, à l’époque napoléonienne dans le Cotentin, autour de Valognes,
une histoire qui met en scène un chat virtuose et ses congénères qui [...] vont
entraîner “une farandole diabolique de félins et d’humains”. [...] un
festival d’humour où l’invention a beau jeu de parader en jeux de mots et
calembours cocasses. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
* *
Sur La Vengeance d'un Androgame :
« Dans [ce] roman [...], un monarque, la risée du monde entier, risquera
[...] de
perdre sa couronne en raison d'actes inappropriés et perpétrés sur la personne
d'un groom, dans une chambre d'hôtel, aux États-Unis [...]. A la fin [du livre],
parmi les couronnes mortuaires déposées sur la tombe du héros, on remarque celle
d'une corporation unifiée, le flambeau de l'une à l'autre transmis : “A notre
client.― L'Amicale des Petits Télégraphistes et Livreurs de
Pizzas parisiens”. »
Christian
GURY, Les Petits Télégraphistes.
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LES DESSOUS D'UNE PARTIE DE DOMINOS
par Luc ALDRIC
(D'après Le Dessous de cartes d'une partie de whist, de Jules BARBEY d'AUREVILLY)
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Mixte d Une histoire sans nom et du Dessous de cartes dune
partie de whist, le décor transporté dun salon aristocratique à une
maison de retraite du Cotentin, à base de faits divers réels et contemporains,
le roman érige une ancienne égérie des émeutes étudiantes de mai 1968 en héroïne
d'un faux infanticide.
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LA CONFESSION DE LATHÉE
par Luc ALDRIC
(D'après A un dîner dathées, de Jules BARBEY d'AUREVILLY)
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Dans lesprit de La Messe de l’Athée de Balzac et l'histoire d A
un dîner dathées de Barbey d'Aurevilly, transposée ici dans le
Cotentin de 1954 et le très exact contexte politique du moment, sur fond daffrontements
caricaturaux entre libre-penseurs et cléricaux comme de bouffonnes
considérations gastronomiques et de grotesque humour de presbytère, le style
satirique valant seulement pudeur, ce roman offre néanmoins une conclusion
hautement morale.
* * *
Après Don Juan des Poules, parodie du Plus Bel Amour de Don Juan
(Non Lieu, 2012), Histoire d’une grosse émeraude, détournement du Rideau cramoisi,
(Non Lieu, 2014), Pour lAmour des Chats, réinvention du Bonheur dans le crime
(Non Lieu, 2016), La Vengeance dun Androgame, transposition
à scénario daujourdhui de La Vengeance dune femme (Non Lieu, 2019),
La Confession de lAthée prolonge A un dîner dathées et Les
Dessous dune partie de dominos nont rien à envier au Dessous
de cartes d’une partie de whist.
Lauteur
conclut ainsi son entreprise de conglutination à des
problématiques modernes des Diaboliques de Barbey dAurevilly, du
coup rajeunies et actualisées, la dose de « diabolique » au passage
augmentée.
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AMERICASCOPE
précédé de : CHATEAUX EN COTENTIN
et suivi de : AILLEURS
par
Luc ALDRIC
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Éditions Charles CORLET
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« [...] des poèmes de jeunesse, alliant à la fois l’amour du pays ― ici le Cotentin ― à une verve adolescente qui s’insurge contre le conformisme,
un ton de gaminerie effrontée dans la lignée d’un Rimbaud ou d’un Corbière.
La nostalgie survit sous l’ironie et le sarcasme, comme la violence ne submerge pas la tendresse.
Port-Bail, Cherbourg, Valognes sont au rendez-vous [...] ainsi que l’ombre de Barbey d’Aurevilly. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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« Un recueil foisonnant et baroque, où l’on passe des couilles de mon oncle aux phallus de New York, du Cotentin à Tahiti, voyages de poète EN RUT. »
Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie.
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JOURNAL D’ARCADIE
par
ALDRIC-GURY
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Éditions NON LIEU
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Collaborateur d’Arcadie et du Mouvement homophile de France de 1976 à 1982,
Christian GURY dit Luc ALDRIC [pour ses fictions] et ALDRIC-GURY [pour ses
écrits de diariste] donne ici, fort volume, les nombreuses pages de son Journal
en rapport avec la revue et l’organisation. De style délié sinon enlevé, le
témoignage personnel a valeur, maintenant, aussi, de document d’histoire.
*
« Christian
Gury [...] explique le choix du nom, ou plutôt des noms sous lesquels il a écrit
: “Et tenant à la fois du registre de précise consignation des faits et du
domaine du subjectif, sous l'identité choisie d’Aldric-Gury, le
diariste, autobiographe ou témoin, se montre davantage personnel.” À
partir de cet instant, l'auteur laisse librement le lecteur se plonger dans ce
recueil de souvenirs de plus de trois cent cinquante pages, tout en sachant que
personne ne pourra lui faire le reproche de rapporter des faits de telle
manière, et d'évoquer des individus de telle autre. De nombreux diaristes
feraient bien de s'inspirer de la formule pour éviter de nous présenter ce
qu'ils écrivent comme une sorte de vérité universelle, alors qu'il ne s'agit que
de la leur. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
* * *
« Un document passionnant qui fait revivre
― de l’intérieur ―
une association importante [...]. Et, à travers elle, une époque ou des
personnages [...]. On retiendra ainsi les savoureux passages sur le romancier
André du Dognon [...] ou les commentaires acides sur Yves Navarre, prix Goncourt
1980 [...]. Un point de vue qu’on ne lit pas souvent et qui rappelle que
les gays n’ont jamais été un bloc uniforme. »
Xavier HÉRAUD, sur le site Yagg.
*
« [...] journal intime, [...] les souvenirs strictement personnels vont se mêler
intimement à l'histoire d'Arcadie. Précisons [que l'auteur] a été [...] l'un des
piliers du groupe, notamment dans les domaines juridique et littéraire [...].
Christian Gury nous livre des épisodes de sa vie [privée] [...] parle aussi des débuts
de sa carrière littéraire avec la rédaction de
L'Académie de Sodome [manuscrit et conférence en Arcadie, matériau
qu'utilisera Roger Peyrefitte pour l'écriture de L'Illustre Écrivain,
ou de] l'élaboration de L'Homosexuel et la Loi, un ouvrage unique en
son genre qui devint incontournable, y compris pour des hommes de loi bien
ignorants en la matière. [...] De par la variété et la richesse des
informations qu'il contient, Journal d'Arcadie devient incontournable
pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des homosexualités. Une
[...] “mine d'or”
qu'aucun chercheur sérieux ne saurait négliger. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
*
« On citera [parmi les] livres sur Arcadie, [...] Journal dArcadie, par Aldric-Gury. »
Erik RÉMèS, Libération – Gay Tapant.
*
« André du Dognon, [signataire de Peyrefitte démaquillé, livre dans
lequel il qualifiait lauteur des Amitiés particulières de “surgelé
de la braguette”, avait mal pris que l'écrivain, en retour, dans ses Propos secrets,
le définisse comme “un surchauffé du postérieur”], au point denvisager
dintenter un procès à Roger Peyrefitte. Il interrogea à ce sujet, afin davoir
son avis, un avocat arcadien dont il était proche [...]: Christian Gury. Grâce
au Journal dArcadie de ce dernier, nous avons trace des dessous de la dispute
théâtrale Peyrefitte - du Dognon. Nous savons quAndré du Dognon, qui renonça à
un procès, rédigea à titre de représailles une Lettre ouverte à Roger Peyrefitte
[qui] fut lue par Christian Gury à une soirée organisée par André Baudry à Arcadie. »
Jean-Claude FÉRAY, Bulletin trimestriel Quintes-Feuilles.
*
« [...] lorsque Christian Gury vient à Lille pour présenter son ouvrage LHomosexuel
et la Loi le 28 février 1982, Arcadie privatise un établissement tenu par un couple d'homos,
La Brocante, rue des Sarrazins, dans le cœur vivant et populaire du quartier de Wazemmes.
[Voir :] Aldric-Gury [Christian Gury], Journal dArcadie. »
Sébastien LANDRIEUX, « Pour une cartographie intersectionnelle des territoires homosexuels lillois »,
dans Lesbiennes, pédés, arrêtons de raser les murs - Luttes et débats des mouvements lesbiens et
homosexuels (1970-1990) (collectif).
*
« [Le cardinal] Grente est lun des hommes dÉglise de la France contemporaine dont
la queerness a été la plus exposée [...]. La figure de Grente a eu, très
logiquement, une remarquable postérité du côté dArcadie [...]. Roger Peyrefitte, “parrain”
du mouvement, était un aficionado du style grentien, et il est probable
que sans cela André Baudry, fondateur dArcadie, n'aurait pas adopté
lonction caricaturalement épiscopale quil sest constamment plu
à suggérer. De tout cela Christian Gury a porté témoignage dans un ouvrage
dénué de prétention universitaire, mais pionnier et solidement informé (Le
Cardinal Grente : des maisons closes à lAcadémie française, Paris,
1995; voir aussi son Journal d’Arcadie, Paris, 2017). »
Alain RAUWEL, Revue de lHistoire des Religions.
* * *
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ERNEST LA JEUNESSE
Le dernier boulevardier
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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Romancier et dessinateur, courriériste de la vie littéraire et théâtrale, auteur
de bons mots cruels, célèbre par sa laideur et ses accoutrements
invraisemblables de bohème à bijoux, cible des caricaturistes, victime de
l'antisémitisme de Léon Daudet ou dAndré Gide et de lhomophobie dépoque,
modèle de personnages des Faux-Monnayeurs de Gide ou de Les Jours et
les Nuits de Jarry, compère dAllais et de Courteline, ami dApollinaire
et de Wilde, Ernest La Jeunesse (1874-1917), du temps que théâtres et journaux
avaient siège « sur le boulevard », fut, emblématique dune « civilisation
des cafés de journalistes » et de son « esprit », le dernier
des boulevardiers.
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LE CARDINAL GRENTE
Des maisons closes à l’Académie française
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« [...] la vie d’un cardinal français [...] en écho [...] aux Excentricités du
Cardinal Pirelli, de Firbank ».
Angelo RINALDI, L’Express.
*
« […] spiritueel geschreven biografie ».
Romaneske, revue de l’université de LOUVAIN.
*
« […] le cardinal Grente, évêque du Mans […] dont le surnom de “Miss Georgette Pétensoie” parle par lui-même
[et est explicité par Christian] Gury ».
Bernard DUVERT, Rose soutane.
*
« Gageons
[...] que l’académicien Grente n’eût pas été appelé “Mgr Georgette Pétensoie”
par son diocèse s’il avait été ancien combattant [, le surnom expliqué par la
biographie signée de Christian] Gury. »
Frédéric LE MOIGNE, Les Évêques français de
Verdun à Vatican II : une génération en mal d’héroïsme.
*
« Biographie particulièrement documentée […] brillance du style […] de l’esprit […] une analyse lucide de la
personnalité controversée du Cardinal […], à l’antipode d’une hagiographie […]
un éclairage argumenté, celui d’un littéraire doublé d’un juriste […] une
démarche originale, sérieuse et passionnante ».
Claude LE ROY, Noréal.
*
« Le
livre me semble très bien informé, très fin, moins persifleur qu'ironique, et
somme toute plus empathique qu'on ne le croit [parfois]. »
Yvon TRANVOUEZ, dans Le Cardinal Grente – Homme de Lettres et Prince de l'Église (collectif).
*
« […] un travail d’historien et de défricheur […] émaillé d’anecdotes amusantes, parfois truculentes […] la
reconstitution d’un parcours exceptionnel de prélat homme de lettres […] une
véritable radioscopie de la personnalité, peut-être pas tellement hors du
commun, d’un prince de l’Eglise du XXe siècle ».
Dominique NIDAS, Gazette du Palais.
*
« […] la société de la fin des années 1950 [...] ne voi[t] plus ce qu'est Grente
―
l'incarnation du style classique et édifiant qui s'éteint ― mais préfère le “lire”
sous le manteau [et donne] une forme de modernité décadente ou fin de siècle à
la figure Grente [...]. La thèse qui en découle serait que c'est le milieu
homosexuel qui lit le mieux Grente puisqu'il en comprend les codes de
reconnaissance. Voir Gury Christian, Le Cardinal Grente – Des maisons
closes à l'Académie française [...]. »
Frédéric LE MOIGNE, dans
Le Cardinal Grente – Homme de Lettres et Prince de l'Église (collectif).
*
« Maurice Garçon [...] avocat des causes sulfureuses [...]. N’ayons garde d’oublier son
rôle dans le procès [...] de Georges de La Fouchardière contre Monseigneur
Grente, accusé par l’écrivain, en 1924, de toucher les dividendes des bordels du
Mans [...]. Sur cette affaire : Christian Gury, Le Cardinal Grente [...]. ».
François ANGELIER, préface à Maurice GARÇON,
Vintras, hérésiarque et prophète.
*
« […] (ouvrage au ton persifleur) ».
Brigitte WACHÉ, dans le Dictionnaire des Évêques de France au XXe siècle.
*
« [...] ironie légère [...] chez Christian Gury, Le Cardinal Grente
[...]. “Ouvrage au ton persifleur” écrit Brigitte Waché [...]. Peut-être, mais
ouvrage très stimulant pour le thème abordé ici. [...] Le même ouvrage signale
les plaisanteries persistantes sur Georges Grente, prélat à l’allure efféminée,
affublé ― même dans son clergé ― du surnom désobligeant de “Miss Georgette
Pétensoie” [tandis que son auxiliaire était] surnommé “Mgr Soutien-Georges”
[...]. »
Yvon TRANVOUEZ, Catholicisme et Société dans la France du XXe siècle.
*
« Le portrait [que je dresse] de Mgr Grente [dans mon propre livre] doit beaucoup au livre de Christian Gury intitulé
Le Cardinal Grente ― Des maisons closes à l’Académie française. »
Pierre PÉAN, Ma petite France – Chronique d’une ville ordinaire sous l’Occupation.
* * *
« [...] la vie de Mgr Grente pendant lOccupation est encore difficile à
évoquer. En effet, suite à la publication de la biographie de Christian Gury en
1995, en réponse à lenquête lancée par Brigitte Waché et Xavier Rebillard
pour récolter des témoignages [...], un des témoins expliquait “que [cette]
lettre [...] a provoqué quelques remous”. »
Alexis HAMELIN, Mgr Grente sous l'Occupation, mémoire de maîtrise, Le Mans Université, 2020.
*
« L'ouverture du fonds Grente, récemment classé par [la professeure] Brigitte
Waché [permet] d'aborder le personnage d'une nouvelle façon. Car ce livre [de
2021 : Le Cardinal Grente – Homme de Lettres et Prince de l'Église] n'est
pas le premier consacré au cardinal [...]. Dans les années 1990, il y a eu
notamment l'intéressant travail de Christian Gury, que l'on peut considérer
comme son premier biographe. »
Frédéric LE MOIGNE, entretien à Ouest-France.
*
« Grente est lun des hommes dÉglise de la France contemporaine dont
la queerness a été la plus exposée [...]. La figure de Grente a eu, très
logiquement, une remarquable postérité du côté dArcadie, le grand
mouvement de respectabilité homosexuelle de laprès-guerre. Roger Peyrefitte, “parrain”
du mouvement, était un aficionado du style grentien, et il est probable
que sans cela André Baudry, fondateur dArcadie, n'aurait pas adopté
lonction caricaturalement épiscopale quil sest constamment plu
à suggérer. De tout cela Christian Gury a porté témoignage dans un ouvrage
dénué de prétention universitaire, mais pionnier et solidement informé (Le
Cardinal Grente : des maisons closes à lAcadémie française, Paris,
1995; voir aussi son Journal d’Arcadie, Paris, 2017). Dans sa
contribution [au collectif Le Cardinal Grente – Homme de lettres et Prince de
lÉglise], de loin la meilleure du volume, Yvon Tranvouez est seul à
rendre justice à ce travail que dautres contributeurs font mine dignorer
ou assaisonnent de commentaires acides : symptôme de la gêne avec laquelle est
envisagé lagenrement troublé du cardinal [si, cependant, en] sa conclusion,
[Frédéric] Le Moigne glisse bien que Grente [dit Pétensoie] pourrait être
“un genre en soi” (“en soie” serait plus exact) [...]. Quil en aille ainsi
dans lespace académique français en 2021 laisse rêveur. »
Alain RAUWEL, Revue de lHistoire des Religions.
* * *
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BIBI-LA-PURÉE
Compagnon de Verlaine
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Le dernier roi du Quartier Latin [...]. Posé devant son verre d’absinthe, il a inspiré Paul Fort et Verlaine,
dont il se prétendit le “secrétaire”. Picasso l’a croqué, Joyce l’a fait
figurer dans son Ulysse; bref, le personnage dont Christian Gury dresse la biographie impressionniste vaut le coup
d’œil. Et, au travers de Bibi-la-Purée, le seigneur de la dèche, c’est tout le
croquis d’une époque bistrotière et bohème qui resurgit. »
Laurent LEMIRE, Le Nouvel Observateur et Campus – France 2.
*
« C’est Christian Gury, un avocat à la cour d’appel de Paris, fin lettré,
essayiste de belle futaie, qui, dans un ouvrage intitulé Bibi-la-Purée,
compagnon de Verlaine, a ressuscité en ce XXIe siècle, avec talent et
rigueur, un personnage de nos jours complètement délaissé dans les soutes
d’un tentaculaire oubli. »
Michel DANSEL, Les Excentriques.
*
« In Bibi-la-Purée [...] erzählt Herr Gury von diesem “zerlumpten
Stradtstreicher mit Zylinderhut, Schuhputzer und Verkäufer von gestohlenen
Regenschirmen”, der sich mit einem ins Verdeben gestürzten Verlaine anfreundet. »
Kultur – Instituts culturels français in Deutschland, conférences de novembre 2008.
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« [...] honnête biographie de ce “compagnon” pittoresque et légendaire de Verlaine ».
Histoires littéraires.
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« [...] la biographie d’un personnage pour le moins pittoresque, modèle de
Steinlen, Jacques Villon et Picasso, [...] d’un errant excentrique, filou et
beau parleur, compagnon de misère d’un Verlaine [...]. Entre frasques et
absinthe, une évocation de l’atmosphère bohème de la fin du XIXe [siècle] ».
Circulaire du « brunch littéraire » d’Au Clocher de Montmartre.
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« [...] le portrait réussi de ce personnage très “commedia dell’arte” est à la fois
drôle, émouvant, et criant de vérité ».
Paris - Montmartre.
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« Figure
emblématique de la vie de bohème [...], Bibi-la-Purée [...] était bien connu des
services de police pour le vol de parapluies et le cirage des pompes. [...] un
personnage haut en couleur. Christian Gury lui a consacré un ouvrage qu'il a
présenté [...] lors de la conférence du 8 novembre 2023. »
Mireille HÉROS, site de l'Académie de la Poésie française.
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« Louvrage
de Christian Gury, foisonnant danecdotes et de références, ma permis
de rédiger [pour la revue] ce portrait succint de Bibi-la-Purée. »
Annette LE BONHOMME, Chroniques du Val de Bièvre, été 2018.
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« Complainte pour complaire à Bibi-la-Purée [...]. Ce poème décrit [...] Bibi-la-Purée, clochard célèbre.
[...] lire à son sujet Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine par Christian Gury ».
Christian TANGUY, note à l’édition des Poésies complètes de Jehan RICTUS.
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« For Bibi, whose real name was André Salis, [table-companion of Wilde in Paris :] see Christian Gury :
Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine. »
David Charles ROSE, Oscar Wilde’s Elegant Republic.
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[Pour des ajouts, voir : « Bibi-la-Purée, muse de Picasso », chapitre d’Un remords de Picasso,
de Christian Gury; et écouter, podcast France-Culture, série Une histoire particulière,
le second volet (du 27 octobre 2019) de l’émission d’Olivier Chaumelle sur Raoul Ponchon :
« Quand mon verre est plein, je le vide », avec l’évocation de Bibi-la-Purée par Christian Gury.]
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UN REMORDS DE PICASSO
ou :
Wiegels, peintre de Montmartre
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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Déconcerté par l’art
nouveau, victime de la drogue, le peintre Wiegels se pendit dans son atelier de
Montmartre, en 1908. D’un rapport ambigu à celui dont Mac Orlan fera le héros de
Quai des Brumes, Picasso fut durablement déstabilisé par la fin du jeune
homosexuel allemand, sa dépression accompagnée d’une rupture avec son mode vie
et avec son premier style pictural, nombre de personnages de son œuvre par
ailleurs « wiegelsiens ».
En même temps qu’elle
vaut page sur le folklore et les rapins de la Butte à la Belle Époque, l’étude
éclaire « l’homosexualité secrète » de Picasso, selon l’expression de Cocteau,
laquelle homophilie éclate parfois dans ses toiles, ainsi que le caractère
sado-masochiste larvé de certaines de ses amitiés, sa misogynie, son
homophobie-exorcisme de protection.
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« [A propos de] l'homosexualité refoulée de Pablo Picasso [...].
Durement éprouvé par [la pendaison, sous l'empire de la drogue, de son voisin du Bateau-Lavoir,
un jeune peintre homosexuel allemand], Picasso plonge dans une sorte de dépression et
commmence à peindre différemment. [...] épisode peu connu de la vie de Picasso,
peut-être parce qu'il ne le présente pas sous un jour très favorable. [...] le portrait
[aussi] d'un jeune artiste étranger, paumé dans le Paris de la première décennie du XXe siècle [...] ».
Patrick DUBUIS, Inverses.
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LES PETITS TÉLÉGRAPHISTES
suivi de :
HURLUBERLUS ET BELLE ÉPOQUE
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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Anthologie du thème littéraire d’un « petit métier » d’autrefois, ayant participé des « mœurs
anglaises » et du procès d’Oscar Wilde, chanté notamment aussi dans les œuvres de Gide, Proust ou Delteil.
Et biographies de trois personnages originaux du temps : l’amazone Louise de Malakoff; le poète Vincent Muselli;
le romancier Robert Scheffer, martyr de la condition écrivante.
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« [...] se plaît à ressuciter non sans malice un petit métier aujourd'hui
disparu [et] décrit une réalité qui relève en fait dune véritable
fantasmagorie parmi les homosexuels [...] le mythe du petit télégraphiste aux
mœurs légères. [...] Gury poursuit avec lévocation de personnages hauts en
couleurs [tels que] “la bizarre Louise de Malakoff” [qui] préfère les femmes [...] ».
Patrick DUBUIS, Inverses.
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EXCENTRIQUES ET ANNÉES FOLLES
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« Une institution, La Petite Chaumière [et] le portrait de trois
excentriques [le pianiste Victor Gille, l’érudit Aubault de La Haulte-Chambre,
le président Doumergue]. [...] restitue toute la frénésie homosexuelle de
l’époque. Pointu dans l’érudition comme dans l’humour [...] ».
Michel CARASSOU, Préface à Excentriques et Années folles.
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« A
propos du Paris homosexuel des Années folles, voir Gilles Barbedette et Michel
Carassou, Paris Gay 1925 [...] et Christian Gury, Excentriques et Années
folles [...]. »
Arnaud BOULLIGNY, Les homosexuel.le.s en France : du bûcher aux camps de la mort.
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« Auteur de nombreux ouvrages sur Proust, Lyautey ou l’histoire de
l’homosexualité, Christian Gury, avocat [honoraire] aux allures de dandy
tout droit sorti d’un roman d’Oscar Wilde [...] un chapitre entier de son très
érudit Excentriques et Années folles [...] raconte les soirées enfiévrées
d’un célèbre cabaret travesti de Montmartre, la “Petite Chaumière”. »
Mathieu
MAGNAUDEIX, Mediapart.
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« Outre les salons les plus en vue, l'Infant [d'Espagne, don Luis et son amant
portugais] Vasconcellos fréquentent également des endroits moins sélects, dont le
bar-dancing le plus interlope de Montmartre, La Petite Chaumière, connu
surtout pour être un repère de travestis et pour sa prostitution masculine [...]. Voir
[...] Excentriques et Années folles[...]. »
Fernando CUROPOS, Lisbonne 1919-1939 : des Années presque “folles”.
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« “La Petite Chaumière” [...] Cf. Francis Carco, Images cachées
[...] et Christian Gury qui lui consacre un chapitre entier in Excentriques et Années
folles.
[Et] le pianiste Victor Gille [...]. Cf. Christian Gury qui lui consacre un
chapitre entier in Excentriques et Années folles. »
Patrick CARDON, notes à la réédition de WILLY, Le Troisième Sexe.
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« François Buot accusé de plagiat pour son livre Gay Paris [...] reprendrait des pans entiers des livres de Michel Carassou,
Christian Gury et Nicole Canet [...], spécialistes de la culture gay et lesbienne de l’entre-deux guerres. [...] le spécialiste de Marcel Proust,
Christian Gury estime également qu’un chapitre entier de son Excentriques et Années
folles [...] a été “pompé”. Les mêmes auteurs sont cités, coupés au même endroit. »
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LES ACADÉMICIENNES
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« [...] fait, en 256 pages, d’une grande érudition, le tour du sujet, beaucoup plus
ample qu’on ne le penserait de prime abord ».
Joseph VALYNSEELE, L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux.
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« [...] veut nous
convaincre [...] que [...] les femmes [qui furent] des académiciennes bien avant
[la cooptation de] Marguerite Yourcenar [par les Quarante] [...] le seront
désormais de plus en plus. [...] L’ouvrage se lit comme on écoute une belle
plaidoirie, pleine de bons mots, d’esprit et d’érudition [...]. »
Georges BIDEAU, Affiches parisiennes.
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« A
notre connaissance, peu d’études ont été entreprises dans le but d’examiner le
rôle des femmes [...] dans l’institution littéraire [...]. Récemment, Christian
Gury a fait paraître un livre très documenté qui retrace, depuis le Moyen Age,
l’entrée des femmes dans les diverses académies. »
Tess PHUONG-THAO DO, Aux prises avec les prix : les femmes du Femina,
thèse, University of Western Ontario, 1998.
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« The
Académie française [was confronted, at the Belle Époque, with] the possibility
of including women, especially given the rising numbers of possible female
candidates [...]. This was not the first time the question of electing women had
been raised. For a complete history, see Christian Gury’s excellent study, Les Académiciennes. »
Rachel MESCH, Having It All in the Belle Époque – How French Women’s
Magazines invented the modern Woman.
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« [...] l’histoire des œuvres littéraires de femmes n’a en général pas été transmise aux écrivaines des années 1970
[...] l’idée semble [alors] partagée que les femmes accèdent pour la première fois à la création littéraire
[et à sa reconnaissance] [...] idée pourtant inexacte. Ainsi, en 1970, [comme si c’était une nouveauté qu’il soit question
de créer des académiciennes], l’écrivaine Françoise Parturier demande le droit de poser sa candidature à l’Académie
française [...].
Voir Christian Gury, Les Académiciennes. »
Audrey LASSERRE, « La signature au sein du Mouvement de Libération des Femmes », dans Genre et Signature (collectif).
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« Zur Geschichte von Frauen in Akademien [...] vgl. Christian Gury : Les Académiciennes, Paris, 1996. »
Sabine KOLOCH, Kommunikation, Macht, Bildung – Frauen im Kulturprozess der Frühen Neuzeit.
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« For a scintillating presentation of three centuries of
debate about women and the academies, see Christian Gury, Les Académiciennes. »
Karen OFFEN, The Woman Question in France, 1400 - 1870.
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« On ne compte plus les ouvrages consacrés à l’Académie. [...] Sur un ton ou sur un autre, toutefois, on n’a que rarement traité de son homosocialité
[...], qui [est] pourtant [l’un] des traits constitutifs de son identité. [...] Voir cependant [Les Académiciennes] de Christian Gury. »
Éliane VIENNOT, Maria CANDEA, Yannick CHEVALIER, Sylvia DUVERGER, Anne-Marie HOUDEBINE,
L’Académie contre la langue française.
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« Rendons donc justice aux Précieuses, trop libres d’esprit pour qu’elles soient admises dans l’Académie
française,
créée par Richelieu sous leur règne littéraire. Christian Gury donne d’ailleurs à penser [dans Les Académiciennes] qu’elles préféraient y faire élire leurs candidats ―
leur influence à cet égard était indéniable ― plutôt que de renoncer à leur indépendance d’esprit et de plume. »
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ACADÉMICIENS ET SALTIMBANQUES
De Molière à Trenet
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Ursus [le héros dHugo] représente lartiste pré (jugé) corrompu
et immoral que lÉglise excommunie encore au XIXe siècle, au même titre que
les prostituées, puisquil “engage son corps, lexhibe, le dénude
éventuellement, le travestit, le libère, transgresse le sexe” [aux mots de
Christian Gury, dans Académiciens et Saltimbanques]. [...] Il
symbolise cette idée que l’acteur est “esthète, indiscipliné, fantaisiste,
libidinal [et] être de plaisir”. »
Viviane MARCOTTE, Les voix du saltimbanque
et leur mise en scène dans “LHomme qui rit” de Victor Hugo,
mémoire, Université de Montréal, 2016.
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« “Le Diable joue. Cest à cela quon le reconnaît. Cest le
grand Acteur. Et cest pourquoi lÉglise a maudit les comédiens.”
[Cette citation de Jean Genet, placée en exergue de son premier chapitre par
Christian] Gury, [dans] Académiciens et Saltimbanques [est révélatrice].
Sil nest plus question de maudire les artistes en raison de leur
supposée proximité avec le Malin, lanalyse des motifs de désapprobation
montre malgré tout que la pratique artistique professionnalisée convoque un
enjeu réputationnel. »
Lénaïg LOZANO, Les amateurs dans le spectacle vivant :
défi juridique, enjeux sociaux,
thèse, Université de Bretagne occidentale, 2021.
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LES PREMIERS JOURS
DE ROLAND BARTHES
précédé de :
BARTHES EN ARCADIE
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« Le propos de cet ouvrage est d’abord de raconter ce
que fut l’homosexualité de Barthes, [des] extraits du Journal de
l’auteur [à l’appui], [...] ensuite de [pointer les conséquences de] la double
localisation de l’origine du [...] sémiologue. Barthes se disait en effet
originaire de Gascogne, où il vécut sa prime enfance avec sa mère, alors qu’il
était né à Cherbourg d’un père mort pendant un combat naval durant la première
Guerre mondiale. [...] opposition entre une ville de malheur refoulé et une
région de bonheur assumé [...] ».
Histoires littéraires.
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« Gury investiga como o escritor teria manipulado a narrativa de sua infância
para tornar mais “romanesca” a precoce orfandade paterna [...] o autor conta como
conheceu Barthes nas noites do domingo do Arcadie, clube gay que marcou época na
França. »
Paulo Roberto PIRES, Folha de S. Paulo – Illustrissima.
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« Barthes, né à Cherbourg [...] reniait sa Normandie natale. [...] Cette attitude fut-elle sans influence [...]
sur la pensée et les écrits du célèbre sémiologue [?] [...] Ce livre, mené à la manière d’une enquête, [...] donne vie à la démonstration,
d’où ne sont exclus, pour l’agrément du lecteur, ni la confidence ni l’esprit d’à-propos. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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« There are
a number of good reasons to consider a “backwards” biography of Barthes.
Even in publishing terms there has been a marked backwards feed to Barthesiana;
for example, [...] a Premiers Jours de Roland Barthes suggests [...] that
being separated from his Normandy roots in exchange for his Basque/Gascogne
upbringing, has particular consequences in Barthes work. »
Andy STAFFORD, in Forum for modern language studies, vol 51.
*
« [Certains
des livres récemment parus sur l’écrivain tels que] Les Premiers Jours de Roland Barthes
par Christian Gury glissent de l’œuvre à la personne pour constituer
Barthes en personnage [...] [et] montrer ce qui se cacherait derrière le masque
de la courtoisie ou de l’hédonisme. C’est ainsi qu’est exhibé [par exemple] un
Barthes habité par la “drogue de la drague” (la formule est de lui) [...] ou les
petitesse de la vie. »
Claude
COSTE, dans Roland Barthes aujourd’hui (collectif).
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PROUST ET L’ADOPTION
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« Plus connu comme homme de lettres
que comme homme de droit, Marcel Proust n'en aurait-il pas moins fait création
juridique dans son œuvre littéraire ? [...] Il promène son regard aiguisé et regarde
l'adultère, voit l'adoption et constate l'inceste. [...] V[oir] n[otamment]
Christian Gury, Proust et l'Adoption. »
Pierre NOUAL et David LOVATO, « Les lois de Marcel Proust », Droit et Littérature n°5, 2021.
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« L’adoption
scandalise Proust lorsqu’il suspecte certains homosexuels ― dont le romancier
Abel Hermant ― d’être les pères adoptifs de leurs amants [...]. Il s’indigne
aussi des adoptions qui poussent à la mésalliance, telle celle d’une fille
naturelle d’un prince de Monaco. A partir de là, après un rappel de la
législation en la matière au temps de Proust, l’auteur examine avec précision
les cas d’adoption qui apparaissent dans A la recherche du temps perdu.
L’ouvrage se termine avec l’analyse de quelques cas d’adoptions chez des
écrivains du XXe siècle, dont Jean Cocteau. En ce parcours, toujour étayé de
citations bien choisies, la complexité du problème est démontrée, son ambiguïté
aussi qui n’a pas en ce temps-là échappé aux juges. Une étude érudite qui ne
déçoit pas. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
*
« En partant de l’œuvre
de Marcel Proust qui désigne par “affreuse hypothèse” l’adoption d’un homosexuel
par un autre, Christian Gury explore largement la situation [juridique] de
l’Antiquité à nos jours avec une érudition que l’on ne peut que saluer [...]
quelques cas d’“adoption” de ce type au temps de Proust, qui défrayèrent la
chronique [...] les velléités d’adoption du baron de Charlus [...]. Un essai
fort bien documenté ― comme Christian Gury en a l’habitude ― et convaincant qui,
à partir d’une phrase de Marcel Proust, permet au lecteur d’explorer très en
profondeur l’hypothèse de l’adoption dans l’univers homosexuel. Le plus
surprenant est la conclusion qui [y] fait survivre [l’institution de] l’adoption
[à celle, nouvelle, du] mariage. A méditer. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
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« Sur
cette question de l’adoption dans les milieux homosexuels, cf. Christian Gury, Proust et
l’Adoption. »
Michel CARASSOU, “Inversions” suivi de “L’Amitié” – Une autre histoire
de la première revue “gay” française.
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« Dans une lettre adressée à Anna de Noailles où il était question d’Abel Hermant et de son fils adoptif,
Marcel Proust souleva une “affreuse hypothèse [d’inceste]” [...]. L’avocat et écrivain Christian Gury a saisi l’occasion
de ce billet resté fameux [...] pour se pencher, en termes aussi bien juridiques que littéraires,
sur la question de l’adoption comme institution détournée de sa fonction sociale par les homosexuels [...].
L’étude très documentée de Me Gury commence naturellement par le cas d’Abel Hermant.»
Jean-Claude FÉRAY, Des amitiés particulières aux paternités singulières – Les secrets d’Abel Hermant.
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PROUST ET LES CHATS
par
Christian GURY
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Éditions Thierry SAJAT
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On l’ignore souvent :
auteur animalier, Proust adorait les chats.
Auteur de lignes délicieuses sur les chats de Mme
Straus et ceux de la princesse Soutzo, dun texte de jeunesse chantant
lélégance et la fidélité d « un chat-écureuil », dobservations
fines et pleines dempathie à lendroit des chats des toiles de Chardin
ou de Manet, de pastiches de La Fontaine ayant des chats pour héros, dun dessin
valant autoportrait en chat, sétant entremis pour le cadeau dun chaton à
Lucien Daudet, goûtant telles proses de Colette et de Léautaud sur les chats,
Proust, quoique asthmatique, avait lui-même envisagé dadopter un chat.
À la recherche du temps perdu de lordre de la féerie, la race des
Guermantes caractérisée par des cheveux « moitié fourrure de chat »,
la future Mme Swann familière du Chat Noir
et experte en chatteries, Albertine « pelotonnée comme une grosse chatte »
et « chatte mutine et perverse », le Narrateur ne se cache cependant
pas de pencher du côté des garçons-chats, puisquil réserve un bon accueil à la
surprise des rendez-vous quand : « Là où on croyait [...] rencontrer la
fée Viviane on trouve le Chat botté ».
Ce livre enchantera les proustiens sincères et de tous poils autant que les
vrais amis des chats de toutes fourrures.
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« Remercions une fois de plus Christian Gury pour sa curiosité et le sérieux de
ses recherches, [...] qui combat avec humour la légende selon laquelle Marcel
Proust, dont il est grand connaisseur, n'aimerait pas les chats. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
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« J'avoue ne jamais avoir pu lire la Recherche, ni rien de Marcel,
mais jai parcouru avec plaisir ces anecdotes sur les chats et leur rapport
avec le grand écrivain. Un style enlevé et une érudition qui force l'admiration. »
Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie.
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« Christian Gury invité de la conférence organisée [...] le 9 novembre 2022 [pour] Proust et les Chats [démontre que] Proust adorait les chats [et
que] A la recherche du temps perdu tient du conte de fées [...]. »
Mireille HÉROS, site de l'Académie de la Poésie française.
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PROUST ÉLECTRICIEN
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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Témoin de la révolution apportée par la fée Électricité dans la vie quotidienne,
son œuvre notamment un catalogue illustré par lexemple, Proust chante les applications
pratiques de lénergie nouvelle, de lhumble bouilloire domestique aux « effets déclairage »
de la scène théâtrale.
Non sans réflexions nostalgiques sur la lumière naturelle, lâge dor de la bougie ou
de la lampe à huile, lauteur de la Recherche applaudit au Progrès et, se piquant dun esprit
scientifique, ne rougit pas dêtre comparé à Einstein, leurs « recherches » sur la « représentation du temps »
offrant des similitudes.
Quand : « même une syllabe commune à deux noms différents suffisait à [la]
mémoire [du narrateur] comme à un électricien qui se contente du moindre bon
corps conducteur pour rétablir le contact entre Albertine et [son] cœur »,
Proust se définit électricien ès mots, de lélectricité suscitée par le choc des lettres,
laimantation des souvenirs articulée à partir des vocables.
Lors, lécrivain proclame que : « les électriciens [...] comptent aujourdhui dans
les rangs de la Chevalerie véritable » et les répute cultivés puisque : « [les] gens du monde
[...] sont eux les véritables illettrés et non les ouvriers électriciens ». Tandis que,
au chapitre des « attirances électriques », le baron de Charlus se voit ainsi quun
« génie bienfaisant
[et ayant par anticipation] dévoilé [à son protégé] les lois de [...] lélectricité ».
*
« [...] un Proust quotidien, car il a connu un certain nombre de transitions dans ce
domaine [de léclairage]. Lui qui exalte les transitions entre deux états, entre sommeil et
veille comme entre chien et loup, a connu le passage de la bougie à léclairage au gaz et
du gaz à lélectricité [...]. Au début, tout émerveille. Puis le narrateur se met à allumer
“machinalement” la lampe [...] et il souvre au regret des fumées d'autrefois. Mais le livre
de la nuit, qui laisse une telle place à la nuit, parle sans arrêt de la lumière, de ses effets,
de ses variations et de ses instruments, et linventaire proposé par [Christian] Gury est
vraiment éclairant. [...] Proust nest pas électricien, mais il côtoie des électriciens
[et se comporte pour le moins en électricien de plateau, en] éclairagiste [...]. »
Tiphaine SAMOYAULT, En attendant Nadeau.
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UN AMOUR DE PROUST : CLÉO DE MÉRODE OU
PSEUDO-NOBLESSE ET VEDETTARIAT
par
Christian GURY
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Éditions Thierry SAJAT
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Flatté de connaître personnellement
Cléo de Mérode, Proust se déclarait « un peu épris » de la célèbre
danseuse. Et, par snobisme, il se garda de sexprimer sur la pseudo-noblesse,
les prestations dart contestables et la vie privée de celle qui pourrait bien,
cependant, avoir donné les traits principaux dOdette de Crécy, la cocotte
emblématique de la Recherche et future Mme Swann.
En revanche ― et tout autant quà
l'adresse de la « grue » Liane de Pougy, courtisane devenue
princesse roumaine et modèle de linitiatrice au lesbianisme de Mlle Vinteuil
―, il se montra critique à lendroit du comédien
Edouard De Max, dont le heurtaient lusage dune particule de « noblesse
roumaine » de pure fantaisie, linsupportable « théâtralité »
sur les planches comme en matière de mœurs, le monstre sacré fier dafficher une
compromettante autant que flamboyante homosexualité, certaines de ses façons à
se retrouver chez le baron de Charlus.
Deux poids, deux mesures ― et snobisme toujours.
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GIDE ET LYAUTEY
précédé de :
GIDE ET CERTAINS FAITS DIVERS
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« Pourquoi
Gide et Lyautey, un artiste et un maréchal, deux personnages que l’on
n’associerait pas a priori, et pourtant... Ils se connaissaient et
s’appréciaient et... plus, ils se ressemblaient. [...] les “pâtres à jambes nues
et à fez rouges” dont parle Lyautey dans ses lettres font écho au “[...] petit
Mohamed. Qu’il était beau ! à demi nu sous ses guenilles, noir et svelte comme
un démon...” de Gide. [...] une autre partie : Gide et certains faits divers,
partie fort intéressante [...] plus particulièrement dans Autour de Corydon
[...]. A lire, relire, près de 400 pages ! Fourmillement de noms, de citations,
de culture, d’histoire... de notre histoire. »
Martine LAROCHE, sur le site
Arc-en-ciel – Wallonie.
*
« Gide
collectionnait les “découpures” de presse relatives aux faits-divers et affaires
de mœurs. Il en tirait parti pour ses ouvrages. Il est question ici de tout ce
qui a pu étayer les propos qu’il entendait défendre dans Corydon
[...]. Citations à l’appui, évocation de quelques affaires scandaleuses, dont le
suicide du général Macdonald, l’analyse est exhaustive en ces pages ! Dans le
même temps, partant pour l’Afrique avec l’intention d’y faire “des rencontres”,
l’écrivain prenait le risque de s’y faire épingler et de devenir lui-même
matière à fait-divers ! L’époque ne le permit pas. En 1923, il répondit à
l’invitation de notre résident général au Maroc, le maréchal Lyautey, réputé lui
aussi pour son homophilie (la dernière partie du livre nous fournit des
témoignages précis). Le lecteur passe ainsi dans ces pages d’une découverte à
l’autre à propos de deux célébrités reconnues, l’un par le Nobel de littérature
et l’autre par le grade et la carrière militaire. »
Claude
LE ROY, Les Lettres normandes.
*
« Sur la collection gidienne de “faits divers”, voir [...] Christian Gury, Gide et Lyautey
précédé de Gide et certains faits divers [...] et en particulier son “Introduction. Gide fait-diversier”. »
Riccardo BENEDETTINI, « “Qu'est-ce que la vérité ?” – Gide et ses Souvenirs de la cour d'assises », Bulletin des Amis d'André Gide, printemps 2020.
* * *
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LYAUTEY - CHARLUS
suivi de :
GIDE EN AVAIT L'INTUITION :
LYAUTEY, MODÈLE DE CHARLUS
par
Christian GURY
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[Troisième édition augmentée]
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Éditions NON LIEU
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« [...] poissonneuse
biographie [...], le maréchal de France étant présenté, analyse de textes à
l’appui, comme le modèle de M. de Charlus. C’est un chef-d’œuvre kitsch. »
Angelo RINALDI, L’Express.
*
« Christian Gury, a Paris lawyer, has convincingly argued that not only were
Lyautey’s inclinations homosexual, but that he served as model for Baron Charlus
in Marcel Proust’s A la recherche du temps perdu. »
Robert ALDRICH, Colonialism and Homosexuality.
*
« Charlus apparaît comme l’archétype du personnage homosexuel [...].
Christian Gury rappelle l’importance que joua le maréchal de France Lyautey dans
la genèse de ce personnage. »
Patrick DUBUIS, Emergence de l’homosexualité dans la littérature française.
*
« [...] apporte une vision très colorée des colonies [...] a l’audace de nous dévoiler,
avec force détails, le lien qui existait très fréquemment entre homosexualité et vie militaire [...] la thèse avancée,
celle d’un Lyautey, clé du personnage proustien Charlus [...] ne paraît pas absurde ».
Bulletin critique du livre français.
*
« La
question marocaine [...]. Dans une lettre [de] 1911, Proust [parle de] Lyautey
[...]. L’ouvrage de Christian Gury, Lyautey-Charlus, en fait
l’un des modèles de Charlus, en particulier à cause de son homosexualité.
[Puisque, par exemple, on lit, dans la Recherche, s’agissant] d’une
conversation sur l’homosexualité [des militaires] : “et si je vous parlais de
tous nos héros du Tonkin, du Maroc” [et qu’il] est également précisé que M.
de Charlus [...] “était fou des Marocains”. »
Mireille NATUREL, Proust et le fait
littéraire.
*
« Lyautey
― dans lequel Christian Gury voit (en prenant [notamment]
appui sur les témoignages d'Hélène Morand [...] et de Maurice Rostand) l'un des
modèles du baron de Charlus [...] ».
Cristian MICU, Le Baron de Charlus ou la Déception
salvatrice.
*
« Il titolo, e la copertina, si riferiscono al fatto che, grazie a una serie di
riscontri, l'autore sostiene che Lyautey sia stato uno dei modelli principali
della figura del “baron de Charlus” nella Recherche e che parimenti il suo
amante sia modellato, malignamente, su [...] Maurice Rostand [...]. Attraverso la solita
ragnatela di citazioni l'autore riesce a dimostrare sia il fatto che le
testimonianze scritte (a partire da quelle di Lyautey stesso) rendono
praticamente certa la sua omosessualità, sia l’uso maligno fatto della sua
figura da Proust. »
Giovanni DALL'ORTO, sur le site CulturaGay.it.
*
« L’homosexualité
et les armées. [...] il faut mentionner une personnalité homosexuelle, connue de
tous comme telle : le maréchal de France Hubert Lyautey (1854-1934) qui aurait
servi, avec Robert de Montesquiou, de modèle au Charlus de Marcel Proust [ainsi
que le démontre] Christian Gury [dans] Lyautey-Charlus. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
*
« Referring to sodomy in the French armies, [...] Lyautey [as] the model for the celebrated
homosexual Baron de Charlus in Marcel Proust’s In Search of Lost Time [...], see Gury, Lyautey-Charlus. »
Brian Joseph MARTIN, Napoleonic Friendship – Military
Fraternity, Intimacy and Sexuality in nineteenth-century France.
*
« [...] biographie minutieuse [...] travail de bénédictin [...] démonstration
émoustillante [...] analyse comment un grand bourgeois pouvait s’insérer dans
le monde militaire, y trouver ses plaisirs [...] et réaliser néanmoins un destin social honorable ».
Hugo MARSAN, Ex Aequo.
*
« En choisissant l’Armée d’Afrique, Azan va côtoyer d’autres marginaux, ce
qu’explique Christian Gury : “L’armée coloniale n’a pas forcément bonne presse.
[...] les colonies [fascinent jusqu’à des] homosexuels attirés par les soupapes
des pays de Far West”. »
Gavin BOWD, Les Guerres et les Mots du général Paul Azan.
*
« Lyautey
[...], lhomme déroute. Et cest Christian Gury, [essayiste]
moins timide [que dautres], qui nous guide vers les portes du jardin
secret où cette complexité [du maréchal] se cultive et prend forme [...]. Gury
entreprend d'analyser les mœurs de lépoque et les met en rapport avec un
nombre d'éléments qui ne sautent pas immédiatement aux yeux [et qui] donnent une
signification beaucoup plus profonde à laventure coloniale, puisque
celle-ci répond sournoisement à des besoins cachés [...]. Il est édifiant de
voir quil existe des affinités secrètes entre lhomosexualité, le
monde des missions coloniales, celui de l'espionnage et celui de la
franc-maçonnerie [dès lors que, pour] les cadres expatriés [...] il sagit
de mettre en place un mode de vie souterrain orgiastique, loin du regard des
peuples soumis à une morale plus stricte [...]. »
Michaël BESACK, Passage par Marrakech.
*
« [...] la tendance homosexuelle de Lyautey [...] a été souvent occultée
par tous les biographes qui n’y font allusion que de façon plus ou moins
sibylline [...] jusqu’à ce que Christian Gury, en 1998, lui consacre un ouvrage ».
Paul DOURY, Un échec occulté de Lyautey.
*
« Only recently have historians been more explicit. Christian Gury argues that Lyautey
inspired Proust’gay character the baron de Charlus [...]. To support this and
other claims, Gury brings together a great deal of circumstantial evidence about
the general’s sexual orientation [...]. Lyautey, Gury suggests, wrote admiringly
about the unclothed male body and penned homoerotic prose about Africans, Arabs,
Greeks and Ceylonese. »
Edward BERENSON, Heros of Empire.
*
« Les
travaux de Christian Gury [...] ne laissent que peu de doutes aujourd’hui sur le
fait qu’il [Lyautey] était homosexuel depuis l’adolescence. »
Guillaume JOBIN, Lyautey – Le Résident.
*
« [...] traite ouvertement
[...] de cette dimension de la personnalité du maréchal ― de manière
intéressante [...] Christian Gury affirme avec vigueur que [...] Lyautey a inpiré
Proust dans la peinture de plusieurs de ses caractères [...] [et] rappelle que
plusieurs écrivains ont pris Lyautey comme modèle : Roger Martin du Gard dans
Le Lieutenant-Colonel de Maumort, Henri de Montherlant dans La Rose des
sables [et d’autres] ».
Arnaud TEYSSIER, Lyautey.
*
« Ce livre de Christian Gury [...] veut dévoiler un aspect de la personnalité de
Lyautey qui a systématiquement été passé sous silence dans les biographies
officielles du maréchal : son homosexualité. [...] louvrage étudie le
personnage de Lyautey comme modèle préférable à Montesquiou, pour le personnage
de Charlus dans A la recherche du temps perdu et dans une moindre
mesure de Saint-Loup [et] observe Lyautey comme modèle de personnages dans trois
romans : Le Lieutenant-Colonel de Maumort de [Roger Martin du Gard],
La Rose des sables de Montherlant et Fort-Saganne de Louis Gardel. »
Charlotte ANDRIEUX, Cahiers Roger Martin du Gard.
*
« [...] le personnage de Maumort a été inspiré à Martin du Gard par le
maréchal Lyautey, lequel se retrouve aussi dans le Charlus de Proust (cf.
Christian Gury, Lyautey-Charlus) ».
Gilles BARBEDETTE et Michel CARASSOU, Paris Gay 1925.
*
« A propos de Charlus, voir Gury [...]. Selon [Lyautey-Charlus], Lyautey fut le modèle principal du Charlus de Proust et du Maumort de Martin du Gard. »
Maria do Rosário GIRAO RIBEIRO DOS SANTOS et Manuel José SILVA, Cédille, revista de estudios franceses.
*
« In this study of Lyautey-Charlus (1998), Christian Gury gleefully concluded that “youth and beauty are the melting capital and the two udders of homosexual pleasure” [...]. »
Chantal ZABUS, Out in Africa – Same-sex desire in sub-saharian literatures and cultures.
*
« [...] vient le temps de la démythification des héros [...]. Des ouvrages
récents paraissent qui ne se font pas faute de remettre ces figures dans le réel
: Christian Gury met à jour l’homosexualité de Lyautey, qui ne rentre pas dans
la composition héroïque traditionnelle du personnage [...]. Voir : [...] Lyautey-Charlus [...] et Proust et Lyautey. »
Norbert DODILLE, Introduction aux discours coloniaux.
* * *
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LE MARIAGE RATÉ
DE MARCEL PROUST
ET SES CONSÉQUENCES
LITTÉRAIRES
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Et si la Recherche […] n’était qu’un gigantesque calembour ? Ils abondent en effet […]. La correspondance de
Proust en est riche aussi : tradition familiale […] comique d’époque […]. Selon
Christian Gury, la Recherche […] est la conséquence littéraire du
mariage d’Hubert Lyautey […] avec Inès de Bourgoing, que Proust avait
rencontrée quelques années auparavant, sans l’épouser toutefois. En effet,
leurs noms se retrouvent, combinés ou inversés, anagrammes et autres
transpositions, dans ceux des personnages du récit proustien dont ils seraient
les clés […] ».
Pierre-Edmond ROBERT, Le Magazine Littéraire.
*
« Proust et […] Lyautey se disputent la main d’une riche veuve […]. C’est le militaire qui gagne […] et son rival malheureux écrira A la recherche du temps perdu
où il se moquera “sous mille travestissements” du vainqueur. »
La Quinzaine littéraire.
*
« Barthes s'interrogea un jour sur ce qui, dans le cerveau de Marcel Proust,
avait pu déclencher en 1909 le processus de création littéraire qui allait
engager tout son être dans la Recherche [puisqu'il y aurait] un “avant” et
un “après” septembre 1909, la première période faite d'agitation mondaine
stérile, faisant place soudain à une retraite créatrice [...]. Christian Gury
[propose] le déclic dans un évènement extérieur signifiant : le mariage d'Hubert
Lyautey avec Madame Fortoul, née Inès de Bourgoing, une veuve fortunée qui avait,
quelques années auparavant, au cours d'une mémorable croisière en yatch, sondé
le cœur de Proust en vue d'une éventuelle alliance. Pour étayer cette thèse
intéressante, Gury se livre à une savante dissection, essentiellement
onomastique, [...] fait de la Recherche dans son ensemble “une féerie
raillant sous mille travestissements” les amours d'Hubert Lyautey, “un
palimpseste semé de calembours”. [...] le noyau central de son analyse est bien
propre à renouveler singulièrement, en effet, comme l'auteur en est conscient,
les études proustiennes. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
*
« Il
y aurait beaucoup à dire, et à déduire, de la manie marcellienne qui consiste à
s’aventurer, dès qu’un patronyme se présente, sur les territoires souvent
scabreux du calembour ou du contrepet. Ce goût pour l’inversion des phonèmes
trouve (d’après Christian Gury, [...] Le Mariage raté de Marcel Proust et ses
conséquences littéraires) son point de départ officiel dans l’épisode qui
mit l’auteur d’À la recherche du temps perdu en présence d’un
futur... maréchal de France. »
Jean-Paul et Raphaël ENTHOVEN, Dictionnaire amoureux de Marcel Proust.
*
« Christian
Gury affirme [dans Le Mariage raté] que, pour Proust, le
snobisme est “une maladie infantile, une erreur d’avant gloire”. Sa vie mondaine
est une source artistique dans laquelle il puise des sujets à traiter dans son
roman [...]. Par ailleurs, Christian Gury observe qu’il existe chez Proust des
personnages qui, ayant été d’imbéciles snobs dans leur jeunesse, deviennent de
majestueux artistes : [par exemple] Elstir qui était surnommé Tiche ou Biche par
les Verdurin [...]. Le travail artistique l’emporte sur le snobisme. Le
personnage de Mme de Villeparisis [en mémorialiste] s’impose à Proust pour
démontrer cet enseignement. »
Yuko HAUPTMANN - KATSUYAMA,
Proust historien – Le Temps historique dans "la Recherche",
thèse, Lyon 2, 2006.
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PROUST ET LYAUTEY
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« [...] vient le temps de la démythification des héros [...]. Des ouvrages
récents paraissent qui ne se font pas faute de remettre ces figures dans le réel
: Christian Gury met à jour l’homosexualité de Lyautey, qui ne rentre pas dans
la composition héroïque traditionnelle du personnage [...]. Voir : [...] Lyautey-Charlus [...] et Proust et Lyautey. »
Norbert DODILLE
, Introduction aux discours coloniaux.
*
« Christian Gury dans son ouvrage Lyautey-Charlus
[...] apporte une démonstration très convaincante en étudiant la multitude des
traces du maréchal dont Proust a parsemé La Recherche. Il va plus loin
dans [...] Proust et Lyautey, où il défend la thèse que le mariage de
Lyautey avec Mme Fortoul a été l’évènement déclencheur de l’écriture de
La Recherche. »
Michel CARASSOU, dans Tumultes
(n°41, « Dire les homosexualités d’une rive à l’autre de la Méditerranée »).
*
« Proust décrypté à partir
du maréchal Lyautey, modèle de Monsieur de Charlus, [...] pertinente analyse des
évènements en liaison avec les textes. Le commentaire est précis, étayé sans
cesse de références et de citations incontournables. Il est incontestable que
les chemins du romancier et du soldat se sont croisés et que la réalité des
faits inspire la création littéraire
― calembours non
exclus [...] une étude fouillée d’où l’art d’écrire n’est pas exclu ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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CHARLUS (1860 - 1951)
ou :
Aux sources de la scatologie
et de l’obscénité de Proust
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« La convergence du sexuel avec le digestif est une pratique assez courante dans
le langage humain et un motif littéraire fréquemment utilisé comme support
comique. [...] Parmi les auteurs à avoir exploité cette thématique, on peut
citer Rabelais [...] et Proust, chez qui de nombreux liens se tissent entre les
rites scatologiques et sexuels. Cf. Christian Gury, Charlus [...] ou aux
sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust [...]. »
José Leonardo TONUS, dans Trop c’est trop : études sur l’excès en littérature,
CREPAL – Sorbonne nouvelle.
*
« “L’écrivain, vois-tu, est une étrange abeille qui tire indifféremment son miel des fleurs et des excréments.
Ce qui compte seul, c’est la qualité du miel” dit Proust. C’est pourquoi, comme le note Gury, “la Recherche décline tous les cas de figure du caca”. »
Valentin BORAGNO, La Scatologie dans la trilogie beckettienne, mémoire de maîtrise, Paris III, 2006.
*
« Proust
qui aimait écrire aux toilettes disait : “L’écrivain [...] tire indifféremment
son miel des fleurs et des excréments. Ce qui compte seul, c'est la qualité du
miel.” Cité par Christian Gury, in Charlus (1860-1951). »
Caroline BALMA-CHAMINADOUR, Le Livre (très sérieux) du Caca.
*
« Outre
de madeleines, Proust se délectait d’obscénités. A en croire Christian Gury,
[...] le chanteur de beuglant Charlus [...] l’inspira [...] intrusion dans le
monde interlope du caf’conc’ [nous est offerte par] ce bouquin “culotté” (si
l’on peut dire) [...] ».
Serge DILLAZ, Chorus – Les Cahiers de la Chanson.
*
« Charlus […] Gury fait de ce personnage complexe et ambigu […] le fer de lance d’une relecture iconoclaste de
La Recherche. Le baron serait en effet un dérivé littéraire de
Charlus, chanteur éponyme de caf’conc’ (genre mineur fort prisé par Proust) […]
au répertoire grotesque et vulgaire […]. Cette exégèse – Proust lu comme un
disciple de Rabelais ! – est une véritable enquête menée avec une audace sans
bornes et une belle allégresse. En disciple survolté de Lacan, Gury ausculte la
profusion onomastique de l’œuvre, valise à fonds multiples et au contenu des
plus surprenants. »
Jean LAURENTI, Le Matricule des Anges.
*
« “Charlusse”, anus, phallus... “Je prononçais ainsi mon nom :
Charlus...se. ― On me blaguait” [rapporte
le chanteur Charlus, dans ses Souvenirs]. Christian Gury explique cette
manie de blague déclenchée par cette prononciation exagérée... les rimes en “usse”
sont assez évidentes et ne manquent pas d'impliquer des sous-entendus très
connotés ! [...] cette indication phonologique nous renseigne certainement sur
la façon dont le nom [du baron de Charlus, héros dA la recherche du
temps perdu] devrait ce prononcer [même si certains] proustiens rendent
[...] le s
muet en finale, ce qui atténue la lubricité du nom et du personnage. »
Jean-Yves
PATTE, « Les Deux Charlus », sur le site Proustonomics.
*
« Proust [dans un poème autographe] dresse un portrait d’un homme un peu sot [...] dont l’épouse est plutôt laide [...].
Et de l’imaginer vêtue de la même robe à col “berthe” que Thérésa, [...] la chanteuse de café-concert [qui] n’était pas exactement
un modèle d’élégance [...]. Une lecture plus crue est peut-être possible : cette femme laide qui se glisse “sous la berthe”
de Thérésa entretient peut-être une relation lesbienne avec elle [...]. Cette lecture est d’autant plus tentante que Thérésa
avait la réputation d’être homosexuelle (“aussi caricaturale comme lesbienne que lui [le chanteur Charlus] comme tapette”,
selon Christian Gury [...]).»
Bulletin d’Informations proustiennes n°49, 2019.
*
« Proust dont la sonorité du nom évoque la flatulence
[...]. Prédestination lacanienne entre le
nom de l’auteur et son œuvre. Œuvre ayant généré l’étrange et
passionnant ouvrage de l’érudit Christian Gury, Proust et la femme
pétomane, que l’on pourrait qualifier de recherche du pet perdu, ainsi qu’un
savant Charlus ou aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust
[...] [utiles] pour introduire un débat essentiel : art et scatologie. »
Georges YANG, sur le site Agoravox.
*
« J'ai fait récemment un tour à la bibliothèque de [l'Université de Californie à
Los Angeles] et me suis promenée dans les rayonnages consacrés à Proust. J'ai
pris une photo en m'arrêtant au hasard : Proust et Cabourg, La
Tentation de Marcel Proust, “Cette erreur qui est la vie”: Proust et la
représentation, Charlus ou Aux Sources de la scatologie et de l'obscénité
de Proust, [...] etc. [Cette] tranche bibliographique arbitraire [prouve
l'importance de] la glose [éclose autour de l'œuvre de l'auteur de la
Recherche], une glose exponentielle, tous azimuts, à la fois réjouissante et
accablante. »
Laure MURAT, Proust, roman familial.
* * *
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PROUST
ET
LA FEMME PETOMANE
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Dans les attractions à la mode de la Belle Epoque on devait compter avec le
célèbre Joseph Pujol, pétomane au Moulin Rouge, lequel eut une émule féminine,
Mlle Thiébaud […] il semblerait que ce cher Marcel eut “vent” de l’affaire et en
fit grand “cas”, sensibilisé dès l’enfance à ce genre de musique de chambre pour
avoir mal supporté les railleries de ses petits camarades d’école qui
l’appelaient systématiquement “Proutte”. En découlent dans l’ensemble de son
œuvre moult allusions scatologiques que Gury décrypte pour notre plus grand
bonheur. »
André STAS, Le Livre du mois (Belgique).
*
« [...]
la “voix menue” de lartiste brocardée par Rachel [dans A la recherche
du temps perdu ne va pas sans] une certaine ambiguïté. S'y livrant
joyeusement dans Proust et la femme pétomane, Christian Gury voit dans ce
personnage une référence cryptée à Angèle Thiébaud [...] l'hypothèse de
Christian Gury [a base] sur un faisceau d'indices : à l'absence de toute
allusion à la bouche ou à la gorge de l'artiste s'ajoutent le fait que les
spectateurs se montrent “son dos en riant”, la notation de sa “croupe
proéminente, presque ridicule” à la “puissante musculature”, et encore les “notes
flûtées” qu'elle émet. Christian Gury relie cette dernière mention aux jeux de
mots multiples qui comparent alors ce talent à celui d'une interprète
d'instrument à vent, en une assimilation burlesque entre la bouche et l'anus. Il
rattache en outre les huées qui soulèvent la salle au procès fort médiatisé que
[l'on] intente à l'époque à Angèle Thiébaud pour user d'un artifice dans
l'exercice de son art. [...] Preuve est ici donnée que cohabitent chez Proust “jeux
de mots brillants et [...] calembours calamiteux”, comme l'écrit Christian Gury
[quand est] possible le “quolibet Marcel Prout”, que Christian Gury n'hésite pas
à désigner comme “la blessure originelle [de l'écrivain]”. »
Béatrice ATHIAS, La Voix dans “A la recherche du temps perdu” de Marcel Proust.
*
« Proust dont la sonorité du nom évoque la flatulence
[...]. Prédestination lacanienne entre le
nom de l’auteur et son œuvre. uvre ayant généré l’étrange et
passionnant ouvrage de l’érudit Christian Gury, Proust et la femme
pétomane, que l’on pourrait qualifier de recherche du pet perdu, ainsi qu’un
savant Charlus ou aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust
[...] [utiles] pour introduire un débat essentiel : art et scatologie. »
Georges YANG, sur le site Agoravox.
*
« J'ai fait récemment un tour à la bibliothèque de [l'Université de Californie à
Los Angeles] et me suis promenée dans les rayonnages consacrés à Proust. [...]
Au milieu de cet inventaire à la Prévert [constitué par le corpus des essais sur
l'auteur de la Recherche] figurait même : Proust et la femme
pétomane. [Un titre participant] d'une glose [...] à la fois réjouissante et
accablante [...]. »
Laure MURAT, Proust, roman familial.
* * *
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PROUST
ET
LE “TRèS SINGULIER”
INFANT D’ESPAGNE
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« L'infant d'Espagne [...]. Mme Cocteau reprochait à son fils d'avoir accueilli
chez elle des gens aussi peu recommandables. [...] La princesse [Amédée de
Broglie] épousa l'infant, qui la ruina. Voir Christian Gury, Proust et le
“très singulier” infant d'Espagne. »
Jean TOUZOT, note à l'édition des Lettres à sa mère, de Jean COCTEAU.
*
« […] ces “impressions”, ces “matériaux” de la fiction proustienne, tels que les révèle la vie d’un
aristocrate espagnol modèle du baron de Charlus […] vis-à-vis de l’infant et
de la Recherche […] illustre le “tous ces matériaux de l’œuvre
littéraire, c’était ma vie passée” du narrateur […] ».
P.A. MINICONI, Acta Fabula.
*
« Proust y el “infante de España”, [...] eran clientes del hotel Marigny, un
refinado local de placeres homosexuales [...]. Hay incluso quien asegura, como
el escritor Christian Gury, autor de un libro sobre la amistad entre ambos
“dandis”, que Proust se inspiró en él para crear a uno de los personajes de su
obra, el barón de Charlus. »
Pablo VARGAS, Nuevatribuna. es.
*
« Sur l’Infant Louis-Ferdinand (1888-1945), cousin du roi
Alphonse XIII d’Espagne [...] [voir :] Christian Gury, Proust et le “très
singulier” Infant d’Espagne. »
Patrick CARDON, notes à la réédition de WILLY, Le Troisième Sexe.
*
« [La] circulation [...] des personnes homosexuelles entre
l'Espagne et le Portugal [...] est également documentée en France [où elle]
atteint les proportions du scandale via les amours d'un grand d'Espagne,
Luis Fernando de Orléans y Borbón [...] avec un “roturier” portugais, le beau
ténébreux Antonio de Vasconcellos, [leur liaison évoquée par Christian] Gury,
[dans] Proust et le “très singulier” Infant d'Espagne. »
Fernando CUROPOS,
LÉmergence de lhomosexualité dans la littérature portugaise.
*
[Pour illustration, la participation de l’auteur au
documentaire : La princesse de Broglie à Chaumont
― La Belle Époque en Val de Loire, d’Adyl
ABDELHAFIDI, Jean-Yves PATTE, et Sylvain PINSON.]
* * *
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Aux vraies sources de la Recherche.
Sur PROUST. Des ouvrages de Christian GURY.
Sur Lyautey-Charlus :
« [...] poissonneuse biographie [...], le maréchal de France étant présenté, analyse de textes à l’appui, comme
le modèle de M. de Charlus. C’est un chef-d’œuvre kitsch. »
Angelo RINALDI, L’Express.
*
Sur Le Mariage raté de Marcel Proust :
« Et si la Recherche […] n’était qu’un gigantesque calembour? Ils abondent en effet […]. La correspondance de
Proust en est riche aussi : tradition familiale […] comique d’époque […]. Selon
Christian Gury, la Recherche […] est la conséquence littéraire du
mariage d’Hubert Lyautey […] avec Inès de Bourgoing, que Proust avait
rencontrée quelques années auparavant, sans l’épouser toutefois. En effet,
leurs noms se retrouvent, combinés ou inversés, anagrammes et autres
transpositions, dans ceux des personnages du récit proustien dont ils seraient
les clés […] ».
Pierre-Edmond ROBERT,
Le Magazine Littéraire.
*
Sur Charlus (1860-1951) :
« Charlus, frère du duc de Guermantes [...] serait en effet un dérivé littéraire de Charlus, chanteur
éponyme de caf’conc’ (genre mineur fort prisé par Proust), [...] au répertoire
grotesque et vulgaire [...]. Gury ausculte la profusion onomastique de l’œuvre,
valise à fonds multiples et au contenu des plus surprenants [...]. Le baron
doit beaucoup aussi à Lyautey, [...] lit ôté, délicate contrepèterie
vers le thé au lit de la tante du Narrateur ».
Jean LAURENTI, Le Matricule des Anges.
*
Sur Proust et la Femme Pétomane :
« Dans les attractions à la mode de la Belle Epoque on devait compter avec le
célèbre Joseph Pujol, pétomane au Moulin Rouge, lequel eut une émule féminine,
Mlle Thiébaud […] il semblerait que ce cher Marcel eut “vent” de l’affaire et en
fit grand “cas”, sensibilisé dès l’enfance à ce genre de musique de chambre pour
avoir mal supporté les railleries de ses petits camarades d’école qui
l’appelaient systématiquement “Proutte”. En découlent dans l’ensemble de son
œuvre moult allusions scatologiques que Gury décrypte pour notre plus grand
bonheur. »
André STAS, Le Livre du mois (Belgique).
*
Sur Proust, clés inédites et retrouvées :
« Dans Proust, clés inédites et
retrouvées, [entre autres renseignements,] Christian Gury passe en revue [au
chapitre : « Le cardinal de Cabrières-Charlus »] les commentaires de
divers auteurs qui réfutent ou accréditent la thèse de la pédérastie de
Lamennais [soutenue par Mgr de Cabrières]. »
Jean-Claude FÉRAY, Grecques, les mœurs du hanneton ?
*
Sur Proust et le “très singulier” Infant d’Espagne :
« […] ces “impressions”, ces “matériaux” de la fiction proustienne, tels que les révèle la vie d’un
aristocrate espagnol modèle du baron de Charlus […] vis-à-vis de l’infant et
de la Recherche […] illustre le “tous ces matériaux de l’œuvre
littéraire, c’était ma vie passée” du narrateur […] ».
P.A. MINICONI, Acta Fabula.
*
Sur Proust et Lyautey :
« Proust décrypté à partir
du maréchal Lyautey, modèle de Monsieur de Charlus, [...] pertinente analyse des
évènements en liaison avec les textes. Le commentaire est précis, étayé sans
cesse de références et de citations incontournables. Il est incontestable que
les chemins du romancier et du soldat se sont croisés et que la réalité des
faits inspire la création littéraire
― calembours non
exclus [...] une étude fouillée d’où l’art d’écrire n’est pas exclu ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
*
Sur Proust et les Bulgares :
« [...] une approche de la Bulgarie et de son tsar Ferdinand Ier [...]
[dont la] démarche [pendant la Grande Guerre] est finement analysée à partir de la lecture
de la Recherche et de ses personnages, notamment M. de Charlus ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
* * *
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L’HONNEUR PERDU
D’UN POLITICIEN
HOMOSEXUEL EN 1876
Des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Eugène Lebègue, comte de Germiny, […] trente-cinq ans, avocat à la
Cour d’appel, fût arrêté […] dans une vespasienne des Champs-Elysées, en
compagnie d’un jeune ouvrier de dix-huit ans […]. Cette affaire de mœurs prit
une tournure politique, en raison des titres et des fonctions de Germiny,
figure du parti conservateur et catholique militant […]. Voir Christian
Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876.
Des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust.
―
Flaubert s’intéresse d’autant plus à cette affaire qu’Eugène de Germiny appartient à une honorable famille normande. »
Note à Correspondance de FLAUBERT, « la Pléiade », tome V.
*
« Le
6 décembre 1876, le comte Eugène de Germiny, [...] leader du parti catholique et
conseiller municipal de Paris, est surpris dans un urinoir public des
Champs-Elysées en compagnie d'un jeune ouvrier, Pierre Chouard, âgé de dix-huit
ans. Cf. [...] Christian Gury, L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel en
1876. »
Patrick CARDON, note à la réédition de WILLY, Le Troisème Sexe.
*
« […] un livre bourré d’informations prises aux meilleures sources […] livre de science et non pas un recueil d’anecdotes graveleuses […]
concerne les sciences morales et politiques ».
Bâtonnier DAMIEN, Revue [de l’Académie] des Sciences morales et politiques,
compte rendu de la séance du 7 juin 1999.
*
« […] donne une bonne idée des efforts déployés autour des “tasses” des Champs-Elysées lorsqu’il évoque l’arrestation du comte de
Germiny ».
Pierre ALBERTINI, article « Police » du Dictionnaire de l’Homophobie.
*
« […]
l’homosexualité sert à discréditer ses ennemis politiques [comme] dans le
scandale de Germiny [...]. L’affaire [fut] très couverte par la presse [ainsi
que le démontre] Christian Gury [dans] L’Honneur perdu d’un politicien
[...]. Espoir de la droite française à une époque où les républicains sont en
passe d’accéder au pouvoir, par ailleurs leader du parti catholique, conseiller
municipal de Paris et président des Cercles catholiques ouvriers, le comte
Eugène de Germiny est surpris le 6 décembre 1876 dans un urinoir public des
Champs-Élysées en compagnie d’un jeune prostitué [...]. La carrière politique de
Germiny est brisée; il doit s’exiler [...]. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
*
« In December 1876, the Count de Germiny, a thirty-five-year-old lawyer from a
distinguished family, was arrested for a public offence against decency, along
with an eighteen-year-old jeweler, in a public urinal on the Champs-Élysées. As
Christian Gury has shown, Germiny’s trial (unusual in such cases and perhaps politically motivated) was covered in detail by the
Parisian daily press. »
Michael L. WILSON, dans Homosexuality in French History and Culture.
*
« La couverture médiatique des “scandales” homosexuels nest pas chose rare
[aux débuts de la IIIe Republique] quand l'affaire est dampleur. En 1876,
l'affaire parisienne du comte de Germiny avait, quant à elle, été largement
couverte par les journaux, en particulier nationaux [ainsi que le démontre létude
de] Christian Gury, LHonneur perdu dun politicien homosexuel en
1876 [...]. Le terme de “germinisme”, pour parler dhomosexualité, fait
directement référence au comte de Germiny et apparaît dès les origines de laffaire
bordelaise [de 1878] pour désigner les homosexuels du scandale de Bordeaux. Lhistoire
[Germiny] est encore dans les esprits lors des évènements girondins, et le mot
connu des lecteurs. »
Marc
LAMONZIE, « Les “scandales de 1878”, lorsque lhomosexualité sinvite
dans la sphère publique bordelaise », Revue dhistoire
culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2022.
*
« Si
le modèle principal du personnage [du politicien Marie, dans Jean Santeuil]
est Maurice Rouvier (1842-1911), “tour à tour convaincu daimer trop les
charmes des petits garçons puis ceux des petites filles” avant dêtre
impliqué, alors quil était ministre des Finances, dans le scandale de
Panama, son étrange patronyme serait-il une allusion au lieutenant-colonel
Marie-Georges Picquart, que certains antidreyfusards [...] préfèraient appeler “Marie-Georges”
quand ce ne sera pas “Georgette” ? Une lettre que Proust adressa à sa mère [...]
en 1905 suggère que les deux hommes étaient en effet parallèles dans son esprit.
[...] Voir [notamment, pour le contexte] Christian Gury, LHonneur perdu d'un politicien
homosexuel en 1876. »
Yuji MURAKAMI, « Le
scandale Marie, ou un autre prélude à Jaccuse...! », dans Stella n°35,
Kyoto University.
*
« [...]
cette difficulté dont parlait Proust [...] de publier un écrit sur
l'homosexualité [...] susceptible de scandaliser la majorité des lecteurs d'un
monde où l'homosexualité était reléguée à la sphère de l'illégalité et où tout
détail concret concernant [l'hygiène des pratiques homosexuelles, telles que les “nettoyages”
obligés à l'issue des actes survenus entre le baron de Charlus et Jupien] était,
dans le discours public, relégué à la sphère de l'indicible. A moins qu'il ne
s'agisse, justement, de discours de condamnation, faisant partie de la mise au
pilori de l'homosexualité dans les tribunaux et les échos de ces poursuites dans
la section des faits divers des journaux. A ce titre est particulièrement informatif
l'ouvrage de Christian Gury, L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel
en 1876 : des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust. »
Cristian MICU, Le Baron de Charlus ou la Déception
salvatrice.
*
« Si
l’on excepte l’étude que Me Christian Gury a consacrée à l’affaire Germiny, le
ton sur lequel ce drame est relaté de nos jours n’est jamais approprié [...].
Par ailleurs, comme le suggère Christian Gury [...] l’humiliation de la gauche à
la suite d’une affaire de mœurs survenue la même année [...] et impliquant l’un
des siens [...] pourrait avoir attisé sa volonté de revanche contre la droite
catholique et conservatrice : l’occasion était trop bonne. »
Jean-Claude FÉRAY, Bulletin mensuel
Quintes-Feuilles.
*
« Dans le dernier tiers du XIXe siècle, les journaux relayent largement quelques scandales de mœurs
marquants, qui façonnent sans doute l’opinion publique, mais l’ère de la morale
médiatisée tend à remplacer la répression ordinaire. [Et, en le cas de]
l’affaire Germiny [...] le scandale tend également à marquer symboliquement la
fin de l’influence religieuse dans les questions de morale [ainsi qu’il appert
de l’ouvrage de] Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876. »
Romain COURAPIED, Le Traitement esthétique de l’homosexualité
dans les œuvres
décadentes face au système médical et légal, thèse, Rennes II, 2014.
*
« The accusations [of same-sex vice] were part of a contempary arsenal of
political denunciation. [...] This rhetoric formally echoed the association of “special
mœurs” or “pederasty” with closed institutions, such as the church and the
army or the police. [...] Consider, for example, the infamous
case of the Catholic politician Comte Eugène de Germiny, who was arrested in a
public urinal [...]; see Gury, L'Honneur musical d'un capitaine homosexuel
[and] L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel. »
Judith SURKIS, Sex, Law and Sovereignty in French Algeria,
1830-1930.
*
« [...] il
caso è di primario interesse. Giustamente Gury sottolinea che “La
France a eu son affaire Oscar Wilde, avant l’affaire Oscar Wilde, et c’était
l’affaire Germiny”. La citazioni di Gury dimostrano l’enorme impressione che
causò lo scandalo fra i contemporanei (Germiny era uno dei personaggi più in
vista del partito clericale e anti-repubblicano, della destra, insomma). Fu un
caso paradigmatico quanto lo fu per gli inglesi il caso Wilde, o per i tedeschi
il caso Eulenburg. Il caso Germiny ebbe, inoltre, conseguenze politiche andate
ben al di là degli eventi stessi [...]. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
*
« [...] le comte Eugène de Germiny [...] est arrêté par la police des mœurs
alors qu'il se trouve dans la vespasienne des Champs-Elysées [...] en compagnie
d'un jeune ouvrier [...]. Quelques mois plus tard, [...] c'est le capitaine
[...] Voyer, pianiste de l'Elysée sous Mac-Mahon, surpris en plein ébat dans une
tasse avec un artilleur [...]. Selon Christian Gury, cette affaire aurait
inspiré Marcel Proust. »
Marc MARTIN, Les Tasses-Toilettes publiques, affaires privées.
*
« On
the possibility of an anticlerical campaign in the 1870s, see Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876
[and] L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
William A. PENISTON, Pederasts and Others – Urban Culture and
Sexual Identity in Nineteenth.
* * *
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L’HONNEUR MUSICAL
D’UN CAPITAINE
HOMOSEXUEL EN 1880
De Courteline à Proust
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« [...] l’histoire d’un capitaine d’état-major et pianiste de renom Voyer [...]
qui, dans le bois de Vincennes, a été pris en flagrant délit d’outrage public à
la pudeur avec un soldat-artilleur du fort de Vincennes, suite à une longue
traque policière [...]. Sur cette affaire : Christian Gury, L’Honneur musical
d’un capitaine homosexuel en 1880. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris –
1870-1918.
*
« [...] le comte Eugène de Germiny [...] est arrêté par la police des mœurs
alors qu'il se trouve dans la vespasienne des Champs-Elysées [...] en compagnie
d'un jeune ouvrier [...]. Quelques mois plus tard, [...] c'est le capitaine
[...] Voyer, pianiste de l'Elysée sous Mac-Mahon, surpris en plein ébat dans une
tasse avec un artilleur [...]. Selon Christian Gury, cette affaire aurait
inspiré Marcel Proust. »
Marc MARTIN, Les Tasses-Toilettes publiques, affaires privées.
*
« The accusations [of same-sex vice] were part of a contempary arsenal of
political denunciation. [...] This rhetoric formally echoed the association of “special
mœurs” or “pederasty” with closed institutions, such as the church and the
army or the police. [...] Consider, for example, the infamous
case of the Catholic politician Comte Eugène de Germiny, who was arrested in a
public urinal [...]; see Gury, L'Honneur musical d'un capitaine homosexuel
[and] L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel. »
Judith SURKIS, Sex, Law and Sovereignty in French Algeria,
1830-1930.
*
« Because
of Voyer’s social prominence (he was a good friend of Madame [la maréchale de]
Mac Mahon), his arrest for a public offence against decency in 1880 would cause a
public scandal covered in all of the Parisian newspapers. [On this point, see
:] Christian Gury, L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
William A. PENISTON, in Homosexuality in French History and
Culture.
*
« Les militaires dont l’homosexualité était connue n’étaient [cependant] pas
vus comme à risque [lorsque survint l’affaire Dreyfus] ― il n’est pas fait
mention d’espionnage [par exemple] dans l’affaire Voyer [...], cf Christian
Gury,
L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
Pierre GERVAIS, Romain HURET, Pauline PERETZ, Revue d’Histoire moderne et contemporaine,
janvier 2008.
*
« On
the possibility of an anticlerical campaign in the 1870s, see Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876
[and] L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
William A. PENISTON, Pederasts and Others – Urban Culture and
Sexual Identity in Nineteenth.
* * *
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L’HONNEUR PROFESSIONNEL
D’UN BOURREAU
HOMOSEXUEL EN 1847
suivi de :
L’HONNEUR SUICIDÉ
D’UN GÉNÉRAL
HOMOSEXUEL EN 1903
et de :
L’HONNEUR ASSASSINÉ
D’UN HOMOSEXUEL ORDINAIRE
EN 1909
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Tre casi di cronaca avvenuti a Parigi [...]. Tutti i casi sono accompagnati da
un’abbondante rassegna stampa, commentata dall’autore (un avvocato) che addita
nel suo commento pregiudizi e abusi del sistema giudiziario dell’epoca. »
« Il primo è lo scandalo che pose fine alla carriera di Henry Clément Sanson [...],
ultimo boia parigino di una dinastia che tramondò il “mestiere” per tre
secoli, ed assieme a lui a quella del suo compagno di bisbocce e forse amante M.
Martin du Nord, ministro [...], dimissionario di gran fretta per “motivi di
salute” nel 1847 e morto (probabilmente suicida) poco dopo. I primi tre capitoli
ricostruiscono lo scandalo, per mezzo di memorie, epistolari, diari, articoli di
giornale eccetera [...]. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
*
« [...] pour des hommes condamnés à mort pour des crimes ou délits graves,
lhomosexualité, qui ne constitue pas en elle-même la raison des condamnations,
est un facteur aggravant. Dans son ouvrage LHonneur professionnel dun
bourreau homosexuel en 1847, Christian Gury fait [ainsi] référence à deux
affaires, illustrations de lamalgame entre crime et homosexualité. »
Thierry PASTORELLO, Sodome à Paris. –
Fin XVIIIe - milieu XIXe siècle : lhomosexalité masculine en construction,
thèse,
Paris VII, 2009.
*
« Gury, [in] L'Honneur professionnel d'un bourreau
homosexuel en 1847, [relates that there] were eighteen applicants for the
job of executioner after [the] dismissal [of Sanson]. »
James MORTON, The First Detective : The Life and Revolutionary Times of
Vidocq.
* * *
« Sir Hector Mac Donald, très haute autorité de l’armée britanique, se suicide à
l’Hôtel Regina à Paris en 1903, suite à des accusations de relations
sexuelles qu’il aurait eues avec de jeunes hommes originaires de Ceylan, colonie
britanique au Sud de l’Inde. Voir sur cette affaire : Christian Gury, L’Honneur professionnel d’un boureau [...] suivi de
L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903. »
Régis REVENIN, Homosexualié et Prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
*
« Gury has documented the French response to the [...]
suicide in a Paris hotel room of Sir Hector Macdonald, one of the most visible
figures of British imperial rule, after he had been accused of having sexual
relations with young native men in Ceylon. »
Michaël L. WILSON, dans Homosexuality in French History and Culture.
*
« [...]
raccontano del suicidio, in un albergo di Parigi, del generale Hector MacDonald
(1853-1903), sorpreso a Ceylon [...] mentre masturbava alcuni ragazzini indigeni.
Gury dimostra che la differente sorte sua (morto disonorato) e quella d’un altro
celebre omosessuale e generale imperialista inglese, Cecil Rhodes (1853-1902,
morte onorato) si deve anche al fatto che MacDonald era un outsider, di
origini contadine. L’establishment militare, interamente in mano ai
nobili, non fece nulla per “coprirlo”, ed anzi lo spinse al suicidio come
soluzione più pratica per tutti. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
*
« Gury
provides a sympathetic account and also underlines the interest of the French
press in the incident. »
Robert ALDRICH, Cultural Encounters and Homoeroticism in Sri Lanka.
*
[Pour un ajout à « l’affaire
Macdonald », voir : le chapitre I de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
* * *
« Infine, [...] raccontano dell’assassinio dell’avvocato [...] Fleutot
(1857-1907) per mano d’un giovane protituto sbandato. In appendice, [...] il
racconto romanzesco della morte di due travestiti. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
*
[Pour un ajout à « l’affaire
Fleutot », voir : les chapitres IV et V de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
* * *
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L’HONNEUR PIÉTINÉ
D’UN DOMESTIQUE
HOMOSEXUEL EN 1909
Sur Gide et “Corydon”
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« En février et juin 1909, Gide suit avec grand intérêt les deux PROCÈS
RENARD [...] ―
qu’on a pu qualifier d’“affaire Dreyfus de l’homosexualité”
[...]. [La formule est de] Christian Gury, [dans] L’Honneur piétiné d’un
domestique homosexuel en 1909. »
Alain GOULET, Les “Corydon” d’André Gide.
*
« […] le juriste Christian Gury a décrit les dessous de l’“affaire Renard” […] qui aurait donné à André Gide le déclic pour écrire […] Corydon […] considère qu’il
s’agit de l’“affaire Dreyfus de l’homosexualité” : le domestique […] accusé du meurtre
de son maître […] en raison de son homosexualité [seulement] […] et condamné au bagne ».
Régis REVENIN, Homosexualité et prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
*
« Selon Christian Gury, le procès Renard de 1909 est le procès qui a déclenché l’idée de Corydon. [...] Gide fut très attentif à ce procès [...] Christian
Gury,
dans son livre, L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel, considère qu’il s’agit de l’affaire Dreyfus de l’homosexualité :
le domestique Renard est accusé du meurtre de son maître [...] en raison de son homosexualité [...] et condamné au bagne sur une présomption de crime.
“De la même façon que le capitaine Dreyfus n’était coupable que d’être juif, le maître d’hôtel Pierre Renard n’était coupable que d’être homosexuel. Dreyfus était le traître,
forcément le traître, puisqu’il était juif; Renard était l’assassin, forcément
l’assassin, puisqu’il était homosexuel”. »
Mme Chahira Abdallah ELSOKATI,
André Gide au miroir de la critique : “Corydon” entre œuvre et manifeste,
thèse, Paris-Est-Créteil, 2011.
*
« Gide reproche à Bazalgette [...] la “normalisation” de
Whitman en hétérosexuel [quand le] nom de Whitman [...] agit alors dans les
milieux homosexuels comme un mot de passe [et que], en 1909, année de [la
publication de la traduction de Feuilles d'herbe par] Bazalgette, a lieu
le procès Pierre Renard, “une affaire Dreyfus homosexuelle” selon
Christian Gury, [laquelle déclenchera] l'idée de la rédaction de Corydon. »
Alexis BUFFET, Imaginaires de l'Amérique :
les écrivains français et les États-Unis dans l'entre-deux guerres.
*
« La thèse de l’accusation
reposait sur l’idée que Renard avait tué son employeur, en s’aidant d’un complice
[...], parce que M. Auguste Rémy, ayant découvert les relations particulières
entre son maître d’hôtel et son jeune neveu, avait décidé de séparer l’amant et
l’éromène en congédiant le premier et en éloignant le second dans un lycée de
province. Sur cette affaire cf. Christian Gury ― L’Honneur piétiné d’un
domestique homosexuel en 1909. »
Jean-Claude FÉRAY, note à l’édition d’Edward I. PRIME-STEVENSON,
Du Similisexualisme dans les armées et de la prostitution homosexuelle
(militaire et civile) à la Belle Époque.
*
« […] l’autore
ricostruisce il processo di Pierre Renard [...]. Come opportunamente nota Gury :
“L’affaire Renard, c’est
‘une affaire Dreyfus’ homosexuelle [...], une affaire
Dreyfus qui n’a pas mobilisé les intellectuels, Gide bien seul et rédigeant son
Corydon en cachette”. Gury mostra in effetti come fosse stata
l’indignazione per lo smaccato pregiudizio dimostrato da avvocati, guidici,
giurati, ad avere messo in moto in André Gide la scrittura del Corydon. »
Giovanni DALL’ORTO, site CulturaGay.it.
*
« Renard fut accusé sans preuve [...]. La principale charge
retenue contre lui fut son homosexualité [...]. Gide fut très attentif à ce
procès qui joua un rôle dans la mise en chantier de Corydon. Mais,
reculant devant la publication de son livre, Gide put se reprocher ― à juste
titre ― de ne pas avoir été le Zola de l’affaire Renard. Voir à ce sujet :
Christian Gury, L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909. »
Mirande LUCIEN, note au «
Dossier Akademos » en suite à la réédition d’ Ainsi chantait
Marsyas d’ADELSWÄRD-FERSEN.
*
« Dans LHonneur piétiné [...],
Christian Gury compare ce drame à laffaire Dreyfus [...]. Le juriste Numa
Prætorius abonde dans ce sens, car pour lui, “ce qui a persuadé le jury
populaire [fut] la haine aveugle et la réaction instinctive contre l'anomalie
sexuelle [...]”. »
Ian GEAY, «
L'arnarchie [...] dans la revue Akademos », dans Akademos-Mode demploi
(collectif).
*
« Pour Pierre
[Klossowski], secrétaire d’André Gide, la question des passions, du masculin et
du féminin, a pris une importance capitale dès qu’il a lu les épreuves de Corydon.
[...] Gide a rédigé un manifeste de l’amour homosexuel, sous l’impulsion d’un
procès récemment venu devant les tribunaux. [...]
L’affaire Renard [...] est relatée par Christian Gury, L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909. »
Sarah WILSON, dans Pierre Klossowski – Tableaux vivants, catalogue de
l’exposition de 2007 au Centre Pompidou.
*
[Pour des ajouts à « l’affaire Renard », voir : les
chapitres II et III de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
* * *
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L’HONNEUR RETROUVÉ
D’UN OFFICIER
HOMOSEXUEL EN 1915
suivi de :
GRANDE GUERRE ET HOMOPHILIE
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« […] reltae “l’affaire de mœurs” qui se cache derrière le sacrifice viril de Robert d’Humières [l’un des
principaux modèles du Saint-Loup de Proust] […] mort “au champ
d’honneur”. La figure héroïque de Robert d’Humières n’en sort pas amoindrie, et Gury sait nous rendre
sensibles à cette vie brisée, comme il l’a fait pour chacun des autres personnages de sa grande fresque en sept tomes. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
*
« L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915
[expose comment] Robert d’Humières [...] officier de liaison près l’armée
britanique et démasqué dans sa sexualité, [...] sacrifie au code de l’honneur ―
de la virilité ? ― en se faisant tuer à la première attaque [...], alternative à
l’humiliation du conseil de guerre et rachat en quelque sorte de la conscience
de la faute par le sang et la mort ».
Jean-Yves LE NAOUR, Misères et Tourments de la chair durant la Grande Guerre.
*
« Christian Gury, [dans] L’Honneur retrouvé d’un
officier homosexuel en 1915 [raconte] le destin de Robert d’Humières,
écrivain et officier de l’armée française, travaillant avec l’armée britanique,
qui, pour avoir eu des relations sexuelles [...] avec un soldat hindou, a préféré
aller mourir au champ de bataille plutôt que de passer devant un conseil de
guerre. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris –
1870-1918.
*
« Robert
d'Humières (1868-1915), homme de lettres, directeur de théâtre [...]. [Sur sa]
fin [...] mourir au champ d'honneur plutôt que sur le ban de l'infamie [voir
:] Christian Gury, L'Honneur retrouvé d'un officier homosexuel en 1915. »
Patrick CARDON, note à la réédition de WILLY, Le Troisème Sexe.
*
« Christian Gury, dans son livre L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915, expose en détail la situation,
traitant en particulier [...] de la question de l’honneur.»
Yvan QUINTIN, au dossier de la réédition des Lettres volées de Robert d’HUMIèRES.
*
« Regarding
the career of Robert dHumières, author of the scenario for Florent
Schmitt, Salomé, who whas ordered to sacrifice himself in an attack at the front
or face dishonor and court-martial, see Christian Gury, LHonneur
retrouvé dun officier homosexuel en 1915. »
Glenn WATKINS, Proof Through the Night : Music and the Great War.
*
« [Sur]
sa mort [...], selon les proustologues lune de celles qui auraient inspiré
la mort de Saint-Loup dans la Recherche du temps perdu [...], Christian
Gury, dans LHonneur retrouvé [...], a apporté de vraisemblables
lueurs. Elles sont de nature à justifier [tel] commentaire allusif de Proust
dans une lettre [sur les véritables] “sources de l'héroïsme [...].” Robert dHumières
a manifestement [aussi], comme la bien vu Gury, inspiré le personnage [de
L'Exilé de Capri, de Roger Peyrefitte], fictif mais relativement
transparent, du vicomte Robert de Tournel, “ex-officier de cavalerie” et “éternel
voyageur” soucieux de satisfaire ainsi l“explosion de [ses] passions”
[...]. »
Jacques DUPONT, article «Humières» du Dictionnaire Colette.
*
« [...] dans la recherche rigoureuse et respectueuse autour de la personnalité de Robert d’Humières,
il y a bien un avant Gury et un après Gury. [...] Sans [les travaux de départ de] Gury [...], nous n’aurions pas pu éclairer
des lueurs nécessaires la réédition de ce roman et la publication des lettres inédites de Robert d’Humières à Colette .»
Pierre LACROIX, au dossier de la réédition des Lettres volées de Robert d’HUMIèRES.
* * *
« Dans
l'ouvrage de Christian Gury [...], cette déclaration d'importance : “La Grande
Guerre fut, plus que d'autres, une horreur. Or elle aurait probablement été
évitée si des hétérosexuels bellicistes n'étaient pas venus déranger la chaîne
de sympathic et d'attouchements unissant, au plus haut niveau, les uranistes de
France et ceux d'Allemagne, des diplomates français et homosexuels ayant à cœur
d'insinuer pacifisme et francophilie dans les cercles aristocratiques
d'Outre-Rhin.” [...] Jamais je n'aurais pu imaginer, avant de lire Christian
Gury, qu'une hécatombe tenait à des histoires de fesses. Et, pourtant, le doute
ne semble pas permis. [...] L'intolérance a tué la paix [...]. »
Jean-Michel AUXIèTRE,
L'Homosexualité au front durant la Grande Guerre – Le témoignage
dérangeant du caporal Moret.
*
« “[...] l'excellent ouvrage de Christian Gury [...] a
servi de base à mon argumentation” [nous déclare Jean-Michel Auxiètre]. C'est
dans [cet] ouvrage que l'écrivain creusois a découvert [l'importance de]
l'homosexualité [pendant la Grande Guerre, au front, et l'histoire de] Robert
d'Humières qui, lui, lava son honneur en se faisant tuer volontairement au
combat, sur le conseil de ses supérieurs hiérarchiques. “J'ai imaginé alors une
correspondance fictive entre le lieutenant d'Humières et le caporal Moret
[explique Jean-Michel Auxiètre].” »
La Montagne.
* * *
« De nombreux écrivains
[...] ont décrit les rapports sexués ou sexuels que les hommes entretenaient
avec l’univers guerrier. “On cueille à foison [, dans la littérature de la
Grande Guerre, des appréciations sur] le physique, le corps, les détails du
corps des copains”, écrit Christian Gury. »
Luc CAPDEVILA, François ROUQUET, Fabrice VIRGILI, Danièle VOLDMAN, Sexes, genre et guerres.
*
« [...]
la guerre de 1914-1918, en bouclant les hommes dans un univers exclusivement
masculin, en les confinant pendant de longs mois dans les tranchées et dans les
cagnats, en les rapprochant dans des situations de péril extrême, avait été un
terroir propice à la diffusion de pratiques ou d’amitiés homosexuelles. [...]
Voir sur ce sujet Christian Gury, Grande Guerre et Homophilie. »
Patrick BUISSON, 1940-1945, Années érotiques.
*
« For
Mgr Baudrillart, rector of the Institut Catholique de Paris, the sexual
behaviour of Allied troops was a regular concern. He noted in March 1916 : “On
évacue beaucoup d'écoles de l'Artois : l'immoralité des Anglais est telle qu'il
y a beaucoup à craindre pour les enfants”. In August, he argued that in Amiens
promiscuity and prostitution was life and that “Les Anglais dépassent
tout en fait de débauches” [as quoted by] Christian Gury, [in] Grande Guerre
et Homophilie.»
Joshua COCKBURN, Attitudes to Gender and Race in France during World War One, thèse, University of Wales, 2005.
*
« Comme
l’écrit le juriste et historien Christian Gury [dans Grande Guerre et
Homophilie], “le service militaire vise au dressage des mâles et les rites
d’intégration tournent autour de la conjuration de l’inversion [...]. Aux bords
de l’orgie homosexuelle, sur fond de plaisanteries obscènes, la caserne cultive
les situations équivoques, des brutalités quasi homosexuelles en public [et]
légitimées par la tradition ayant valeur d’exorcisme, l’authentique amour
homosexuel ridiculisé par ricochet.” Voilà ce qu’a dû vivre Albert [le
personnage du livre, originaire d’Algérie, quand] Christian Gury [rapporte
également] que “les Maghrébins arrivent précédés de
rumeurs de pédérastie coloniale”. Il [le héros de l’enquête] est peut-être victime lui aussi de ces
insinuations... »
Brigitte BENKEMOUN, Albert le Magnifique.
* * *
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L’HONNEUR RATATINÉ
D’UNE ATHLÈTE LESBIENNE EN 1930
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Le cas de Violette Morris illustre parfaitement ce phénomène social [du malaise suscité par la présence de “garçonnes” dans le monde du sport]
[...]. Lors des débuts de sa préparation physique en vue des Jeux olympiques de 1928 [...], son renouvellement de licence est refusé par la Fédération française sportive féminine.
Le motif invoqué par la fédération est l’atteinte aux bonnes mœurs, soit le port du costume masculin (Gury, 1999). »
Anthony METTE, Les Homos sortent du vestiaire ! – La Fin du tabou de l’homosexualité dans le sport ?
*
« “Atteinte dans sa chair par une sanction disproportionnée, maximale, [...]
désespérée plus encore qu’écœurée, meurtrie au plus profond
d’elle-même, tuée, Violette Morris répond à la mort sportive qu’on
lui inflige par le suicide radical de sa féminité”, écrit son biographe,
Christian Gury, qui y voit un geste masochiste, d’auto-punition [, s’agissant
d’une] mastectomie complète [...]. Très justement, Christian Gury voit dans
cette affaire le choc de deux conceptions du sport féminin, “aimable passe-temps
pour comtesses et jeunes filles” d’un côté, “recherche radicale du dépassement
de soi”, pulvérisant au profit du seul sport les notions d’“élégance” et de “bon
goût” de l’autre. »
Christine BARD, Une histoire politique du
pantalon.
*
« Violette Morris, [...] una mastectomia completa, [...] su biógrafo Christian
Gury afirmaba que fue una renuncia a su feminidad tras ser apartada de su
carrera por las federaciones deportivas. »
Fernando DIAZ DE QUIJANO, El Cultural (El Mundo).
*
« Christian Gury offers [an] interpretation, stating that
she underwent the surgery in defiance of the French sporting elite, whose judgment
she found intolerable and suffocating. Gury even quotes her as saying, “Since
they are cutting me from the world of sportives and guillotining
me, I myself will cut off the symbol of my femininity”. »
Kelly Ricciardi COLVIN, Gender and French Identity after the Second World War.
*
« [...]
les excès relayés par la presse de quelque exubérance féminine ne manquent pas
de former des contre-modèles [...]. Violette Morris défraye la chronique. La
championne “revendique le mélange et l’inversion des genres”, elle “casse les
clichés de la représentation sociale de la femme, forcément douce et tendre,
faible, pudique et résignée en face d’un homme ayant le monopole de la force
physique” [...] histoire extraordinaire, “saccage maximal des stéréotypes
culturels” [aux mots de Christian] Gury, [dans] L’Honneur ratatiné d’une
athlète lesbienne en 1930. »
Laurence MUNOZ, dans Sport et Genre, volume 3.
*
« [Au contraire de Marie-Thérèse Eyquem, qui] ne revendique pas son homosexualité,
mais la vit librement, sans secret [...] Violette Morris [...], championne dans
diverses activités, comme le football ou l’athlétisme, s’habille fréquemment en
homme et affiche sa bisexualité. Son attitude lui vaut d’être radiée de la FFSF
en 1927. Elle proteste et tente de faire annuler sa radiation par une décision
de justice. [...] le jugement confirme son expulsion, mettant en avant
l’influence néfaste de son comportement sur la jeunesse. [...] [Voir, pour
les argument échangés lors du procès :] Christian
Gury, L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930 [...]. »
Florys CASTAN-VICENTE, Marie-Thérèse Eyquem –
Du sport à la politique, parcours d’une féministe.
*
« Le sport homosexuel, jusqu'aux gay games,
instaure un vécu moins masculinisé mais tout autant agenré des pratiques
sportives. [...] [Idée à réfléchir, par exemple, à partir du cas de l'héroine
de]
L'Honneur ratatiné d'une athlète lesbienne en 1930 [...]. »
Bernard ANDRIEU, « L'Homme
enceint(e). Une violence du genre ou un genre de violence ? », dans Violences
sur le corps de la femme. – Aspects juridiques,culturels et éthiques
(collectif).
*
« Femme qui court [une vie romancée de
Violette Morris] naurait pu être écrit sans lapport [...] des
auteurs qui ont nourri mon travail [dont :] Christian Gury [...]. »
Gérard de CORTANZE, Femme qui court.
*
[Sur un autre
épisode de la vie de Violette Morris, voir : La Péniche sanglante (Violette
Morris - Cocteau - Modiano), de Christian Gury, éditions Non Lieu.]
* * *
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L’HONNEUR FLÉTRI
D’UN ÉVêQUE
HOMOSEXUEL EN 1937
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Mgr
Marcadé, évêque de Laval, qualifié d’“inverti homosexuel” [...]. Plus on brime
ses tendances, plus on les expose à des dangers [...]. “L’homosexualité,
refoulée, par contrainte sociale, conduit donc à la faute. Double vie et
perturbation de l’identité mènent à des prises de risque et à des basculements
de l’existence” [lit-on, dans] L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en
1937. »
Bernard DUVERT, Rose soutane.
*
« Mgr Marcadé [...] à Saumur [...] est arrêté par la police après une
dénonciation : son comportement avait laissé croire à un garçon d’hôtel qu’il
était un voleur déguisé en prêtre et faisant des sollicitations homosexuelles.
Reconnu évêque, relâché après avoir été entendu par un procureur auquel il avoue
des passions homosexuelles [...], il revient à Laval [...], il annonce son
retrait pour causes médicales [...]. Sources et études : [...] Gury, L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937. »
Paul AIRIAU, dans le Dictionnaire des Évêques de France au XXe siècle.
*
« Jean Lebrun s’intéresse […], dans Travaux Publics, aux rapports qu’a toujours
entretenu le clergé avec la sexualité […] plusieurs invités […] réagiront […] à
une interview de Christian Gury, auteur de L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel […]. Gestion par l’Eglise, l’Etat, la Presse, la Franc-Maçonnerie […] de la
démission forcée de Mgr Marcadé, évêque de Laval. »
France-Culture.com, émission du 1er décembre 2005.
*
« As Christian Gury reports [in
L'Honneur flétri d'un évêque homosexuel en 1937], in the wake of their
triumphant tours of Canada and the United States in the early 1930s, the Petits
Chanteurs [à la Croix de bois, directed by Mgr Maillet] developed a significant
gay following in France. »
Christopher MOORE and Philip PURVIS, Music and Camp.
*
[Pour des ajouts à « l’affaire
Marcadé », voir : les chapitres XII et XIII de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
* * *
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Le Déshonneur des Homosexuels – Histoire d’une répression
Sept volumes. Des ouvrages de Christian GURY.
Publiés par les éditions KIMÉ.
Sur L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 :
« [...] un livre bourré d’informations prises aux meilleures sources […] livre de science et non pas un recueil d’anecdotes graveleuses […]
concerne les sciences morales et politiques ».
Bâtonnier DAMIEN, Revue [de l’Académie] des Sciences morales et politiques,
compte rendu de la séance du 7 juin 1999.
*
Sur L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 :
« Les militaires dont l’homosexualité était connue n’étaient [cependant] pas vus comme à
risque [lorsque survint l’affaire Dreyfus] ― il n’est pas fait mention
d’espionnage [par exemple] dans l’affaire Voyer [...], cf Christian Gury,
L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
Pierre GERVAIS, Romain HURET, Pauline PERETZ,
Revue d’Histoire moderne et contemporaine, janvier 2008.
*
Sur L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847 suivi de : L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903 [...] :
« Gury has documented the French response to the [...] suicide in a Paris hotel room of Sir Hector Macdonald, one of the most visible figures of British imperial rule, after he had been accused of having sexual relations with young native men in Ceylan. »
Michaël L. WILSON, dans Homosexuality in French History and Culture.
*
Sur L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909 :
« […] décrit les dessous de l’“affaire Renard” […] qui aurait donné à André Gide le déclic pour écrire […] Corydon […] considère qu’il
s’agit de l’“affaire Dreyfus de l’homosexualité” : le domestique […] accusé du meurtre
de son maître […] en raison de son homosexualité [seulement] […] et condamné au bagne ».
Régis REVENIN, Homosexualité et prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
*
Sur L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 :
« […] relate “l’affaire de mœurs” qui se cache derrière le sacrifice viril de Robert d’Humières [l’un des
principaux modèles du Saint-Loup de Proust] […] mort “au champ
d’honneur”. La figure héroïque de Robert d’Humières n’en sort pas amoindrie, et Gury sait nous rendre
sensibles à cette vie brisée, comme il l’a fait pour chacun des autres personnages de sa grande fresque en sept tomes. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
*
Sur L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930 :
« Très justement, Christian
Gury voit dans cette affaire le choc de deux conceptions du sport féminin,
“aimable passe-temps pour comtesses et jeunes filles” d’un côté, “recherche
radicale du dépassement de soi”, pulvérisant au profit du seul sport les notions
d’“élégance” et de “bon goût” de l’autre. »
Christine BARD, Une histoire politique du pantalon.
*
Sur L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937 :
« Jean Lebrun s’intéresse […], dans Travaux Publics, aux rapports qu’a toujours
entretenu le clergé avec la sexualité […] plusieurs invités […] réagiront […] à
une interview de Christian Gury, auteur de L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel […].
Gestion par l’Eglise, l’Etat, la Presse, la Franc-Maçonnerie […] de la démission forcée de Mgr Marcadé, évêque de Laval ».
France-Culture.com, émission du 1er décembre 2005.
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LE POÈTE ÉTRANGLÉ
Préludes au pré-surréalisme,
au «groupe de Nantes» et à la mort de Jacques Vaché
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« [...] ouvrage érudit mais d’une lecture attrayante, utile à qui s’intéresse
aux rapports entre Nantes et le surréalisme [...] s’intéresse à Paul Barreau
[dit Roba] et
à Francis Latouche, deux jeunes poètes nantais, tous deux homosexuels, partis à
Paris où ils meurent tragiquement en 1910 et en 1913. Le premier, étranglé dans
sa chambre, probablement à l’issue d’une séance sado-masochiste; le second
écrasé par un autobus. [...] la mort étrange de Barreau jette des lumières sur
[...] les rapports de Breton et de Vaché [...] l’homophobie tenace d’André
Breton [...]. »
Thierry GUIDET, Place Publique-Nantes.
*
« [Vont]
trouver une mort violente, dans un parfum de scandale [, deux] auteurs [...]
exaltant la drogue et l’homosexualité [...]. Dans un livre érudit au style alerte
et
aux rapprochements audacieux, Christian Gury retrace le parcours de ces jeunes
gens d’“honorables familles nantaises” et le contexte de leur disparition. »
Pierre DAGUET, Les Nouvelles de Loire-Atlantique.
*
« [...]
cet ouvrage est une réussite dans la révélation de deux auteurs nantais
tombés dans l’oubli [...]. Poètes de l’homosexualité, ils connaissent tous deux
une fin tragique [...]. Véritable enquête littéraire, le travail de Christian
Gury révèle les destins croisés de Roba et Latouche par une lecture
transversale de leurs œuvres et une investigation minutieuse dans la presse de
l’époque [...] permet de faire sortir de l’ombre ces deux maudits nantais. »
Thomas GUILLEMIN, site everyoneweb.fr/jackdenantes.
*
« [...] les poètes méconnus Paul Barreau et Francis Latouche, comme
l’inspirateur du surréalisme Jacques Vaché, ont en commun d’avoir fréquenté le
lycée de Nantes et d’avoir connu une mort plus qu’étrange, ― sinon surréaliste,
au sens trivial du mot. [...] [Le] véritable fil conducteur [du livre] est
l’homosexualité des protagonistes ― celle soigneusement refoulée d’André Breton
comprise. [...] nous fait découvrir entre autres une sorte de comète
étincelante, un personnage hautement romanesque : Paul Barreau (1887-1910), mort
à vingt-deux ans [...] dans ce qui a toutes les apparences d’un jeu sexuel
sado-masochiste, à trois, qui a mal tourné [...]. Ce qui donne un caractère
extraordinaire à la vie fulgurante de ce poète étranglé tient à la
perspicacité de son éditeur, [...] qui fut aussi l’éditeur des premiers vers de
François Mauriac et [...] publia [...] un manuscrit inachevé du jeune poète,
lequel éclaire la vie et la mort singulières de son auteur d’une lumière
éblouissante et très littéraire. Titre du manuscrit, dont le héros, qui a tout
renié, “sauf le plaisir”, veut vivre une vie exaltée, “courte mais pleine”:
Une morale personnelle. [...] Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir
les autres pépites de cet essai étonnant. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
*
« [...]
une exploration précise et sans concessions de ce prélude au surréalisme [...]
analyse érudite et subtile, étayée de nombreuses références ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
*
« D’après Christian Gury, Vaché [dans sa lettre du 5 juillet
1916 à André Breton, en laquelle il se voit, sous l’empire de lopium, “se transformer en
androgyne ailé”] se fait lécho d'un poème “Sonnet pour l'androgyne” où
le Nantais scandaleux Francis Latouche (1885-1913) témoigne de sa fascination
pour les “androgynes ailés” qui désignent la communauté homosexuelle. »
Patrice ALLAIN et Thomas GUILLEMIN, note à lédition
intégrale des Lettres de guerre de Jacques VACHÉ.
*
« Gury [...] va beaucoup plus loin [que d’autres] “du côté de Sodome” [...] [pointe l’] “étrange homophobie” [d’André Breton]
qu’il qualifie d’ailleurs d’“homosexuel refoulé” [...] va jusqu’à suggérer [...] qu’il ne serait pas étonnant [que] [...],
capable de transformer une partouze homosexuelle en suicide collectif, un manipulateur aussi cynique que Vaché, n’ait eu aucun
mal à éblouir un “benêt” aussi naïf que Breton ».
Dominique RABOURDIN, La Nouvelle Quizaine littéraire.
*
[Pour un ajout à « l’affaire Barreau-Roba », voir : le chapitre VI de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
* * *
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ARAGON LE PARISIEN DE PORT-BAIL
par
Christian GURY
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Éditions NON LIEU
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« L’auteur propose un parcours dans l’ensemble de l’œuvre d’Aragon. Il débusque
dans [nombre de] textes poétiques ou romanesques d’Aragon, toutes les références,
non seulement à [...] Port-Bail, mais aussi aux vacances du jeune Aragon (ou de
ses personnages) au bord de la mer ou ailleurs. Il recrée ainsi l’univers des
villégiateurs de la Belle Époque, [...] les distractions qu’Aragon [...] a pu
connaître à Port-Bail, notamment les bains de mer, la pêche aux crevettes
(évoquée dans Le Mentir-Vrai). Il lit de près les chapitres consacrés aux
Felzer, qui se retrouvent à Port-Bail après le 22 septembre 1939 (chapitres
[...] des Communistes). De nombreux auteurs sont cités, à commencer par
Barbey d’Aurevilly (Le Chevalier des Touches est en partie portbaillais)
et Hugo (exilé à Guernesey, en face de Port-Bail) [...]. On est étonné de la
densité littéraire d’un tel lieu [...] s’appuie avec précision sur de nombreuses
études de chercheurs [...] ouvrage sérieusement documenté [...] ».
Corinne GRENOUILLET, directrice de Recherches croisées Aragon / Elsa Triolet, sur le site ERITA – Université de Strasbourg.
*
« Christian Gury s’intéresse à [...] la référence à la station balnéaire de
Port-Bail dans l’œuvre d’Aragon [...] à expliquer la réalité qu’Aragon pouvait
avoir en tête au moment où il transformait cette même réalité pour créer un
roman. Christian Gury fait ainsi sans cesse un va-et-vient entre les passages
consacrés à Port-Bail chez Aragon et tout un ensemble de documents qui vont de
la carte postale à l’étude historique ou au prix des hôtels balnéaires à la
Belle Époque. Il s’agit en effet de mettre en relation une réalité recréée par
Gury pour le lecteur et ses échos qui nous parviennent chez Aragon. En
ce sens, cet essai permet de mieux appréhender le travail de composition de
l’écrivain en étudiant la cristallisation littéraire autour d’un pilotis de son
œuvre. L’étude est tout à fait plaisante [...]. »
Amélie LE COZANNET, Faites entrer l’infini, revue de la Société
des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet.
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« L’été de ses onze ans, en 1909, Louis Aragon passe en famille ses vacances à Port-Bail.
Il évoque ce séjour dans plusieurs de ses livres: Le Paysan de Paris, Les Communistes, Les Cloches de Bâle et Le Mentir-vrai.
Or, si dans ce port de la Manche on a salué la venue de Hugo ou de Barbey, nul jusqu’alors n’avait rappelé celle d’Aragon.
[...] Cette reconstitution des vacances du poète aboutit également à reconstituer la station balnéaire à la Belle époque:
la petite ville, ses plages, ses loisirs, comment les estivants y parvenaient, y séjournaient etc.
Un ouvrage en forme d’enquête bien documentée qui nous éclaire sur Aragon et nous replonge dans la Normandie que nous aimons. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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« Aragon [...] sa famille, de condition modeste, passait des vacances à la mer, dans des stations peu huppées comme Port-Bail (Manche).
[...] L’auteur [...] analyse les liens entre Aragon et cette station balnéaire du Cotentin, et plus largement le goût de l’écrivain pour les stations du bord de mer. »
Jean-Luc LE ROUX, Le Télégramme.
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L’ÉTRANGE JEAN DE BONNEFON
ou :
Le Journalisme à l’estomac
par
Christian GURY
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Éditions EROSONYX
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« Christian Gury s’est penché sur les aventures [...] de ce personnage haut en
couleur [et] excentrique [...]. “Son nom est tombé dans l’oubli, mais à [la
Belle Époque] c’était quelqu’un de très connu [...] théâtral et excessif [...]”. »
Thibault ANDRIEUX, La Montagne.
*
« [Jean de Bonnefon fut un] dandy “rôdeur de Sodome” de cent quarante kilos et
dont le... poids dans la presse et le milieu mondain parisien sont l’un des
intérêts du livre. L’autre est de redonner vie à ce nobliau haut en couleur et
contradictoire (“catholique anticlérical” se définissait-il), auquel on ne peut
jamais totalement se fier... Cernée par de multiples témoignages (dont celui de
son dernier secrétaire Robert Desnos !), sa personnalité complexe enchante un
lecteur qui, délicieusement, n’arrivera jamais à se faire une idée exacte du
bonhomme : une gourmandise. »
Éric GARNIER, chronique d’Homomicro et site Yagg.
*
« Jean
de Bonnefon (1866-1928), [...] journaliste parisien spécialiste des questions
religieuses, auteur notamment de La Ménagerie du Vatican en 1906 était un
personnage original dont l’influence ne fut pas négligeable en 1905 lors de la
loi de séparation de l’Église et de l’État. Dans le sillage de Barbey
d’Aurevilly, dont il savait épouser le style, ses critiques frôlaient la
provocation et pouvaient être redoutées. Christian Gury, dans cet essai
biographique, nous en brosse un saisissant portrait, en soulevant les masques sous
lesquels l’écrivain polémiste dissimulait les mystères de sa vie. L’enquête,
étayée d’une multitude de témoignages et de citations, [...] nous présente avec
humour un personnage ambivalent, non dénué de talent, surnommé cardinal des lettres,
qui a marqué son temps. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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« [...] étude fort documentée, [...] qui nous
plonge au cœur des joutes épistolaires, verbales ou journalistiques du
début du XXe siècle [et] nous montre un Bonnefon complexe, véritable Janus ».
La Lettre du Veinazès.
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« L’Étrange Jean de Bonnefon [...] apporte une lumière et une
couleur saisissantes sur le polémiste né à Aurillac, non seulement sur sa vie
parisienne, mais aussi sur son mandat de maire de Calvinet de 1908 à 1928. »
La Montagne.
*
« [...]
la participation [du poète Henri] Bouvelet à Akademos na rien pour
surprendre. Le jeune homme sappuie depuis ses débuts sur un réseau
homosexuel [...]. Jean de Bonnefon, qui introduit Bouvelet au Gil Blas,
est lui aussi un “rôdeur de Sodome”, selon les mots de Christian Gury. Il en va
de même pour Jean Cocteau et Maurice Rostand [...]. »
Wendy PRIN-CONTI, « Certains dentre eux : portrait dune
jeunesse homosexuelle foudroyée. A propos de Henri Bouvelet [...] », dans
Akademos–Mode demploi (collectif).
*
« Kouzmine,
poète dandy, [fut un] “rôdeur de Sodome” déclaré [...]. Nous empruntons la
formule à Christian Gury, dans L’Étrange Jean de Bonnefon. »
Pierre LACROIX, postface à Nikolaï KOUZMINE, La Truite rompt la glace.
* * *
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L’EXTRAVAGANT
MAURICE ROSTAND
Un ami de Proust
et de Cocteau
par
Christian GURY
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Éditions KIMÉ
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« Maurice
Rostand (que Christian Gury a justement décrit comme “l’œuvre la plus curieuse
de son père”) [...] ».
Histoires littéraires.
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« Maurice Rostand [...] fut, sous la IIIe République, la tête de Turc favorite des
chansonniers et des caricaturistes [...]. Une époque ressuscitée sous la plume
élégante et combien érudite de Christian Gury, époque burlesque où régnaient quelques folles [...]. »
Dominique NIDAS, Gazette du Palais.
*
« Voici un
ouvrage pétillant de tendresse malicieuse [...]. Maurice Rostand (1891-1968) y
apparaît dans l’ombre illustre de ses parents, extravagant, sensible et
sympathique. »
Claude LE ROY, Noréal.
*
« [De] la sensibilité kitsch des derniers auteurs décadents [...] Maurice Rostand
[...] avait influencé le jeune Cocteau en ce sens [à la démonstration de] Christian Gury ».
Bertrand du CHAMBON, Le Roman de Jean Cocteau.
*
« Maurice
Rostand, l’extravagant Maurice Rostand, pourrions-nous dire, suivant le
qualificatif que lui attribue Christian Gury, rare biographe du fils aîné d’Edmond
Rostand. [...] Et si, toujours suivant Gury, “... l’œuvre la plus
curieuse de l’auteur de Cyrano fut son premier fils”, lui dont l’œuvre
littéraire a si peu intéressé, mérite, en raison même de sa curiosité, une
attention particulière concernant ses textes qui dévoilent un engagement
pacifiste fort. »
Jean-Louis FISCHER, Les Rostand – La “Grande Guerre” (1914-1918).
*
« Maurice Rostand fut l’une des personnalités homosexuelles les plus en vue de
l’entre-deux guerres. Il est l’auteur de poèmes, de pièces de théâtre et de
nombreux romans [...]. Cf. Christian Gury, L’Extravagant Maurice Rostand. »
Patrick CARDON, note à la réédition de WILLY, Le Troisième Sexe.
*
« Sur l’œuvre et la vie de cet écrivain-dandy, se reporter à [...] L’Extravagant Maurice Rostand. »
Patrick DUBUIS, Emergence de l’homosexualité dans la littérature française.
* * *
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ARMAND ROBIN
ET
ANNE CAPRILE
Une amitié d’artistes
par
Christian GURY
suivi de :
VINGT-DEUX LETTRES INÉDITES
D’ARMAND ROBIN A ANNE CAPRILE
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Éditions NON LIEU
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« Anne Caprile, une comédienne disparue en 2013, a entretenu, dans les années
1950, une correspondance avec Armand Robin, célèbre poète anarchiste. Christian
Gury [étudie cette relation et en publie] les lettres. »
Jacques PESSIS, Le Figaro.
*
« Un
poète, une comédienne... Le premier anime des émissions poétiques, la seconde y
lit des poèmes. C’est ainsi que Armand Robin et Anne Caprile font
connaissance.[...] Cette amitié nous est présentée ici grâce à la plume bien
informée de Christian Gury à qui ont été confiées par sa destinataire une
vingtaine de lettres du poète à son interprète. C’est l’occasion pour l’auteur
de préciser le contexte d’une relation professionnelle et d’une amitié parfois
ambigüe [...]. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
*
« C'est
un dialogue plein de tendresse et de lucidité professionnelle que nous donne à
lire Christian Gury. Il est à plusieur niveaux : celui de la vieille dame [Anne
Caprile] avec la jeune comédienne [qu'elle fut], avec Christian Gury aussi, qui
l'interroge et la pousse aux précisions, analyses et confidences. Et [au travers
des lettres publiées dans le livre] on devine le dialogue avec Armand Robin,
bref dans sa durée mais intense [...]. Et on comprend vite que les motifs
professionnels des échanges mis en avant par Robin ne sont en vérité qu'un
prétexte pour les jeux de la séduction [...], c'est donc un peu un (vrai ?)
roman d'amour qui se déroule sous nos yeux [...]. Ces lettres et le témoignage
d'Anne Caprile rejoignent et confirment ce que nous connaissons par ailleurs
d'Armand Robin [...]. Mais on découvre aussi parfois un Armand Robin moins connu
: tendre avec les enfants, soucieux des autres, précautionneux, admiratif devant
le travail de sa partenaire, généreux dans son aide. »
Jean BESCOND, Spered Gouez.
*
« “Autour
d’Armand Robin” [...]. Cette émission [de Chroniques rebelles, animée
par Nicolas Mourer] est née du croisement d’un texte [Armand Robin et
Anne Caprile – Une amitié d’artistes], de la [...] redécouverte du poète
anarchiste, d’[...] Anne Caprile, qui lisait ses textes à la radio, et de lettres
retrouvées. Les courriers que présente Christian Gury dans [son] livre apportent
des éléments à la connaissance du poète libertaire. »
Programme de Radio Libertaire, en direct du
Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier d’octobre 2016.
*
[Sur Anne Caprile, voir aussi : De Vilar à Rossellini – L’Album d’Anne Caprile,
d’Aldric-Gury, éditions Plumes-Cerfs-Volants.]
* * *
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MUSELLI LÉPISTOLIER
Autour de soixante-dix lettres
inédites de Vincent Muselli à Mme Lehaut et
à quelques autres correspondants
par
Véronique BEAUSSILLON et Christian GURY
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Thierry SAJAT
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Bohème dans la vie, rêveur et maladroit, déconcerté par le quotidien, Vincent
Muselli pouvait compter sur des amis sûrs. Ainsi de Suzanne Lehaut, à qui
sont dédiés les poèmes De beaux enfants... et Témoignage.
Les lettres du poète révèlent sa connivence avec une bienfaitrice et mécène
discrète, son amitié non équivoque avec Mme Lehaut qualifiée par lui d« affection
fraternelle ».
Leur générosité grandie dans le culte de Romain Rolland, de la Poésie et des
Arts, lauteur des Douze Pas des Muses et sa confidente, – dont la
maison de La Charité-sur-Loire était accueillante aux écrivains et aux peintres,
– furent aussi des complices en philanthropie.
*
Véronique BEAUSSILLON, ancienne directrice départementale de lAction
sanitaire et sociale de lOrne, est la petite-fille de Mme Lehaut et la
filleule du poète Vincent Muselli.
Christian GURY, avocat honoraire à la
Cour d'appel de Paris et essayiste, est
l'auteur dune trentaine douvrages dhistoire littéraire et dune
étude sur Vincent Muselli.
* * *
« Véronique
Beaussillon ravive la mémoire de sa grand-mère, Suzanne Lehaut. Et cela grâce au
travail décriture avec Christian Gury, autour des échanges épistolaires que son aïeule
entretenait avec le poète français Vincent Muselli, dans la première moitié du
XXe siècle. »
Sylvie ANIBAL, Le Journal du Centre.
« Muselli l'Épistolier [...]. Poète relevant de la poésie classique
[...]. Il y a ainsi et cela sert la poésie quelques sortes de poètes qui sortent
leurs collègues de l'anonymat pour qu'ils ne sombrent pas tout à fait et c'est
heureux. »
Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie.
* * *
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L’HOMOSEXUEL ET LA LOI
par
Christian GURY
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Éditions de L’AIRE, 1981
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« [...] remarquable ouvrage ».
Michel VINCINEAU, La Débauche en droit et le droit à la débauche.
Editions de l’Université de Bruxelles.
*
« Mais il crut rêver en apercevant [à la vitrine d’une librairie du XVIe arrondissement] un ouvrage à couverture noire, où se détachait en blanc : “Christian Gury, L’Homosexuel et la Loi” […]. C’était, en langage judiciaire, un roman fleuve de l’amour interdit, une fresque médiévale, et cependant contemporaine des damnés de l’amour. »
Roger PEYREFITTE, L’Illustre Ecrivain.
*
« […] un ouvrage qui se lit comme un roman, tant abondent les anecdotes rédigées dans un style élégant et alerte […], ce volume constitue d’abord un traité sérieux et documenté sur les différents cas que peut présenter au praticien, tant civiliste que pénaliste, une clientèle aux goûts particuliers : divorce, garde d’enfants, adoption, outrage public à la pudeur, pédophilie, débauche et prostitution, presse et outrage aux bonnes mœurs, etc. Enfin, Me Gury analyse le comportement de l’homosexuel(le) face aux institutions sociales : la Police, la Justice, la Prison.[…] Pour que ce livre cesse d’être actuel, il faudrait que l’homosexualité elle-même cesse d’exister. »
Dominique NIDAS, La Vie judiciaire.
*
« Avec talent et probité, Maître Christian Gury pose le problème de l’homosexuel dans un ordre policé […] fait analysé […] avec objectivité et science. De ce chef, l’ouvrage intéresse le juriste, autant que le sociologue. »
Jean GUYENOT, Les Journaux judiciaires associés – Les Petites Affiches.
*
« […] dans le cadre européen […] des institutions internationales ont été amenées à s’interroger sur le sort des homosexuels et par leur action à en influencer l’évolution, tant il est vrai, comme souligne Christian Gury, que la situation de paix qui distingue ce continent “a favorisé l’élaboration d’un état d’esprit communautaire, ouvert à la défense tous azimuths des droits de l’homme et à la diffusion d’idées généreuses” ».
L’Homosexualité, rapport de la Promotion 1982 de l’Ecole Nationale de la Magistrature.
*
« Une date dans l’histoire de la lutte des homosexuels pour leur libération […]. L’Homosexuel et la Loi est le premier ouvrage jamais écrit où se trouvent réunis tous les aspects de la loi, civile et pénale, qui intéressent la vie des homosexuels et leurs activités.
Jusqu’à présent, on nous avait surtout entretenus des lois pénales [...]; mais
il est caractéristique que l’auteur ait voulu placer en tête, avec un total
imposant de [...] pages, ces problèmes de “vie quotidienne” qu’abordent bien
rarement les mouvements homophiles, et qu’ignorent trop souvent les homosexuels
eux-mêmes [...]. Cela est nouveau, et montre, mieux que cent discours,
l’évolution qui s’est produite dans les mœurs depuis dix ou quinze ans. Qu’on
puisse aujourd’hui, sans faire hurler au scandale, étudier les conséquences
juridiques de la vie commune de deux êtres de même sexe, permet d’espérer que,
demain ou après-demain, le légistateur se penchera à son tour sur ces
questions. […] J’ajouterai que ce livre, pétillant d’esprit et bourré d’érudition, se lit non seulement sans difficulté mais avec plaisir […]. Un livre qui instruit, qui distrait et qui éclaire. »
Marc DANIEL, Arcadie.
*
« La vie à deux sur le plan matériel […]. Sur ces questions difficiles, délicates, le livre […] de Maître Gury si documenté, si net, si intelligent, renseignera et permettra d’agir. »
André BAUDRY, La Condition des homosexuels.
*
« […] un véritable trésor où le lecteur pourra butiner à sa guise suivant ses caprices du moment. Oserais-je dire avoir souvent commencé, pour me mettre en appétit, par les notes, fort copieuses, grappillant ça et là tel fait divers saugrenu, tel jugement inattendu, telle opinion surprenante ! »
Alain SANZIO, Masques.
*
« […]
nest pas seulement un [...] recueil de codes, mais un livre plein danecdotes
et de renseignements précieux ».
Philippe LEIDER, Arcadie Lorraine-Alsace.
*
« […] une étude historique et juridique
de qualité que l’auteur a su nous présenter en termes simples et accessibles à
tous ».
David et Jonathan.
*
« Un
livre d’utilité publique. »
Bernard ZEIDLER, Gai Pied, octobre 1981.
*
« “Le
Code Pénal exprime tout entier l’horreur de la sexualité” écrit Christian Gury
dans L’Homosexuel et la Loi. »
Gai Pied Hebdo, 15 juin 1985.
* * *
« “Lidée,
cest de rechercher lhistoire des homos à Lille”. Des évènements, même
anodins, nous aident un peu plus à comprendre la manière dont nos prédécesseurs
vivaient leur homosexualité et leur militantisme. Comme cette conférence
organisée par [le groupe lillois de] lassociation Arcadie [où l]
avocat Christian Gury a présenté son livre LHomosexuel et la Loi,
une initiation juridique fortement utile [...]. »
La Brique, « journal local de critique sociale », 28
novembre 2017.
*
« Très vite, des conférences sont organisées avec pour but dinformer les homosexuels [...].
En mai 1982 [...] Maître Gury [traitant du sujet :] “Les Homosexuels et la loi” informe ainsi sur
les lois les concernant, quelles soient civiles ou pénales. »
Stacy LANGILLER, “Diane et Hadrien”: un lieu associatif gai à Dijon (1982-1984),
mémoire de maîtrise, Université de Bourgogne, 2017.
*
« However symbolically important the discriminatory language of the amendment
[Mirguet; article 330, line 2 of the Penal Code] was, the real effect of the new
penalties was relatively limited. Christian Gury argues for instance [in LHomosexuel
et la Loi] that magistrates rarely used the powers given to them. »
Dan
CALWOOD, Re-evaluating the French Gay Liberation Moment, 1968-1983,
thèse, Queen Mary – University of London, 2017.
*
« La notion de “publicité dactes contre la pudeur” varie [...] et Christian
Gury relève [dans L’Homosexuel et la Loi] que la notion de “lieu
public” tend à sappliquer de manière étendue [...]. Soulignant linvisibilité
extrême des femmes, Gury relève quaucun cas connu doutrage public commis par
des lesbiennes na été mis en évidence. [Et que], par la pratique de
surveillance dendroits connus pour être fréquentés par des homosexuels,
loutrage ne semble particulièrement affecter que les policiers chargés de cette
tâche, devenus une sorte de préposés “à lexorcisme de la peur populaire envers
lhomosexualité”. »
Thierry
DELESSERT, “Les Homosexuels sont un danger absolu”.
―
Homosexualité masculine en Suisse durant la Seconde Guerre mondiale.
*
« [...]
devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris,
[à la fin des années 1970]
[...] les audiences [relatives aux affaires d'outrages publics à la pudeur,
de nature homosexuelle] se tenaient en
général “le matin à 9 heures [...], en dix minutes et en catimini”, se souvient
Me Christian Gury, [...] alors membre et avocat du club Arcadie,
première association homosexuelle française ».
Ariane CHEMIN, Le Monde, 21 janvier 2022.
*
« En
partant de l’œuvre de Marcel Proust qui désigne par “affreuse hypothèse”,
l’adoption d’un homosexuel par un autre, Christian Gury [dans Proust
et l’Adoption] explore largement la situation [juridique] de l’Antiquité à
nos jours avec une érudition que l’on ne peut que saluer [...]. C’est l’occasion
pour Gury de rappeler l’importance que cette “affreuse hypothèse” a sur le plan
sociologique. Dans L’Homosexuel et la Loi, il écrivait déjà qu’“en
matière d’homophilie, ce type d’adoption [l’adoption simple d’un majeur par un
autre majeur] recouvre souvent une liaison et peut s’analyser comme une sorte de
substitut à l’institution du mariage”. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
*
« Genet
ne nous émeut jamais autant que lorsqu'il nous raconte son mariage secret, à
Mettray, [...] dans la chapelle [...]. De nos jours [...] le droit canon [...]
se braque sur l'élément biologique et le tribunal de la Rote, se référant “de
façon spécifique à l'objectif génétique”, prononce chaque fois la nullité du
mariage en cas d'homosexualité viciant à la base le consentement accordé à
l'union (cf. L'Homosexuel et la Loi par Christian Gury). »
Maurice CHEVALY, Genet, l'Amour cannibale.
*
« Jai évoqué lhomophobie clinique, quon pourrait définir comme
lhomophobie envisagée du point de vue dun psycholoque clinicien pour
autant que, grâce à son filet conceptuel singulier, il attrape et retient
certains poissons dun calibre intéressant. Mais il nest pas le seul
artisan dont les compétences puissent à juste titre exercer leur droit de pêche.
On imagine assez bien un historien rencontrant lhomophobie dans son champ
détude (John Boswell, Paul Veyne, Sir Kenneth J. Dover...), un sociologue
[...]. Une anthropologue [...], un théologien [...], un prêtre (Marc Oraison) voire
un évêque (Mgr Gaillot, Mgr Lheureux, Mgr
Elchinger, quoique à des titres différents...) et même un pape (Paul VI, à la
suite de diverses peyrefittades...) pourraient avoir des choses intéressantes à
dire, tout comme un écrivain (Yves Navarre, Renaud Camus, André Gide [...]), un
humoriste [...], une philosophe (Élisabeth Badinter, Françoise Collin), un
juriste (Christian Gury, Robert Badinter), un linguiste ou un lexicographe
[...], un cinéaste, un poète, un journaliste [...], un éducateur de
rue [...]. [Mais :] tous ces gens là [...] est-ce bien de la même chose quils
parleraient par-delà lhétérogénéité [impliquée par] leurs idiosyncrasies
disciplinaires ? »
Pierre DUTEY, « Homophobie : des mots aux maux »,
dans La Peur de l'autre en soi. – Du sexisme à
l'homophobie (collectif).
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Christian GURY dit Luc ALDRIC et ALDRIC-GURY
[Avocat honoraire à la Cour d’appel de Paris et essayiste, Christian GURY est aussi l’auteur de fictions sous le pseudonyme de Luc ALDRIC et donne des textes à caractère autobiographique
ou de témoignage sous « l’identité
choisie » d’ALDRIC-GURY.]
Né le 29 décembre 1950 à BORDEAUX. Passe sa jeunesse à PORT-BAIL (Manche), en face de Jersey.
« Lorsque j’étais enfant, dans le Cotentin, les îles d’Anglo-Normandie à l’horizon, j’étais passionné d’histoire, d’histoire locale, d’histoire littéraire, d’histoire littéraire locale. Comme l’avait été mon compatriote Georges Grente, futur auteur du Dictionnaire des Lettres françaises, quatre-vingts ans plus tôt. » (Christian GURY, « Introduction » à Proust, clés inédites et retrouvées).
En juin 1968, alors qu’il achève ses études au lycée de CHERBOURG, reçoit le prix de la Société régionaliste Alfred Rossel, « destiné à récompenser des élèves qui, dans leurs écrits, en prose ou en vers, ou par leur travaux artistiques, ont célébré les paysages, les monuments du Cotentin ou perpétué les traditions et le folklore de la Basse-Normandie ».
Devenu parisien, demeurera cotentinois en pensée. A preuve, notamment, ses
ouvrages sur le cardinal GRENTE et sur le cherbourgeois Roland BARTHES, ses
travaux sur PROUST et Querqueville-Balbec, son Aragon, le Parisien de Port-Bail, son recueil Américascope
précédé de : Châteaux en Cotentin et suivi de : Ailleurs ou, parodies à décors manchois des
Diaboliques de BARBEY d’AUREVILLY, ses romans : Don Juan des Poules; Histoire d’une grosse émeraude; Pour l’Amour des Chats;
La Vengeance dun Androgame; Les Dessous d'une partie de Dominos; La Confession de l'Athée.
*
Le 11 décembre 1972, revenant d’un séjour aux Etats-Unis, prête le serment d’avocat devant la 1e Chambre de la Cour d’appel de CAEN. La veille, à HONFLEUR, dans le cadre du Puy des Palinods de Normandie, le romancier Michel de SAINT-PIERRE lui a remis un prix de poésie.
Avocat stagiaire aux barreaux de CAEN et d’ARGENTAN (1972-1975). Lauréat de la Conférence (CAEN, 1975). S’inscrit au barreau de PARIS
en 1976. Avocat honoraire depuis 2007.
« J’ai choisi d’être avocat avec l’arrière-pensée de pouvoir me ménager du loisir pour lire, écrire, poursuivre mes travaux d’érudition. Le Barreau est une école d’indépendance, qui donne une méthode. » (op.cit.)
Généraliste, il sera le conseil aussi, notamment, de l’Association pour la Culture et les Loisirs des Mauriciens en France, dont il est le président d’honneur et à fondation, du groupe Arcadie-Mouvement homophile de France ou de petites maisons d’édition.
*
Collaborateur d’Arcadie, « revue littéraire et scientifique » (1976-1982). Y publie des études
de droit, d’histoire et d’histoire littéraire.
« “[…] je vous donnerai également à lire une conférence que Me Christian Gury […] fit chez nous en 1978 et qui est intitulée L’Académie de Sodome […].
– Encore Sodome ! ” dit André qui désignait le titre d’une plaquette posée au coin du bureau et intitulée Les Vergers de Sodome, poèmes.
“– En fait, dit Baudry, le nom de la cité biblique est l’enseigne de notre maison; celui d’Arcadie est un euphémisme. Ces poèmes sont justement une œuvre de Me Christian Gury […]. Ils contiennent beaucoup de choses émouvantes ou drolatiques […]”. […] son premier ouvrage, avant Les Vergers de Sodome, était Le Château du Crépuscule, suivi de Poésies particulières ». (Roger PEYREFITTE,
L’Illustre Ecrivain).
En 1981, précurseur d’une réflexion sur de futures questions sociétales et sans au demeurant vouloir de ses solutions pour lui-même, publie L’Homosexuel et la Loi, l’état des lieux et la première somme juridique sur les droits des homosexuels, « un traité sérieux et documenté sur les différents cas que peut présenter au praticien, tant civiliste que pénaliste, une clientèle aux goûts particuliers » (La Vie Judiciaire), « en langage judiciaire, un roman fleuve de l’amour interdit » (Roger PEYREFITTE,
L’Illustre Ecrivain), « remarquable ouvrage » (professeur Michel VINCINEAU, de l’Université libre de Bruxelles, La Débauche en droit et le droit à la débauche).
Ce qui lui vaudra de prononcer des conférences ou de participer à des débats, dans des cadres aussi divers que l’Ecole Nationale de la Magistrature, l’Institut Catholique de Paris, l’Institut de Sexologie de l’Hôpital Saint-Antoine ou l’Institut de Droit canonique de l’Université de Strasbourg.
[Sur cette période de la vie de l’auteur : Roger Peyrefitte et ses Arcadies;
Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie; et, sous la signature de diariste d’Aldric-Gury :
Roger Peyrefitte et Compagnie et Journal d’Arcadie.]
*
En 1978, avait rencontré Gilles THOMAS (1949-1994), gérant de la librairie La Terrasse de Gutenberg à Paris, avec qui il
créera la librairie Clair de Plume (1983-1998), associée au groupement de libraires de qualité « L’Œil de la Lettre », et qui sera le héros du roman Un gentilhomme libraire
et du premier chapitre dHistoire dune grosse émeraude.
« Des dix mille bouquins de notre librairie, – Vous étiez, doux chéri, mon livre préféré. » (Luc ALDRIC, Le
Pavillon des Sidéens).
*
A partir de 1994, présente à l’édition un plan de travaux d’histoire littéraire, ouvrages déjà composés et des extraits ayant été l’objet d’articles ou de causeries, en cours d’écriture ou en projet. D’où, publications.
• Une trilogie : « Le Poète, Le Prêtre et le Soldat au temps des Années folles » :
1) L’Extravagant Maurice Rostand, un ami de Proust et de Cocteau (1994). « Sur l’œuvre et la vie de cet
écrivain-dandy, se reporter à [...] L’Extravagant Maurice Rostand. »
(Patrick DUBUIS, Emergence de l’homosexualité dans la littérature française).
2) Le Cardinal Grente, des maisons closes à l’Académie française (1995), « la vie d’un cardinal français […] en écho […] aux Excentricités du Cardinal Pirelli, de Firbank » (Angelo RINALDI,
L’Express), « spiritueel geschreven biografie » (Romaneske, revue de l’Université de Louvain).
3) Lyautey-Charlus (1998), « poissonneuse biographie de Lyautey […] présenté, analyse de textes à l’appui, comme le modèle de M. de Charlus […] un chef-d’œuvre kitsch » (Angelo RINALDI,
L’Express), « a book arguing that Lyautey was homosexual and the model for Proust’Baron de Charlus » (Robert ALDRICH, dans Homosexuality in French History and Culture).
[Pour une approche, voir : « Charlus au Maroc » par Michel
CARASSOU, dans Tumultes, n°41, octobre 2013.]
Dans La Fiancée du danger, film de Michèle LARUE et Noël BURCH, sur la vie de Marie MARVINGT, sportive héroïque et organisatrice de l’aviation sanitaire civile au Maroc [1e diffusion : FR3, 2006], Christian GURY parle de
« la femme idéale selon Lyautey ».
« Adolescent […] j’aimais […] dépouiller de vieux journaux, et, bientôt, la IIIe République me devint une époque familière. Je suppose que c’est ainsi que je fus aimanté par un intérêt pour des figures comme celles de Maurice Rostand et de Lyautey, ressenties comme pittoresques » (Christian GURY, « Introduction » à Proust, clés inédites et retrouvées).
• Une réflexion, dans le fil de la conférence intitulée L’Académie de Sodome, sur l’intégration des « marginaux » par
les institutions littéraires :
1) Les Académiciennes (1996), « en 256 pages, d’une grande érudition, le tour du sujet,
beaucoup plus ample qu’on ne le penserait de prime abord » (Joseph VALYNSEELE, L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux),
ouvrage contrant les affirmations de Marguerite YOURCENAR et démontrant l’existence historique d’une « consensuelle répartition
des rôles de la vie intellectuelle […], les femmes s’attachant pour leur part à l’animation des salons et
refusant l’idée d’immortalisation, sauf à l’étranger » mais sans que « l’éventualité de coopter
des académiciennes » ait jamais été franchement exclue.
2) Académiciens et Saltimbanques (de Molière à Trenet) (1997), chronologie des vicissitudes d’une « condition comédienne » au ban de la société.
« Ursus [le héros dHugo] représente lartiste pré (jugé) corrompu
et immoral que lÉglise excommunie encore au XIXe siècle, au même titre que
les prostituées, puisquil “engage son corps, lexhibe, le dénude
éventuellement, le travestit, le libère, transgresse le sexe” [aux mots de
Christian Gury, dans Académiciens et Saltimbanques]. [...] Il symbolise
cette idée que lacteur est “esthète, indiscipliné, fantaisiste, libidinal
[et] être de plaisir”. » (Viviane MARCOTTE, Les voix du saltimbanque et
leur mise en scène dans “LHomme qui rit” de Victor Hugo, mémoire,
Université de Montréal, 2016.)
• Une histoire de la répression de l’homosexualité sous la IIIe République, en sept volumes, à partir de l’analyse de faits divers exemplaires, « ouvrages consacrés aux destins brisés d’homosexuels plus ou moins célèbres. Cet ensemble finit par constituer une œuvre unique, tout à fait digne d’intérêt
[...] Christian Gury est l’un de nos meilleurs chercheurs ès homosexualités,
l’un des plus fouineurs et des plus pénétrants que nous ayons depuis des lustres » (Jean-Claude FÉRAY, Inverses,
numéros de 2001 et 2014); « a toujours été un chercheur et même un dénicheur de
choses rares sur tel ou tel personnage » (La Montagne, 6 juillet 2016); « s’intéresse à des figures du passé dont l’homosexualité bouleversa l’existence. A base d’archives, de coupures de presse de l’époque […]. Ces destins sont passionnants, révélateurs d’un temps où l’homosexualité était une tare » (Illico).
« […] une grande photographie de la comédie humaine, [qui] doit s’intéresser à tous les milieux sociaux, noblesse, armée, clergé, peuple, à toutes les professions, manuelles ou intellectuelles, à la politique et au barreau, aux sports et aux arts comme aux petits métiers ordinaires, à la lumière et aux bas-fonds, et présenter l’éventail des différents types de sanctions » (Christian GURY, « Introduction » à
L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937).
1) L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 (1999). Aspects policiers, judiciaires, politiques, littéraires (FLAUBERT, MAUPASSANT, PROUST) d’un prélude aux affaires WILDE et CLINTON, le candidat à la députation et espoir de la droite cléricale Eugène de GERMINY surpris dans un urinoir en compagnie d’un jeune vagabond.
Ouvrage présenté par le bâtonnier DAMIEN à la séance du 7 juin 1999 de l’Académie des Sciences morales et politiques, « un livre bourré d’informations prises aux meilleures sources […] livre de sciences et non pas un recueil d’anecdotes graveleuses » (Revue des Sciences morales et politiques).
2) L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 (1999). Reconstitution de la filature et du procès du capitaine VOYER, pianiste de l’Elysée sous MAC MAHON, surpris en amour avec un artilleur, scandale ayant vraisemblablement inspiré PROUST.
« Les militaires dont l’homosexualité était connue n’étaient [cependant] pas vus comme à
risque [lorsque survint l’affaire Dreyfus] ― il n’est pas fait mention
d’espionnage [par exemple] dans l’affaire Voyer [...], cf Christian Gury,
L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 » (Pierre GERVAIS,
Romain HURET, Pauline PERETZ, Revue d’Histoire moderne et contemporaine,
janvier 2008).
3) L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847 [SANSON, suspendu de ses fonctions] suivi de : L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903
[« Gury provides a sympathetic account and also underlines the interest of the
French press in the incident » (Robert ALDRICH, Cultural Encounters and
Homoeroticism in Sri Lanka)] et de : L’Honneur assassiné d’un homosexuel ordinaire en 1909 (1999).
4) L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909 (1999), « […] décrit les dessous de
“l’affaire Renard” […] qui aurait donné à André Gide le déclic pour écrire […] Corydon […] considère qu’il s’agit de
“l’affaire Dreyfus de l’homosexualité” : le domestique […] accusé du meurtre de son maître […] en raison de son homosexualité [seulement][…] et condamné au bagne » (Régis REVENIN, Homosexualité et prostitution masculines à Paris – 1870-1918),
« Corydon [...] an up-to-date manifesto for homosexual love, spurred
by a contempary court case [...] described in [...] L’Honneur piétiné
[...] » (Sarah WILSON, commissaire à l’exposition Klossowski de 2006
à la Whitechapel Gallery, notice pour The Courtauld Institute of Art – University
of London).
5) L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 suivi de : Grande Guerre et Homophilie (2000), « relate
“l’affaire de mœurs” qui se cache derrière le sacrifice viril de Robert d’Humières [le principal modèle du Saint-Loup de Proust][…] mort
“au champ d’honneur”. La figure héroïque de Robert d’Humières n’en sort pas amoindrie, et Gury sait nous rendre sensible à cette vie brisée, comme il l’a fait pour chacun des autres personnages de sa grande fresque en sept tomes » (Jean-Claude FÉRAY, Inverses).
Etude aussi du thème de l’homosexualité des Poilus.
« De nombreux écrivains [...] ont décrit les rapports sexués ou sexuels que les
hommes entretenaient avec l’univers guerrier. “On cueille à foison [, dans la
littérature de la Grande Guerre, des appréciations sur] le physique, le corps,
les détails du corps des copains”, écrit Christian Gury. » (Luc CAPDEVILA,
François ROUQUET, Fabrice VIRGILI, Danièle VOLDMAN, Sexes, genre et guerres).
6) L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930 (1999). Le cas de Violette
MORRIS, championne exclue de participation aux
Jeux Olympiques pour cause de « port du costume masculin » et qui, de désespoir, se fait couper les seins et intente un procès, qu’elle perd.
« “Atteinte dans sa chair par une sanction disproportionnée [...], Violette
Morris répond à la mort sportive qu’on lui inflige
par le suicide radical de sa féminité”, écrit [...] Christian Gury, qui y voit un geste masochiste [...] [en effet] une des interprétations possibles [...] »
(Christine BARD, Une histoire politique du pantalon).
7) L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937 (2000). Gestion par l’Eglise, l’Etat, la Presse, la Franc-Maçonnerie, dans le contexte d’époque, de la démission forcée de Mgr Marcadé, l’évêque de Laval; « […]
ces prêtres, évêques, cardinaux et papes qui tout au long de l’Histoire ont été de véritables modèles d’humanité et que pourtant leurs mœurs auraient fait jeter aujourd’hui dans la fosse aux lions […].
Certains d’entre eux ont dû payer cher la dénonciation des leurs, [...] Mgr
Marcadé […] qualifié
“d’inverti homosexuel” » (Bernard DUVERT, Rose soutane).
• Un nouvel éclairage des sources d’A la recherche du temps perdu.
Dans le prolongement des découvertes de Lyautey-Charlus, le mariage tardif du maréchal avec une veuve
― ayant auparavant accompagné le célibataire PROUST en croisière ― pour cœur d’une œuvre-palimpseste et semée de calembours.
« Adolescent, j’avais commencé de constituer un fichier, des notules associant écrivains et artistes à leurs lieux cotentinois d’inspiration. Et, découvrant, aux brouillons de la Recherche, une prolifération de noms de villages de ma presqu’île, la future Balbec baptisée Querqueville ou Bricquebec, j’ai traqué les sources de l’œuvre de Proust » (Christian GURY, « Introduction » à Proust, clés inédites et retrouvées).
1) Le Mariage raté de Marcel Proust et ses conséquences littéraires (2001).
« Et si la Recherche du temps perdu n’était qu’un gigantesque calembour ? Ils abondent en effet […]. La correspondance de Proust en est riche aussi : tradition familiale […], comique d’époque en tout cas. Selon Christian Gury, la Recherche […] est la conséquence littéraire du mariage d’Hubert Lyautey […] avec Inès de Bourgoing […]. En effet, leurs noms se retrouvent, combinés ou inversés, anagrammes et autres transpositions, dans ceux des personnages du récit proustien dont ils seraient les clés, plus exactement l’unique passe-partout. » (Pierre-Edmond ROBERT,
Le Magazine Littéraire).
2) Charlus (1860-1951) ou : Aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust (2002). « Charlus […] Gury fait de ce personnage complexe et ambigu […] le fer de lance d’une relecture iconoclaste de
La Recherche. Le baron serait en effet un dérivé littéraire de Charlus, chanteur éponyme de caf’conc’ (genre mineur fort prisé par Proust) […] au répertoire grotesque et vulgaire […]. Cette exégèse – Proust lu comme un disciple de Rabelais ! –
[...] ausculte la profusion onomastique de l’œuvre, valise à fonds multiples et au contenu des plus surprenants » (Jean LAURENTI, Le Matricule des Anges), « intrusion dans le monde interlope du caf’conc’[…] bouquin
“culotté” (si l’on peut dire) » (Serge DILLAZ, Chorus – Les Cahiers de la Chanson).
3) Proust et la Femme Pétomane (2002). « Proust dit-on aimait
le caf’conc’. A son époque, on allait voir des créations musicales et des
fantaisies à Belleville et sur les grands boulevards. Il a sûrement assisté aux
spectacles de pétomanes qui fleurissaient dans les music-halls de son temps bien
avant Bigard; Christian Gury a dû s’inspirer de ce particularisme pour affiner
son Proust et la femme pétomane. » (Georges YANG, sur le site Agoravox).
4) Proust, clés inédites et retrouvées (2003). Par exemple : le cardinal de Cabrières donne des traits à Charlus, le modiste Lewis au cocher des Verdurin, le diplomate Lecomte à Vaugoubert, etc.
5) Proust et “le très singulier” Infant d’Espagne (2005).
« Proust y el “infante de España”, [...] eran clientes del hotel Marigny, un refinado local de placeres homosexuales [...]. Hay incluso quien asegura,
como el escritor Christian Gury, autor de un libro sobre la amistad entre ambos “dandis”, que Proust se inspiró en él para crear a uno de los personajes de su obra, el barón de Charlus. » (Pablo VARGAS, Nuevatribuna. es.).
6) Proust et Lyautey (2009), synthèse et articulation de l’ensemble des volumes démontrant que le maréchal et son épouse sont le passe-partout explicatif des personnages et du palimpseste d’A la recherche du temps perdu, reprenant et précisant la conférence prononcée en 2008 à l’université de Bonn.
[Pour une approche, voir : « Jeux de mots, jeux de noms » par Christian Gury, dans Le Magazine
Littéraire, avril 2010, dossier : « Proust retrouvé ». « L’article de Christian Gury [...] est [...] consacré aux calembours autour de Lyautey (lit ôté),
l’un des modèles présumés de Charlus, et rappelle que les calembours onomastiques étaient très à la mode à l’époque de Proust,
qui les pratiquait volontiers, notamment dans sa correspondance, de même que les anagrammes et autres palindromes. » (Florence GODEAU, Bulletin d’Informations proustiennes).]
7) Proust et les Bulgares suivi de : Proust au tennis et de : Le Zoo de Combray
(2013). « [Pour] le centenaire de la publication de Du côté de chez
Swann, [...] l’année littéraire proustienne nous offre, [dans son] vivifiant
désordre [...] du côté des érudits, [par exemple,] un Proust hors champ (Proust
et les Bulgares [...]) » (Alexandre GEFEN et Matthieu VERNET, Le Magazine Littéraire).
« [...] une approche de la Bulgarie et de son tsar Ferdinand Ier [...]
[dont la] démarche [pendant la Grande Guerre] est finement analysée à partir de la lecture
de la Recherche et de ses personnages, notamment M. de Charlus »
(Claude LE ROY, Les Lettres normandes).
• Thèmes et Aspects de Proust :
1) Proust et l’Adoption (2015). « En partant de l’œuvre de Marcel Proust qui
désigne par “affreuse hypothèse” l’adoption d’un homosexuel par un autre,
Christian Gury explore largement la situation [juridique] de l’Antiquité à nos
jours avec une érudition que l’on ne peut que saluer [...] quelques cas
d’“adoptions” de ce type au temps de Proust, qui défrayèrent la chronique [...]
les velléités d’adoption du baron de Charlus [...]. Un essai fort bien documenté
[...] » (Patrick DUBUIS, Inverses).
2) Proust et les Chats (2022), « [...] jai parcouru avec
plaisir ces anecdotes sur les chats et leur rapport avec le grand écrivain. Un
style enlevé et une érudition qui force l'admiration. » (Jean-Pierre
LESIEUR, Comme en Poésie).
3) Proust électricien (2022), « [...]
un Proust quotidien, car il a connu un certain nombre de transitions dans ce
domaine [de léclairage]. [...] Au début, tout émerveille. Puis le narrateur [...]
souvre au regret des fumées dautrefois. Mais le livre de la nuit [...] parle
sans arrêt de la lumière, de ses effets, de ses variations et de ses instruments,
et linventaire proposé par [Christian] Gury est vraiment éclairant. » (Tiphaine SAMOYAULT, En attedant Nadeau).
4) Un amour de Proust : Cléo de Mérode ou Pseudo-noblesse et Vedettariat (2022).
• Une galerie de personnages bizarres :
1) Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine (2004). « Le dernier roi du Quartier Latin […]. Posé devant son verre d’absinthe, il a inspiré Paul Fort et Verlaine, dont il se prétendit le
“secrétaire”. Picasso l’a croqué, Joyce l’a fait figurer dans son Ulysse; bref, le personnage dont Christian Gury dresse la biographie impressionniste vaut le coup d’œil. Et, au travers de Bibi-la-Purée, le seigneur de la dèche, c’est tout le croquis d’une époque bistrotière et bohème qui resurgit. » (Laurent LEMIRE, Le Nouvel Observateur et Campus – France 2).
2) L’Étrange Jean de Bonnefon ou : Le Journalisme à l’estomac (2016). « Christian Gury s’est penché sur les aventures [...] de ce personnage haut en
couleur [et] excentrique [...]. “Son nom est tombé dans l’oubli, mais à [la
Belle Époque] c’était quelqu’un de très connu [...] théâtral et excessif [...]”. »
(Thibault ANDRIEUX, La Montagne); « étude fort documentée, [...] qui nous
plonge au cœur des joutes épistolaires, verbales ou journalistiques du
début du XXe siècle [et] nous montre un Bonnefon complexe, véritable Janus»
(La Lettre du Veinazès).
3) Ernest La Jeunesse, le dernier boulevardier (2024).
4) Les Petits Télégraphistes suivi de : Hurluberlus et Belle Époque (2020).
« [...] se plaît à ressuciter non sans malice un petit métier aujourd'hui
disparu [et] décrit une réalité qui relève en fait dune véritable
fantasmagorie parmi les homosexuels [...] le mythe du petit télégraphiste aux
mœurs légères. [...] Gury poursuit avec lévocation de personnages hauts en
couleurs [tels que] “la bizarre Louise de Malakoff” [qui] préfère les femmes
[ou] Robert Scheffer [...] “un martyr de la condition écrivante” »
(Patrick DUBUIS, Inverses).
5) Excentriques et Années folles (2010). « Une institution, La Petite Chaumière [et] le portrait de trois excentriques [le pianiste Victor Gille,
l’érudit Aubault de La Haulte-Chambre, le président Doumergue]. [...] restitue toute la frénésie homosexuelle de l’époque. Pointu dans l’érudition comme dans l’humour [...] » (Préface de Michel CARASSOU).
• Aspects littéraires :
1) La Péniche sanglante (Violette Morris - Cocteau - Modiano) (2011). « Christian
Gury a centré son analyse sur un fait divers qui devait défrayer la chronique :
le dimanche 26 décembre 1937, lendemain du Réveillon, Violette Morris, à bord de
sa péniche [...], se fait la peau d’un légionnaire [...]. Qu’est [...] venu
faire Jean Cocteau sur ce bateau ? Soutenir Yvonne de Bray et écrire ses Monstres sacrés
pour fuir d’autres “monstres”. [...] Patrick Modiano [s’est également inspiré de
ces éléments pour] ses romans, [certains de] ses personnages récurrents [étant
des figures du] “milieu” [...]. » (Histoires littéraires);
« The Bloody Barge [...]. Em seu livro, Gury analisa as dois
notórios colaboradores nazistas [...] que aparecem em vários romances de Modiano »
(notice de l'Instituto Morashá de Cultura, Sáo Paulo).
[Pour une inscription de ce livre dans le travail d’ensemble de l’auteur, voir : Ma
Galerie d’Excentriques, conférence de Christian Gury dit Luc Aldric, sur le site des
éditions Non Lieu ( editionsnonlieu.fr).]
2) Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie (2012).
« Barthes, né à Cherbourg [...] reniait sa Normandie natale. [...] Cette attitude fut-elle sans influence [...]
sur la pensée et les écrits du célèbre sémiologue [?] [...] Ce livre, mené à la manière d’une enquête, [...] donne vie à la démonstration,
d’où ne sont exclus, pour l’agrément du lecteur, ni la confidence ni l’esprit d’à-propos. » (Claude LE ROY, Les Lettres normandes).
3) Roger Peyrefitte et ses Arcadies (2012), « [...] une étude [...] en rapport
avec le concept de l’Arcadie [et] la revue Arcadie [...] les objectifs du
périodique et les thématiques qui parcourent la production littéraire et
critique de Peyrefitte. Et comme Cocteau apparaît aux yeux des fondateurs [...]
une figure de proue [...], il fait l’objet [...] de nombreux développements,
voire de deux chapitres très intéressants [sur ses liens avec la publication]. »
(David GULLENTOPS, Cahiers Jean Cocteau).
4) Le Poète étranglé – Préludes au pré-surréalisme, au “groupe de Nantes”
et à la mort de Jacques Vaché (2013); « [...] la mort étrange de Barreau jette des lumières sur [...] les
rapports de Breton et de Vaché [...] l’homophobie tenace d’André Breton [...] »
(Thierry GUIDET, Place Publique-Nantes).
5) Aragon, le Parisien de Port-Bail (2014), « [...] permet de mieux
appréhender le travail de composition de l’écrivain en étudiant la
cristallisation littéraire autour d’un pilotis de son œuvre »
(Amélie LE COZANNET, Faites entrer l’infini).
6) Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers (2016).
« [Au] risque de [...] matière à fait-divers [...] deux célébrités [...] » (Claude LE
ROY, Les Lettres normandes).
• Quand la vie influe sur l'Art :
1) En collaboration avec Véronique Beaussillon : Muselli l'Épistolier – Autour
de soixante-dix lettres inédites de Vincent Muselli à Mme Lehaut et à quelques
autres correspondants, Thierry Sajat, 2023.
2) Un remords de Picasso ou : Wiegels, peintre de Montmartre (2019).
« [A propos de] l'homosexualité refoulée de Pablo Picasso [...]. Durement
éprouvé par [la pendaison, sous l'empire de la drogue, de son voisin du
Bateau-Lavoir, un jeune peintre homosexuel allemand], Picasso plonge dans une
sorte de dépression et commmence à peindre différemment. [...] épisode peu connu
de la vie de Picasso, peut-être parce qu'il ne le présente pas sous un jour très
favorable. [...] le portrait [aussi] d'un jeune artiste étranger, paumé dans le
Paris de la première décennie du XXe siècle [...] » (Patrick DUBUIS, Inverses).
3) Armand Robin et Anne Caprile – Une amitié d’artistes suivi de : Vingt-deux lettres inédites d’Armand Robin à Anne Caprile
(2016); « [...] on comprend vite que les motifs professionnels des
échanges mis en avant par Robin ne sont en vérité qu'un prétexte pour les jeux
de la séduction [...] un Armand Robin [peu] connu [jusqu'alors] : tendre
avec les enfants, soucieux des autres, précautionneux, admiratif devant le
travail de sa partenaire, généreux dans son aide » (Jean BESCOND,
Spered Gouez).
[Sur Anne Caprile, voir : De Vilar à Rossellini – L’Album d’Anne Caprile par Aldric-Gury.
« Anne Caprile qui a joué dans la troupe de Jean Vilar, mais aussi pour Rossellini, racontée par Aldric-Gury. [...] évoque soixante ans de spectacle. » (Jacques PESSIS, Le Figaro);
« La rencontre en 2006 entre Anne Caprile et Christian Gury tient [...] du hasard
de voisinage. L'intérêt que lui porte l'écrivain va peu à peu amener l'actrice
[...] à lui raconter son parcours. Il en naîtra [...] De Vilar à Rossellini
[...], qui exploite les archives et les confidences de la comédienne. » (Jean
BESCOND, Spered Gouez).
Et : Anne Caprile : ma vie est un rêve, film de Marie CIPRIANI et
José ALBERTINI, 2014, prix du président du jury au 75e festival de
courts métrages “Mon Cinéma” (Vichy, 2015); « Anne Caprile, octogénaire
pétillante et infatigable, retient de sa jeunesse bohème nourrie de dramaturgie
lyrique qu’elle fut la muse de Rossellini [...] et une collaboratrice de Jean
Vilar. [...] en réanimant les vestiges glorieux d’un passé fécondé par
d’illustres rencontres, Anne Caprile, accompagnée de son biographe Aldric-Gury,
exulte sa foi en l’art dramatique avec la touchante fraîcheur d’une adorable
vieille dame. » (Gérard BAILLY, L’Écran de la Fédération Française de Cinéma et Vidéo).]
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BIBLIOGRAPHIE *
* Hors articles, conférences, contributions, textes ou poèmes épars.
I) SOUS LE NOM DE CHRISTIAN GURY :
- Le Château du Crépuscule suivi de : Poésies particulières, Millas-Martin, 1975, épuisé.
- Conférence des avocats stagiaires – Discours du bâtonnier Chanut et du lauréat du Stage, Me Christian Gury, Barreau de la Cour d’appel de Caen, h.c. 1976.
- Les Vergers de Sodome, préface d’André du Dognon, Millas-Martin 1980, épuisé.
[La réédition est envisagée de 1° et 3°, ensemble, avec d’autres poèmes de même
thème, sous le pseudonyme de Luc Aldric.]
- L’Homosexuel et la Loi, L’Aire, Lausanne, 1981.
- L’Extravagant Maurice Rostand, un ami de Proust et de Cocteau, Kimé, 1994.
- Le Cardinal Grente – Des maisons closes à l’Académie française, Kimé, 1995.
- Les Académiciennes, Kimé, 1996.
- Académiciens et Saltimbanques – De Molière à Trenet, Kimé, 1997.
- Lyautey-Charlus, Kimé, 1998; réédition Non Lieu, 2010; édition
augmentée de : Gide en avait l'intuition : Lyautey, modèle de Charlus, Non Lieu, 2021.
- L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 – Des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust, Kimé, 1999.
- L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 – De Courteline à Proust, Kimé, 1999.
- L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909 – Sur Gide et “Corydon”, Kimé, 1999.
- L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847 suivi de : L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903 et de : L’Honneur assassiné d’un homosexuel ordinaire en 1909, Kimé, 1999.
- L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930, Kimé, 1999.
- L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937, Kimé, 2000.
- L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 suivi de : Grande Guerre et Homophilie, Kimé, 2000.
- Le Mariage raté de Marcel Proust et ses conséquences littéraires, Kimé, 2001.
- Charlus (1860-1951) ou : Aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust, Kimé, 2002 [et 2004, pour l’édition rectifiée, notamment du titre, le décès du chanteur n’étant pas intervenu en 1942 et contrairement à l’affirmation des dictionnaires].
- Proust et la Femme Pétomane, Kimé, 2002.
- Proust, clés inédites et retrouvées, Kimé, 2003.
- Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, Kimé, 2004.
- Proust et le “très singulier” Infant d’Espagne, Kimé, 2005.
- Proust et Lyautey, Non Lieu, 2009.
- Excentriques et Années folles, préface de Michel Carassou, Non Lieu, 2010.
- La Péniche sanglante (Violette Morris – Cocteau – Modiano), Non Lieu, 2011.
- Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie, Non Lieu, 2012.
- Roger Peyrefitte et ses Arcadies, Non Lieu, 2012.
- Proust et les Bulgares suivi de : Proust au tennis et de : Le Zoo de Combray, Non Lieu, 2013.
- Le Poète étranglé – Préludes au pré-surréalisme, au “groupe de Nantes” et à la mort de Jacques Vaché,
avant-propos de Michel Carassou, Non Lieu, 2013.
- Aragon, le Parisien de Port-Bail, Non Lieu, 2014.
- Proust et l’Adoption, Non Lieu, 2015.
- Armand Robin et Anne Caprile – Une amitié d’artistes suivi de : Vingt-deux lettres inédites d’Armand Robin à Anne Caprile, préface d’Anne Caprile, Non Lieu, 2016.
- Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers, Non Lieu, 2016.
- L’Étrange Jean de Bonnefon ou : Le Journalisme à l’estomac, ErosOnyx, 2016.
- Un remords de Picasso ou : Wiegels, peintre de Montmartre, Non Lieu, 2019.
- Les Petits Télégraphistes suivi de : Hurluberlus et Belle Époque, Non Lieu, 2020.
- Proust et les Chats, Thierry Sajat, 2022.
- Proust électricien, Non Lieu, 2022.
- Un amour de Proust : Cléo de Mérode ou Pseudo-noblesse et Vedettariat, Thierry Sajat, 2022.
- En collaboration avec Véronique Beaussillon : Muselli l'Épistolier – Autour
de soixante-dix lettres inédites de Vincent Muselli à Mme Lehaut et à quelques
autres correspondants, Thierry Sajat, 2023.
- Ernest La Jeunesse, le dernier boulevardier, Non Lieu, 2024.
- La Bosse de lHomosexualité, Non Lieu, 2024.
II) SOUS LE PSEUDONYME DE LUC ALDRIC :
- Le Pavillon des Sidéens, Kimé, 2004.
- Un gentilhomme libraire ou : Portrait-Amour de Gilles-Miroir, Non Lieu, 2011.
- Don Juan des Poules ou : Petits suppléments à “Le Plus Bel Amour de Don Juan” de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2012.
- Americascope précédé de : Châteaux en Cotentin et suivi de : Ailleurs, Corlet, 2013.
- Histoire d’une grosse émeraude ou : Petits suppléments à “Le Rideau cramoisi” de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2014.
- Pour l’Amour des Chats ou : Petits suppléments à "Le Bonheur dans le crime" de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2016.
- La Vengeance dun Androgame ou : Petits suppléments à "La Vengeance
dune Femme" de Jules Barbey dAurevilly, Non Lieu, 2019.
- Von Galen ou : L'Honneur de L'Église, Thierry Sajat, 2022.
- Les Dessous dune Partie de Dominos
ou : Petits Suppléments à “Le Dessous de cartes dune partie de whist” de Jules
Barbey dAurevilly, Thierry Sajat, 2023.
- La Confession de lAthée
ou : Petits Suppléments pour “A un Dîner dAthées” de Jules Barbey
d’Aurevilly, Thierry Sajat, 2023.
[Les romans 3, 5, 6, 7, 9, 10 ont vocation à être réunis sous le titre
de
Suppléments aux “Diaboliques”.]
- Les Ragougnasses, « anti-poèmes », Thierry Sajat, 2024.
III) SOUS L’« IDENTITÉ CHOISIE » D’ALDRIC-GURY :
- De Vilar à Rossellini – L’Album d’Anne Caprile, Plumes – Cerfs-Volants
[repris par l'Alfatier], 2009.
- Roger Peyrefitte et Compagnie, Non Lieu, 2012.
- Journal d’Arcadie, Non Lieu, 2017.
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ARCHIVES
2023 : cent-vingtième
anniversaire de la mort de bibi-la-purée
LE MERCREDI 8 NOVEMBRE 2023, à 15 heures,
à linvitation des « mercredis poétiques » de lA.D.L.P.F.,
Christian GURY donnera conférence :
Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, modèle de Picasso
[daprès ses livres Bibi-la-Purée,
compagnon de Verlaine (Kimé, 2004) et Un remords de Picasso ou Wiegels, peintre de Montmartre (Non Lieu, 2019)].
Au
Standard (anciennement le François Coppée).
1 boulevard du Montparnasse, Paris–75006 (métro : Duroc).
– ENTRÉE LIBRE.
LE VENDREDI 9 DECEMBRE 2022, de 19 à 22 heures,
Christian GURY dit Luc ALDRIC signera ses derniers ouvrages [ainsi
que tous autres de ses précédents livres, préalablement acquis en librairie et
qu'on lui présenterait] au Standard (1 boulevard du Montparnasse - 75006),
dans le cadre du Salon des Auteurs des Editions Thierry SAJAT.
Le VENDREDI 10 jUIN 2022 – MARCHÉ DE LA POÉSIE
Christian GURY dit Luc ALDRIC signera ses derniers ouvrages [ainsi
que tous autres de ses précédents livres, préalablement acquis en librairie et
qu'on lui présenterait], place Saint-Sulpice, sur le stand des éditions
Thierry SAJAT, le 10 juin, de 16h à 18h.
A PARAÎTRE EN SEPTEMBRE 2021 ― éditions NON LIEU
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LYAUTEY - CHARLUS
augmenté de :
Gide en avait l'intuition : Lyautey, modèle de Charlus
par Christian GURY
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L'ouvrage, épuisé, reparaît avec un ajout substantiel, qui conforte la
démonstration première.
PARUTION DE FÉVRIER 2019 ― éditions nON LIEU
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LA VENGEANCE DUN ANDROGAME
par Luc ALDRIC (Daprès La Vengeance dune Femme de BARBEY dAUREVILLY)
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Il nest pas interdit
de voir dans cette fable, tout à la fois morale et immorale, très dans lair
des scandales de notre temps,
une satire de laddiction au sexe autant quune critique des abus de stupre ou
dautorité des dirigeants actuels de la planète, politiques et autres.
* * * * *
Après Don Juan des Poules,
parodie du Plus Bel Amour de Don Juan (Non Lieu, 2012), Histoire dune
grosse émeraude, éloge du fist-fucking et détournement du Rideau
cramoisi (Non Lieu, 2014), Pour lAmour des Chats, réinvention du
Bonheur dans le crime (Non Lieu, 2016), lauteur poursuit, avec La Vengeance
dun Androgame, transposition à scénario contemporain de La Vengeance dune Femme,
son entreprise de conglutination à des problématiques daujourdhui des Diaboliques
de Barbey dAurevilly, la dose de
« diabolique » au passage augmentée.
Le JEUDI
12 AVRIL 2018, à 18 h 30,
à linvitation de Bibliothèques de Paris - Bibliothèque Batignolles, Christian Gury donnera conférence :
Les Académiciennes
(à partir de son livre, de même titre, éditions Kimé).
Mairie du 17e Arrondissement, 18 rue des Batignolles.
Anniversaire
: il y a cinquante ans...
le 17 octobre 1966 disparaissait Cléo de Mérode.
DVD disponible en octobre 2016 :
|
Cléo de Mérode, l’icône mystérieuse.
Documentaire présenté et réalisé par Adyl ABDELHAFIDI, scénarisé par Jean-Yves PATTE.
Avec
la participation, notamment, de Jean CHALON, de Christian GURY (qui parle du
rapport de Proust avec l’illustre danseuse, du procès intenté par cette dernière
à Simone de Beauvoir, des variations du goût sur le sujet de la grosseur des
poitrines féminines), de Christian CORVISIER, auteur de Cléo de Mérode et la photographie,
et de Pierre-André HÉLèNE, conservateur du
musée Maxim’s.
|
CO-PRODUCTION OC Films, BIP TV et TV TOURS.
(OC Films, 31 boulevard d’Anvaux, 36000 CHâTEAUROUX).
* * * * *
A LIRE :
« Un amour de Proust : Cléo de Mérode » par Christian GURY, dans Inverses
n°16 [dossier Marcel Proust], novembre 2016.
à PARAÎTRE EN JUIN 2016 ― éditions EROSONYX
|
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L’ÉTRANGE JEAN DE BONNEFON
ou : LE JOURNALISME A L’ESTOMAC
par Christian GURY
|
L’ouvrage est publié dans l’occasion du cent-cinquantenaire
de la naissance à Aurillac de l’écrivain et polémiste Jean de Bonnefon (1866-1928), maire
de Calvinet (Cantal) de 1908 à sa mort et personnage excentrique.
* * *
Christian Gury donnera
conférence : « Jean de Bonnefon, un Cantalien de Paris » :
― Le JEUDI 7 JUILLET
2016 à 18h30, Médiathèque François Mitterrand, 7 rue du 139e R.I.,
à AURILLAC (15000).
― Le VENDREDI 8
JUILLET 2016 à 17h30, à CALVINET (15340), Salle des Fêtes. [vidéo de la conférence disponible sur le site officiel de la mairie : www.calvinet.fr]
à PARAÎTRE EN
JUIN
2016 ― éditions nON LIEU
|
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GIDE ET LYAUTEY
précédé de :
GIDE ET CERTAINS FAITS DIVERS
par Christian GURY
|
* * *
Christian Gury donnera conférence à la
librairie Les Mots à la Bouche,
(6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, 75004 PARIS), le MERCREDI 22 JUIN 2016 à 19 heures :
« Notre Lyautey ».
Il y a cent ans, Roland Barthes naissait à Cherbourg
|
Dans Le Lexique de l’auteur, Barthes écrit : « Je nais,
dit-on [sic], [...] à Cherbourg. » Il en douterait presque.
Dans Tel Quel de l’automne 1971, il avait situé le contexte de l’évènement :
« Je suis né pendant la guerre de 14 (à la fin de 1915, le 12 novembre) à Cherbourg [...] ».
Et d’ajouter, aussitôt : « [...] Cherbourg, ville que je ne connais pas puisque je n’y ai, à la lettre,
jamais mis les pieds, n’ayant que deux mois d’existence quand je l’ai quittée. »
|
Lors, dans l’« Introduction » de son Roland Barthes, en 2012, Marie Gil prévient-elle :
« La “matrice du vide” est donc dans ma lecture [...] », la biographie du sémiologue ayant « assise dans la case vide de la naissance qui s’informe, imaginairement, dans la mort du père ».
Car, non seulement Cherbourg est associée à l’idée de guerre mais elle l’est à celle de la mort du père, mort dans cette Grande Guerre,
l’orphelin à résumer : « [...] il a été tué en 1916, dans le Pas-de-Calais au cours d’un combat naval; j’avais onze mois. »
Le petit chalutier de l’officier de marine marchande, mobilisé comme enseigne de vaisseau à Cherbourg, avait été reconverti en patrouilleur
et armé d’« un canon de 57 ». Cible facile, dérisoire, pour les destroyers allemands, à hauteur du Cap Gris-Nez.
Ainsi, le père, mort pour la France, est-il mort, très précisément, pour Cherbourg, pour la défense avancée et la protection de Cherbourg,
la préfecture maritime de Cherbourg à souci premier de cadenasser au mieux les détroits ouvrant sur la mer de la Manche.
Le port militaire, l’arsenal, étaient connus comme des buts de guerre allemands. De surcroît, les Établissements Thyssen expropriés de leur exploitation,
l’ennemi visait à récupérer les mines de fer de Diélette, importantes pour son armement.
Crainte qu’exprimait le Journal de Valognes : « Le Cotentin deviendra-t-il allemand ? », rumeurs à la suite que Cherbourg devienne Kaisersburg,
un fils de Guillaume II préconisé pour commander la région.
On comprend que, adulte, Barthes n’ait jamais cherché de « mettre les pieds » dans sa ville natale. Et qu’il se soit payé le luxe, en 1977, à peu de distance d’elle,
colloque de Cerisy-la-Salle à lui consacré, de parler de « Brume-sur-Mémoire » et pour ne pas évoquer sa jeunesse.
Mais le déni-refoulement de cherbourgeoisie a participé de la « construction » de l’intellectuel, « la mort de l’auteur » par exemple une idée dans l’orbe
de la mort de l’auteur de ses jours, ou la faillite des humanismes dans le cataclysme de 14-18 pour préluder à la dénonciation de la critique littéraire humaniste.
A lire : Christian Gury, Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie, Non Lieu, 2012.
Le JEUDI 15 MAI 2014, à 18 heures,
à l’invitation de Bibliothèques de Paris - Bibliothèque Batignolles, Christian Gury donnera conférence :
Proust et Lyautey.
Mairie du 17e Arrondissement, 18 rue des Batignolles.
- ENTRÉE LIBRE.
DVD disponible le 30 MARS 2014 :
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La princesse de Broglie à Chaumont - La Belle Epoque en Val de Loire.
Documentaire présenté par Adyl ABDELHAFIDI, scénarisé par Jean-Yves PATTE, co-réalisé par Adyl ABDELHAFIDI et Sylvain PINSON.
Avec la participation, notamment, de l’écrivain Jean CHALON, de Christian GURY (qui, d’après son livre :
Proust et le “très singulier” Infant d’Espagne,
évoque le bizarre Infant Don Luis, second époux de la princesse de Broglie), de Mireille NATUREL, secrétaire générale de la Société des Amis de Marcel Proust, de conservateurs des châteaux de Chaumont, Chambord et Cheverny.
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CO-PRODUCTION LANCOSME MULTIMEDIA et BIP TV,
avec la participation de TV Tours.
A l’occasion de la sortie, aux éditions NON LIEU, de son livre :
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Le Poète étranglé
Préludes au pré-surréalisme,
au «groupe de Nantes» et à la mort de Jacques Vaché |
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Christian GURY donnera conférence à la
Médiathèque Jacques Demy, 15 rue de l’Héronnière à NANTES (44000), le SAMEDI 19 OCTOBRE 2013 à 15 heures :
Paul Roba, Francis Latouche, Jacques Vaché
ou :
Les Destins foudroyés de trois jeunes poètes nantais. *
Présentation par Michel CARASSOU, auteur
de Jacques Vaché et le groupe de Nantes, spécialiste du surréalisme.
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SALON DU LIVRE 2013 ― Éditions NON LIEU ― Christian GURY (bras croisés)
et l’éditeur Michel CARASSOU.
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CONFÉRENCES de Christian GURY :
Excentriques parisiens de la Belle Époque :
- Le JEUDI 30 MAI 2013, à 18 heures, à l’invitation de la Société Historique
et Archéologique des 8e et 17e Arrondissements ― en partenariat avec Bibliothèques de Paris - Bibliothèque Batignolles :
« Bibi-la-Purée,
compagnon de Verlaine ». Mairie du 17e Arrondissement, 18 rue des Batignolles. - ENTRÉE LIBRE
- Le MERCREDI 15 MAI 2013, à 19 heures, à l’invitation de
la librairie Les Mots à la Bouche et à l’occasion de la parution de Proust et les
Bulgares (éditions Non Lieu) :
« Les petits télégraphistes ».
6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie - 75004. - ENTRÉE LIBRE
- Le JEUDI 6 DÉCEMBRE 2012, à 18 heures, à l’invitation de la Société d’Histoire
et d’Archéologie des 1er et 2e Arrondissements de Paris :
« L’étrange Jean de
Bonnefon ». Mairie du 2e Arrondissement, salle des Mariages. - ENTRÉE LIBRE
- Le MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2012, à 19 heures, à l’invitation de l’Association
"Histoire du 3e Arrondissement" :
« Ernest La Jeunesse, le dernier boulevardier ».
Maison des Associations, 5 rue Perrée - 75003 Paris. - ENTRÉE LIBRE
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