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Présentation ― Fiches livres ― Notice auteur ― Bibliographie ― Archives
HOMONYMIES. ― Maître Christian GURY dit Luc ALDRIC, avocat honoraire à la Cour, essayiste et romancier, ne doit pas être confondu, notamment, avec M. Christian P. GURY, Centralien, conseil en gestion de carrières, auteur d’ouvrages en rapport avec sa spécialité ― et réciproquement.
a PARAÎTRE EN JUILLET 2024 ― Éditions Thierry SAJAT
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LES RAGOUGNASSES
« anti-poèmes »

par

Luc ALDRIC


Si, guise d’« anti-poèmes », l’auteur règle bellement leur compte aux « poètes professionnels », aux snobs et autres hypocrites, la fable du Petit Chaperon rouge par exemple revisitée à l’arsenic, il a l’humour féroce si mêlé de tendresse qu’on ne sait plus, à la fin, s’il se moque ou non du monde.
oFFICE DES LIBRAIRES DU 14 NOVEMBRE 2024 ― éditions NON LIEU
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LA BOSSE DE L’HOMOSEXUALITÉ

par

Christian GURY


Dans l’opinion, le préjugé sur l’homosexualité était assis sur des clichés. Par exemple, objet des quatre études de notre première partie :
 les homosexuels étaient comparés à des infirmes, spécialement à des « bossus ».
 les homosexuels étaient vus comme des efféminés ridicules, appelés : « vieilles coquettes ».
 les homosexuels étaient considérés comme des amateurs de bijoux et, conséquemment, traités de « porteurs de bracelets ».
 les homosexuels étaient réputés aimer les excréments et insultés comme « cacaïstes ».
*
Non pénalisée en elle-même, en France, l’homosexualité fut néanmoins l’objet d’une répression, le préjugé pris en compte par ce biais. Loi pénale appliquée par les Tribunaux; loi morale selon la Religion.
En pratique, la Justice se servait de l’outil de « l’outrage public à la pudeur ». Infraction entendue dans un sens très large par la jurisprudence. Mais, en fait, la peine prononcée de surcroît fort en dessous du quantum encouru, les condamnations seront peu nombreuses, « le chiffre noir » considérable.
De ce chef, nous établissons par deux études :
 l’importance de la manière de présenter les dossiers; et nous livrons, ici, de l’ordre maintenant du document, notre façon personnelle de les plaider, ès qualité d'avocat de l’association Arcadie.
 l’existence de passe-droits, leur fonctonnement.
*
En théorie, l’Église ne voulait même pas entendre parler d'homosexualité.
Ce nonobstant que l’Histoire prouve qu’elle concernait nombre de figures du Catholicisme. Ou que, en coulisse, la pastorale soit indulgente.
Au terme de trois études, nous montrons que :
 le soupçon atteint la biographie de personnages emblématiques : Blaise Pascal ou Marc Sangnier, apôtre du christanisme social.
 la Hiérarchie, singulièrement, avait des rapports avec le mouvement homophile Arcadie.
Nous publions, ici, plusieurs courriers inédits, correspondances échangées par des évêques avec André Baudry, fondateur-directeur de l'association.
180e anniversaire de la naissance de VERLAINE

LE SAMEDI 9 NOVEMBRE 2024, à 15 heures,
à l’invitation de Bibliothèques de Paris - Médiathèque Edmond Rostand,
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Christian GURY donnera conférence :
Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine
(à partir de son livre, de même titre, éditions Kimé).

11 rue Nicolas Chuquet, Paris – 75017.
– ENTRÉE LIBRE.
* L'auteur signera ses ouvrages [y compris ceux précédemment acquis en librairie et qu’on lui présenterait].
Voir, à propos d’emprunts, nombreux et caractérisés, de François Buot, dans son Gay Paris, à des ouvrages de Christian Gury, Michel Carassou et Nicole Canet, l’article de Mediapart, du 5 août 2013. Lire l’article...
Christian GURY
 

Né le 29 décembre 1950 à Bordeaux. Jeunesse en Normandie. Avocat stagiaire aux barreaux de Caen et d’Argentan (1972-1975). Lauréat de la Conférence (Caen, 1975). Avocat à la Cour d’appel de Paris (1976). Avocat honoraire (2007).
 
*
 
Co-fondateur (avec feu Gilles Thomas) et associé (1983-1998) de la librairie Clair de Plume à Paris, affiliée au groupement de librairies de qualité « L’Œil de la Lettre ».
 
*
 
Juriste doublé d’un littéraire, il étudie, auteur d’une quarantaine d’ouvrages, les marginalités sociales, la domestication des corps ou les sources des œuvres des écrivains, par les biais du droit et de la biographie.
 
*
 
Signataire de travaux juridiques (L’Homosexuel et la Loi, L’Aire, 1981, première somme sur les droits des homosexuels; Proust et l’Adoption, Non Lieu, 2015), il a, notamment, aussi, démontré que le maréchal et Mme Lyautey sont au cœur de la fabrique d’À la recherche du temps perdu (Lyautey-Charlus, 1998, réédition Non Lieu, 2010, édition augmentée de : Gide en avait l'intuition : Lyautey, modèle de Charlus, Non Lieu, 2021; Le Mariage raté de Marcel Proust et ses conséquences littéraires, Kimé, 2001; Proust et Lyautey, Non Lieu, 2009), restitué l’importance d’un fait divers parisien dans le déclenchement de l’écriture du Corydon de Gide (L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909, Kimé, 1999; Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers, Non Lieu, 2016), établi que le contexte du décès de Jacques Vaché répète des scandales que l’icône surréaliste connaissait (Le Poète étranglé, Non Lieu, 2013), exhumé des évènements (L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876, Kimé, 1999, une antériorité française à l’affaire Oscar Wilde) ou des destins oubliés (Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, Kimé, 2004).
 
*
 
Sous le pseudonyme de Luc ALDRIC : Le Pavillon des Sidéens (Kimé, 2004); Un gentilhomme libraire (Non Lieu, 2011); Don Juan des Poules (Non Lieu, 2012), Histoire d’une grosse émeraude (Non Lieu, 2014), Pour l’Amour des Chats (Non Lieu, 2016), La Vengeance d’un Androgame (Non Lieu, 2019), Les Dessous d'une Partie de Dominos (Thierry Sajat, 2023), La Confession de l'Athée (Thierry Sajat, 2023),  d’après Les Diaboliques de Barbey d’Aurevilly; Americascope précédé de : Châteaux en Cotentin et suivi de : Ailleurs (Corlet, 2013); Von Galen ou : L'Honneur de l'Église (Thierry Sajat, 2022); et, sous « l’identité choisie » d’ALDRIC-GURY : De Vilar à Rossellini - L’Album d’Anne Caprile (Plumes-Cerfs-Volants, repris par l'Alfatier, 2009); Roger Peyrefitte et Compagnie (Non Lieu, 2012); Journal d’Arcadie (Non Lieu, 2017).

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VON GALEN
ou
L’HONNEUR DE L’ÉGLISE


par

Luc ALDRIC
Éditions Thierry SAJAT


En 1941, dans plusieurs de ses sermons, Mgr von Galen, évêque de Münster, s’élève contre la politique des nazis et, en particulier, l’euthanasie des handicapés et des « inutiles ».
À l’acte I, en même temps qu’ils font le point sur leur plan d’étouffement du christianisme, Hitler, Goebbels et Goering se concertent sur le sort à réserver au prélat, le félon finalement promis au « croc du boucher » et dès que l’Allemagne aura gagné la guerre.
À l’acte II, Goering s’invite à l’évêché de Münster et tente une manœuvre d’intimidation, l’échange d’arguments entre Mgr von Galen et le maréchal signant une irréductible opposition d’idées.
À l’acte III, qui se déroule au Vatican, en 1946, dans l’occasion de la remise du chapeau de cardinal à l’évêque de Münster, Pie XII se confesse à lui de n’avoir peut-être pas eu, pape, le même courage que lui, spécialement en face de la tragédie de la Shoah.
Débats de conscience, cornéliens. Comment, évêque dans le Reich, être à la fois un Allemand patriote et un ennemi de l’idéologie au pouvoir ? Ou, chef de tous les catholiques du monde, jusqu’où dénoncer les fous du national-socialisme sans susciter des représailles épouvantables ?
Eternels la nécessaire résistance aux dictatures et les combats d’Antigone, la pièce ne cessera jamais d’être actuelle. L’Église, pour sa part, a choisi de proclamer bienheureux, en 2005, Mgr Clemens-August von Galen.

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« En trois actes bien campés, cette pièce de théâtre rend un vibrant hommage à Mgr Clemens-August von Galen. [...] L’auteur nous plonge au cœur de la tragédie allemande sous la botte d’Hitler et fait émerger les cas de conscience qui déchiraient le saint évêque devant les risques auxquels il exposait ses fidèles par son audace. [...] Du théâtre de haute tenue qui met en scène des figures d'exception au courage indomptable. A lire et à faire lire, surtout aux jeunes générations. »
Maryvonne GASSE, France Catholique.

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« [...] à partir de [la] trame historique [...], Luc Aldric présente l'action et l’engagement de l'évêque de Münster au nom de l’Évangile, de la Vérité et de l’Humanité. Le titre de L’ouvrage parle de lui-même [...]. Un homme contre un régime. Une volonté contre une idéologie. La foi d’un homme contre la barbarie. [...] débat de conscience. Que faut-il faire ? Que faut-il penser ? [...] La pièce [...] peut être une source d’exposé et de débat auprès des jeunes, de tous ceux qui travaillent [sur] cette période de l’Histoire [...]. Elle vous embarque. [...]. A lire ! »
Abbé Patrice SABATER, sur le site Domuni Universitas, janvier 2024.
 

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Petits Suppléments aux Diaboliques de Barbey d’Aurevilly

[6 romans de Luc ALDRIC, les thèmes du Connétable des Lettres rajeunis aux problématiques comme aux mœurs d’aujourd’hui, la dose de « diabolique » au passage augmentée.]

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Sur Don Juan des Poules :
« [...] cette histoire va parodier, avec des volatiles en scène, le Plus bel amour de Don Juan, une des Diaboliques. Parodie, pastiche et farce tout à la fois, le lecteur est emporté par la plume étourdissante de virtuosité de l’auteur. Ce “coquetage” volailler dans un Cotentin identifié a quelque chose “d’hénaurme” ! Attention cependant, sous la grivoiserie et le rire, se révèle, comme en filigrane, une réelle érudition, avec une connaissance affirmée de Barbey et de son œuvre. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.

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Sur Pour l’Amour des Chats :
« Les chats mis à l'honneur, [...] ce roman campe, via leur annnonce par les Diaboliques, des aristocrates de caricature et de la manière de Proust. »
Fiche du Réseau des Bibliothèques de Caen-la-Mer.

*
« [...] l’allergie de l’héroïne aux poils de chats et son ailurophobie exploitées par le “crime” ».
Christian GURY, Proust et les Chats.

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« Cette “chatterie”, qui tient du palimpseste et du pastiche, ruisselle surtout de fantaisie et d’imagination ! Sur une trame romanesque empruntée à Barbey d’Aurevilly [Le Bonheur dans le crime] et à Balzac [Le Colonel Chabert], l’auteur brode, à l’époque napoléonienne dans le Cotentin, autour de Valognes, une histoire qui met en scène un chat virtuose et ses congénères qui [...] vont entraîner “une farandole diabolique de félins et d’humains”. [...] un festival d’humour où l’invention a beau jeu de parader en jeux de mots et calembours cocasses. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.

*  *
Sur La Vengeance d'un Androgame :
« Dans [ce] roman [...], un monarque, la risée du monde entier, risquera [...] de perdre sa couronne en raison d'actes inappropriés et perpétrés sur la personne d'un groom, dans une chambre d'hôtel, aux États-Unis [...]. A la fin [du livre], parmi les couronnes mortuaires déposées sur la tombe du héros, on remarque celle d'une corporation unifiée, le flambeau de l'une à l'autre transmis : “A notre client. L'Amicale des Petits Télégraphistes et Livreurs de Pizzas parisiens”. »
Christian GURY, Les Petits Télégraphistes.


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LES DESSOUS D'UNE PARTIE DE DOMINOS
par Luc ALDRIC
(D'après Le Dessous de cartes d'une partie de
whist
, de Jules BARBEY d'AUREVILLY)


Mixte d’Une histoire sans nom et du Dessous de cartes d’une partie de whist, le décor transporté d’un salon aristocratique à une maison de retraite du Cotentin, à base de faits divers réels et contemporains, le roman érige une ancienne égérie des émeutes étudiantes de mai 1968 en héroïne d'un faux infanticide.

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LA CONFESSION DE L’ATHÉE
par Luc ALDRIC
(D'après A un dîner d’athées,
de Jules BARBEY d'AUREVILLY)


Dans l’esprit de La Messe de l’Athée de Balzac et l'histoire d’A un dîner d’athées de Barbey d'Aurevilly, transposée ici dans le Cotentin de 1954 et le très exact contexte politique du moment, sur fond d’affrontements caricaturaux entre libre-penseurs et cléricaux comme de bouffonnes considérations gastronomiques et de grotesque humour de presbytère, le style satirique valant seulement pudeur, ce roman offre néanmoins une conclusion hautement morale.

*   *   *

Après Don Juan des Poules, parodie du Plus Bel Amour de Don Juan (Non Lieu, 2012), Histoire d’une grosse émeraude, détournement du Rideau cramoisi, (Non Lieu, 2014), Pour l’Amour des Chats, réinvention du Bonheur dans le crime (Non Lieu, 2016), La Vengeance d’un Androgame, transposition à scénario d’aujourd’hui de La Vengeance d’une femme (Non Lieu, 2019), La Confession de l’Athée prolonge A un dîner d’athées et Les Dessous d’une partie de dominos n’ont rien à envier au Dessous de cartes d’une partie de whist.
L’auteur conclut ainsi son entreprise de conglutination à des problématiques modernes des Diaboliques de Barbey d’Aurevilly, du coup rajeunies et actualisées, la dose de « diabolique » au passage augmentée.
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AMERICASCOPE
précédé de :
CHATEAUX EN COTENTIN
et suivi de :
AILLEURS

par

Luc ALDRIC
Éditions Charles CORLET


« [...] des poèmes de jeunesse, alliant à la fois l’amour du pays ― ici le Cotentin ― à une verve adolescente qui s’insurge contre le conformisme, un ton de gaminerie effrontée dans la lignée d’un Rimbaud ou d’un Corbière. La nostalgie survit sous l’ironie et le sarcasme, comme la violence ne submerge pas la tendresse. Port-Bail, Cherbourg, Valognes sont au rendez-vous [...] ainsi que l’ombre de Barbey d’Aurevilly. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
*

« Un recueil foisonnant et baroque, où l’on passe des couilles de mon oncle aux phallus de New York, du Cotentin à Tahiti, voyages de poète EN RUT. »
Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie.
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JOURNAL D’ARCADIE

par

ALDRIC-GURY
Éditions NON LIEU


Collaborateur d’Arcadie et du Mouvement homophile de France de 1976 à 1982, Christian GURY dit Luc ALDRIC [pour ses fictions] et ALDRIC-GURY [pour ses écrits de diariste] donne ici, fort volume, les nombreuses pages de son Journal en rapport avec la revue et l’organisation. De style délié sinon enlevé, le témoignage personnel a valeur, maintenant, aussi, de document d’histoire.
 
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« Christian Gury [...] explique le choix du nom, ou plutôt des noms sous lesquels il a écrit : “Et tenant à la fois du registre de précise consignation des faits et du domaine du subjectif, sous ‘l'identité choisie’ d’Aldric-Gury, le diariste, autobiographe ou témoin, se montre davantage personnel.” À partir de cet instant, l'auteur laisse librement le lecteur se plonger dans ce recueil de souvenirs de plus de trois cent cinquante pages, tout en sachant que personne ne pourra lui faire le reproche de rapporter des faits de telle manière, et d'évoquer des individus de telle autre. De nombreux diaristes feraient bien de s'inspirer de la formule pour éviter de nous présenter ce qu'ils écrivent comme une sorte de vérité universelle, alors qu'il ne s'agit que de la leur. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
 
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« Un document passionnant qui fait revivre de l’intérieur une association importante [...]. Et, à travers elle, une époque ou des personnages [...]. On retiendra ainsi les savoureux passages sur le romancier André du Dognon [...] ou les commentaires acides sur Yves Navarre, prix Goncourt 1980 [...]. Un point de vue qu’on ne lit  pas souvent et qui rappelle que les gays n’ont jamais été un bloc uniforme. »
Xavier HÉRAUD, sur le site Yagg.
 
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« [...] journal intime, [...] les souvenirs strictement personnels vont se mêler intimement à l'histoire d'Arcadie. Précisons [que l'auteur] a été [...] l'un des piliers du groupe, notamment dans les domaines juridique et littéraire [...]. Christian Gury nous livre des épisodes de sa vie [privée] [...] parle aussi des débuts de sa carrière littéraire avec la rédaction de L'Académie de Sodome [manuscrit et conférence en Arcadie, matériau qu'utilisera Roger Peyrefitte pour l'écriture de L'Illustre Écrivain, ou de] l'élaboration de L'Homosexuel et la Loi, un ouvrage unique en son genre qui devint incontournable, y compris pour des hommes de loi bien ignorants en la matière. [...] De par la variété et la richesse des informations qu'il contient, Journal d'Arcadie devient incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des homosexualités. Une [...] “mine d'or” qu'aucun chercheur sérieux ne saurait négliger. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
 
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« On citera [parmi les] livres sur Arcadie, [...] Journal d’Arcadie, par Aldric-Gury. »
Erik RÉMèS, LibérationGay Tapant.
 
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« André du Dognon, [signataire de Peyrefitte démaquillé, livre dans lequel il qualifiait l’auteur des Amitiés particulières de “surgelé de la braguette”, avait mal pris que l'écrivain, en retour, dans ses Propos secrets, le définisse comme “un surchauffé du postérieur”], au point d’envisager d’intenter un procès à Roger Peyrefitte. Il interrogea à ce sujet, afin d’avoir son avis, un avocat arcadien dont il était proche [...]: Christian Gury. Grâce au Journal d’Arcadie de ce dernier, nous avons trace des dessous de la dispute théâtrale Peyrefitte - du Dognon. Nous savons qu’André du Dognon, qui renonça à un procès, rédigea à titre de représailles une Lettre ouverte à Roger Peyrefitte [qui] fut lue par Christian Gury à une soirée organisée par André Baudry à Arcadie. »
Jean-Claude FÉRAY, Bulletin trimestriel Quintes-Feuilles.
 
*
 
« [...] lorsque Christian Gury vient à Lille pour présenter son ouvrage L’Homosexuel et la Loi le 28 février 1982, Arcadie privatise un établissement tenu par un couple d'homos, La Brocante, rue des Sarrazins, dans le cœur vivant et populaire du quartier de Wazemmes. [Voir :] Aldric-Gury [Christian Gury], Journal d’Arcadie. »
Sébastien LANDRIEUX, « Pour une cartographie intersectionnelle des territoires homosexuels lillois »,
dans Lesbiennes, pédés, arrêtons de raser les murs - Luttes et débats des mouvements
lesbiens et homosexuels (1970-1990)
(collectif).
 
*
 
« [Le cardinal] Grente est l’un des hommes d’Église de la France contemporaine dont la queerness a été la plus exposée [...]. La figure de Grente a eu, très logiquement, une remarquable postérité du côté d’Arcadie [...]. Roger Peyrefitte, “parrain” du mouvement, était un aficionado du style grentien, et il est probable que sans cela André Baudry, fondateur d’Arcadie, n'aurait pas adopté l’onction caricaturalement épiscopale qu’il s’est constamment plu à suggérer. De tout cela Christian Gury a porté témoignage dans un ouvrage dénué de prétention universitaire, mais pionnier et solidement informé (Le Cardinal Grente : des maisons closes à l’Académie française, Paris, 1995; voir aussi son Journal d’Arcadie, Paris, 2017). »
Alain RAUWEL, Revue de l’Histoire des Religions.

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ERNEST  LA  JEUNESSE
Le dernier boulevardier

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


Romancier et dessinateur, courriériste de la vie littéraire et théâtrale, auteur de bons mots cruels, célèbre par sa laideur et ses accoutrements invraisemblables de bohème à bijoux, cible des caricaturistes, victime de l'antisémitisme de Léon Daudet ou d’André Gide et de l’homophobie d’époque, modèle de personnages des Faux-Monnayeurs de Gide ou de Les Jours et les Nuits de Jarry, compère d’Allais et de Courteline, ami d’Apollinaire et de Wilde, Ernest La Jeunesse (1874-1917), du temps que théâtres et journaux avaient siège « sur le boulevard », fut, emblématique d’une « civilisation des cafés de journalistes » et de son « esprit », le dernier des boulevardiers.

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LE CARDINAL GRENTE
Des maisons closes à
l’Académie française

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« [...] la vie d’un cardinal français [...] en écho [...] aux Excentricités du Cardinal Pirelli, de Firbank ».
Angelo RINALDI, L’Express.
 
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« […] spiritueel geschreven biografie ».
Romaneske, revue de l’université de LOUVAIN.
 
*
 
« […] le cardinal Grente, évêque du Mans […] dont le surnom de “Miss Georgette Pétensoie” parle par lui-même [et est explicité par Christian] Gury ».
Bernard DUVERT, Rose soutane.
 
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« Gageons [...] que l’académicien Grente n’eût pas été appelé “Mgr Georgette Pétensoie” par son diocèse s’il avait été ancien combattant [, le surnom expliqué par la biographie signée de Christian] Gury. »
Frédéric LE MOIGNE, Les Évêques français
de Verdun à Vatican II : une génération en mal d’héroïsme
.
 
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« Biographie particulièrement documentée […] brillance du style […] de l’esprit […] une analyse lucide de la personnalité controversée du Cardinal […], à l’antipode d’une hagiographie […] un éclairage argumenté, celui d’un littéraire doublé d’un juriste […] une démarche originale, sérieuse et passionnante ».
Claude LE ROY, Noréal.
 
*
 
« Le livre me semble très bien informé, très fin, moins persifleur qu'ironique, et somme toute plus empathique qu'on ne le croit [parfois]. »
Yvon TRANVOUEZ, dans Le Cardinal GrenteHomme de Lettres et Prince de l'Église (collectif).
 
*
 
« […] un travail d’historien et de défricheur […] émaillé d’anecdotes amusantes, parfois truculentes […] la reconstitution d’un parcours exceptionnel de prélat homme de lettres […] une véritable radioscopie de la personnalité, peut-être pas tellement hors du commun, d’un prince de l’Eglise du XXe siècle ».
Dominique NIDAS, Gazette du Palais.
 
*
 
« […] la société de la fin des années 1950 [...] ne voi[t] plus ce qu'est Grente ― l'incarnation du style classique et édifiant qui s'éteint ― mais préfère le “lire” sous le manteau [et donne] une forme de modernité décadente ou fin de siècle à la figure Grente [...]. La thèse qui en découle serait que c'est le milieu homosexuel qui lit le mieux Grente puisqu'il en comprend les codes de reconnaissance. Voir Gury Christian, Le Cardinal Grente – Des maisons closes à l'Académie française [...]. »
Frédéric LE MOIGNE,  dans Le Cardinal GrenteHomme de Lettres et Prince de l'Église (collectif).
 
*
 
« Maurice Garçon [...] avocat des causes sulfureuses [...]. N’ayons garde d’oublier son rôle dans le procès [...] de Georges de La Fouchardière contre Monseigneur Grente, accusé par l’écrivain, en 1924, de toucher les dividendes des bordels du Mans [...]. Sur cette affaire : Christian Gury, Le Cardinal Grente [...]. ».
François ANGELIER, préface à Maurice GARÇON, Vintras, hérésiarque et prophète.
 
*
 
« […] (ouvrage au ton persifleur) ».
Brigitte WACHÉ, dans le Dictionnaire des Évêques de France au XXe siècle.
 
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« [...] ironie légère [...] chez Christian Gury, Le Cardinal Grente [...]. “Ouvrage au ton persifleur” écrit Brigitte Waché [...]. Peut-être, mais ouvrage très stimulant pour le thème abordé ici. [...] Le même ouvrage signale les plaisanteries persistantes sur Georges Grente, prélat à l’allure efféminée, affublé ― même dans son clergé ― du surnom désobligeant de “Miss Georgette Pétensoie” [tandis que son auxiliaire était] surnommé “Mgr Soutien-Georges” [...]. »
Yvon TRANVOUEZ, Catholicisme et Société dans la France du XXe siècle.
 
*
 
« Le portrait [que je dresse] de Mgr Grente [dans mon propre livre] doit beaucoup au livre de Christian Gury intitulé Le Cardinal Grente ― Des maisons closes à l’Académie française. »
Pierre PÉAN, Ma petite FranceChronique d’une ville ordinaire sous l’Occupation.
 
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« [...] la vie de Mgr Grente pendant l’Occupation est encore difficile à évoquer. En effet, suite à la publication de la biographie de Christian Gury en 1995, en réponse à l’enquête lancée par Brigitte Waché et Xavier Rebillard pour récolter des témoignages [...], un des témoins expliquait “que [cette] lettre [...] a provoqué quelques remous”. »
 Alexis HAMELIN, Mgr Grente sous l'Occupation, mémoire de maîtrise, Le Mans Université, 2020.
 
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« L'ouverture du fonds Grente, récemment classé par [la professeure] Brigitte Waché [permet] d'aborder le personnage d'une nouvelle façon. Car ce livre [de 2021 : Le Cardinal Grente – Homme de Lettres et Prince de l'Église] n'est pas le premier consacré au cardinal [...]. Dans les années 1990, il y a eu notamment l'intéressant travail de Christian Gury, que l'on peut considérer comme son premier biographe. »
Frédéric LE MOIGNE, entretien à Ouest-France.
 
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« Grente est l’un des hommes d’Église de la France contemporaine dont la queerness a été la plus exposée [...]. La figure de Grente a eu, très logiquement, une remarquable postérité du côté d’Arcadie, le grand mouvement de respectabilité homosexuelle de l’après-guerre. Roger Peyrefitte, “parrain” du mouvement, était un aficionado du style grentien, et il est probable que sans cela André Baudry, fondateur d’Arcadie, n'aurait pas adopté l’onction caricaturalement épiscopale qu’il s’est constamment plu à suggérer. De tout cela Christian Gury a porté témoignage dans un ouvrage dénué de prétention universitaire, mais pionnier et solidement informé (Le Cardinal Grente : des maisons closes à l’Académie française, Paris, 1995; voir aussi son Journal d’Arcadie, Paris, 2017). Dans sa contribution [au collectif Le Cardinal Grente – Homme de lettres et Prince de l’Église], de loin la meilleure du volume, Yvon Tranvouez est seul à rendre justice à ce travail que d’autres contributeurs font mine d’ignorer ou assaisonnent de commentaires acides : symptôme de la gêne avec laquelle est envisagé l’agenrement troublé du cardinal [si, cependant, en] sa conclusion, [Frédéric] Le Moigne glisse bien que Grente [dit Pétensoie] pourrait être “un genre en soi” (“en soie” serait plus exact) [...]. Qu’il en aille ainsi dans l’espace académique français en 2021 laisse rêveur. »
Alain RAUWEL, Revue de l’Histoire des Religions.

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BIBI-LA-PURÉE
Compagnon de Verlaine

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Le dernier roi du Quartier Latin [...]. Posé devant son verre d’absinthe, il a inspiré Paul Fort et Verlaine, dont il se prétendit le “secrétaire”. Picasso l’a croqué, Joyce l’a fait figurer dans son Ulysse; bref, le personnage dont Christian Gury dresse la biographie impressionniste vaut le coup d’œil. Et, au travers de Bibi-la-Purée, le seigneur de la dèche, c’est tout le croquis d’une époque bistrotière et bohème qui resurgit. »
Laurent LEMIRE, Le Nouvel Observateur et CampusFrance 2.
 
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« C’est Christian Gury, un avocat à la cour d’appel de Paris, fin lettré, essayiste de belle futaie, qui, dans un ouvrage intitulé Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, a ressuscité en ce XXIe siècle, avec talent et rigueur, un personnage de nos jours complètement délaissé dans les soutes d’un tentaculaire oubli. »
Michel DANSEL, Les Excentriques.
 
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« In Bibi-la-Purée [...] erzählt Herr Gury von diesem “zerlumpten Stradtstreicher mit Zylinderhut, Schuhputzer und Verkäufer von gestohlenen Regenschirmen”, der sich mit einem ins Verdeben gestürzten Verlaine anfreundet. »
Kultur – Instituts culturels français in Deutschland, conférences de novembre 2008.
 
*
 
« [...] honnête biographie de ce “compagnon” pittoresque et légendaire de Verlaine ».
Histoires littéraires.
 
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« [...] la biographie d’un personnage pour le moins pittoresque, modèle de Steinlen, Jacques Villon et Picasso, [...] d’un errant excentrique, filou et beau parleur, compagnon de misère d’un Verlaine [...]. Entre frasques et absinthe, une évocation de l’atmosphère bohème de la fin du XIXe [siècle] ».
Circulaire du « brunch littéraire » d’Au Clocher de Montmartre.
 
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« [...] le portrait réussi de ce personnage très “commedia dell’arte” est à la fois drôle, émouvant, et criant de vérité ».
Paris - Montmartre.
 
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« Figure emblématique de la vie de bohème [...], Bibi-la-Purée [...] était bien connu des services de police pour le vol de parapluies et le cirage des pompes. [...] un personnage haut en couleur. Christian Gury lui a consacré un ouvrage qu'il a présenté [...] lors de la conférence du 8 novembre 2023. »
Mireille HÉROS, site de l'Académie de la Poésie française.
 
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« L’ouvrage de Christian Gury, foisonnant d’anecdotes et de références, m’a permis de rédiger [pour la revue] ce portrait succint de Bibi-la-Purée. »
Annette LE BONHOMME, Chroniques du Val de Bièvre, été 2018.
 
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« Complainte pour complaire à Bibi-la-Purée [...]. Ce poème décrit [...] Bibi-la-Purée, clochard célèbre. [...] lire à son sujet Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine par Christian Gury ».
Christian TANGUY, note à l’édition des Poésies complètes de Jehan RICTUS.
 
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« For Bibi, whose real name was André Salis, [table-companion of Wilde in Paris :] see Christian Gury : Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine. »
David Charles ROSE, Oscar Wilde’s Elegant Republic.
 
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[Pour des ajouts, voir : « Bibi-la-Purée, muse de Picasso », chapitre d’Un remords de Picasso, de Christian Gury; et écouter, podcast France-Culture, série Une histoire particulière, le second volet (du 27 octobre 2019) de l’émission d’Olivier Chaumelle sur Raoul Ponchon : « Quand mon verre est plein, je le vide », avec l’évocation de Bibi-la-Purée par Christian Gury.]

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UN REMORDS DE PICASSO
ou :
Wiegels, peintre de Montmartre

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


Déconcerté par l’art nouveau, victime de la drogue, le peintre Wiegels se pendit dans son atelier de Montmartre, en 1908. D’un rapport ambigu à celui dont Mac Orlan fera le héros de Quai des Brumes, Picasso fut durablement déstabilisé par la fin du jeune homosexuel allemand, sa dépression accompagnée d’une rupture avec son mode vie et avec son premier style pictural, nombre de personnages de son œuvre par ailleurs « wiegelsiens ».
En même temps qu’elle vaut page sur le folklore et les rapins de la Butte à la Belle Époque, l’étude éclaire « l’homosexualité secrète » de Picasso, selon l’expression de Cocteau, laquelle homophilie éclate parfois dans ses toiles, ainsi que le caractère sado-masochiste larvé de certaines de ses amitiés, sa misogynie, son homophobie-exorcisme de protection.

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« [A propos de] l'homosexualité refoulée de Pablo Picasso [...]. Durement éprouvé par [la pendaison, sous l'empire de la drogue, de son voisin du Bateau-Lavoir, un jeune peintre homosexuel allemand], Picasso plonge dans une sorte de dépression et commmence à peindre différemment. [...] épisode peu connu de la vie de Picasso, peut-être parce qu'il ne le présente pas sous un jour très favorable. [...] le portrait [aussi] d'un jeune artiste étranger, paumé dans le Paris de la première décennie du XXe siècle [...] ».
Patrick DUBUIS, Inverses.

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LES PETITS TÉLÉGRAPHISTES suivi de :
HURLUBERLUS ET BELLE ÉPOQUE

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU

Anthologie du thème littéraire d’un « petit métier » d’autrefois, ayant participé des « mœurs anglaises » et du procès d’Oscar Wilde, chanté notamment aussi dans les œuvres de Gide, Proust ou Delteil.
Et biographies de trois personnages originaux du temps : l’amazone Louise de Malakoff; le poète Vincent Muselli; le romancier Robert Scheffer, martyr de la condition écrivante.
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« [...] se plaît à ressuciter non sans malice un petit métier aujourd'hui disparu [et] décrit une réalité qui relève en fait d’une véritable fantasmagorie parmi les homosexuels [...] le mythe du petit télégraphiste aux mœurs légères. [...] Gury poursuit avec l’évocation de personnages hauts en couleurs [tels que] “la bizarre Louise de Malakoff” [qui] préfère les femmes [...] ».
Patrick DUBUIS, Inverses.

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EXCENTRIQUES
ET
ANNÉES FOLLES

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


« Une institution, La Petite Chaumière [et] le portrait de trois excentriques [le pianiste Victor Gille, l’érudit Aubault de La Haulte-Chambre, le président Doumergue]. [...] restitue toute la frénésie homosexuelle de l’époque. Pointu dans l’érudition comme dans l’humour [...] ».
Michel CARASSOU, Préface à Excentriques et Années folles.
 
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« A propos du Paris homosexuel des Années folles, voir Gilles Barbedette et Michel Carassou, Paris Gay 1925 [...] et Christian Gury, Excentriques et Années folles [...]. »
Arnaud BOULLIGNY, Les homosexuel.le.s en France : du bûcher aux camps de la mort.
 
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« Auteur de nombreux ouvrages sur Proust, Lyautey ou l’histoire de l’homosexualité, Christian Gury, avocat [honoraire] aux allures de dandy tout droit sorti d’un roman d’Oscar Wilde [...] un chapitre entier de son très érudit Excentriques et Années folles [...] raconte les soirées enfiévrées d’un célèbre cabaret travesti de Montmartre, la “Petite Chaumière”. »
Mathieu MAGNAUDEIX, Mediapart.
 
*
 
« Outre les salons les plus en vue, l'Infant [d'Espagne, don Luis et son amant portugais] Vasconcellos fréquentent également des endroits moins sélects, dont le bar-dancing le plus interlope de Montmartre, La Petite Chaumière, connu surtout pour être un repère de travestis et pour sa prostitution masculine [...]. Voir [...] Excentriques et Années folles[...]. »
Fernando CUROPOS, Lisbonne 1919-1939 : des Années presque “folles”.
 
*
 
« “La Petite Chaumière” [...] Cf. Francis Carco, Images cachées [...] et Christian Gury qui lui consacre un chapitre entier in Excentriques et Années folles. [Et] le pianiste Victor Gille [...]. Cf. Christian Gury qui lui consacre un chapitre entier in Excentriques et Années folles. »
Patrick CARDON, notes à la réédition de WILLY, Le Troisième Sexe.
 
*
 
« François Buot accusé de plagiat pour son livre Gay Paris [...] reprendrait des pans entiers des livres de Michel Carassou, Christian Gury et Nicole Canet [...], spécialistes de la culture gay et lesbienne de l’entre-deux guerres. [...] le spécialiste de Marcel Proust, Christian Gury estime également qu’un chapitre entier de son Excentriques et Années folles [...] a été “pompé”. Les mêmes auteurs sont cités, coupés au même endroit. »

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LES ACADÉMICIENNES


par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« [...] fait, en 256 pages, d’une grande érudition, le tour du sujet, beaucoup plus ample qu’on ne le penserait de prime abord ».
Joseph VALYNSEELE, L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux.
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« [...] veut nous convaincre [...] que [...] les femmes [qui furent] des académiciennes bien avant [la cooptation de] Marguerite Yourcenar [par les Quarante] [...] le seront désormais de plus en plus. [...] L’ouvrage se lit comme on écoute une belle plaidoirie, pleine de bons mots, d’esprit et d’érudition [...]. »
Georges BIDEAU, Affiches parisiennes.
*

« A notre connaissance, peu d’études ont été entreprises dans le but d’examiner le rôle des femmes [...] dans l’institution littéraire [...]. Récemment, Christian Gury a fait paraître un livre très documenté qui retrace, depuis le Moyen Age, l’entrée des femmes dans les diverses académies. »
Tess PHUONG-THAO DO, Aux prises avec les prix : les femmes du Femina,
thèse, University of Western Ontario, 1998.
*

« The Académie française [was confronted, at the Belle Époque, with] the possibility of including women, especially given the rising numbers of possible female candidates [...]. This was not the first time the question of electing women had been raised. For a complete history, see Christian Gury’s excellent study, Les Académiciennes. »
Rachel MESCH, Having It All in the Belle Époque How French Women’s
Magazines invented the modern Woman
.
*

« [...] l’histoire des œuvres littéraires de femmes n’a en général pas été transmise aux écrivaines des années 1970 [...] l’idée semble [alors] partagée que les femmes accèdent pour la première fois à la création littéraire [et à sa reconnaissance] [...] idée pourtant inexacte. Ainsi, en 1970, [comme si c’était une nouveauté qu’il soit question de créer des académiciennes], l’écrivaine Françoise Parturier demande le droit de poser sa candidature à l’Académie française [...]. Voir Christian Gury, Les Académiciennes. »
Audrey LASSERRE, « La signature au sein du Mouvement de Libération des Femmes »,
dans Genre et Signature (collectif).
*

« Zur Geschichte von Frauen in Akademien [...] vgl. Christian Gury : Les Académiciennes, Paris, 1996. »
Sabine KOLOCH, Kommunikation, Macht, Bildung
– Frauen im Kulturprozess der Frühen Neuzeit
.

*

« For a scintillating presentation of three centuries of debate about women and the academies, see Christian Gury, Les Académiciennes. »
Karen OFFEN, The Woman Question in France, 1400 - 1870.
*

« On ne compte plus les ouvrages consacrés à l’Académie. [...] Sur un ton ou sur un autre, toutefois, on n’a que rarement traité de son homosocialité [...], qui [est] pourtant [l’un] des traits constitutifs de son identité. [...] Voir cependant [Les Académiciennes] de Christian Gury. »
Éliane VIENNOT, Maria CANDEA, Yannick CHEVALIER, Sylvia DUVERGER,
Anne-Marie HOUDEBINE, L’Académie contre la langue française.
*

« Rendons donc justice aux Précieuses, trop libres d’esprit pour qu’elles soient admises dans l’Académie française, créée par Richelieu sous leur règne littéraire. Christian Gury donne d’ailleurs à penser [dans Les Académiciennes] qu’elles préféraient y faire élire leurs candidats ― leur influence à cet égard était indéniable ― plutôt que de renoncer à leur indépendance d’esprit et de plume. »
Sylvia DUVERGER, « L’Académie contre le féminin », 6e entretien avec Anne-Marie HOUDEBINE,
sur le site feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com, 8 octobre 2016.

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ACADÉMICIENS
ET
SALTIMBANQUES
De Molière à Trenet


par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Ursus [le héros d’Hugo] représente l’artiste pré (jugé) corrompu et immoral que l’Église excommunie encore au XIXe siècle, au même titre que les prostituées, puisqu’il “engage son corps, l’exhibe, le dénude éventuellement, le travestit, le libère, transgresse le sexe” [aux mots de Christian Gury, dans Académiciens et Saltimbanques]. [...] Il symbolise cette idée que l’acteur est “esthète, indiscipliné, fantaisiste, libidinal [et] être de plaisir”. »
Viviane MARCOTTE, Les voix du saltimbanque
et leur mise en scène dans “L’Homme qui rit” de Victor Hugo
,
mémoire, Université de Montréal, 2016.
*

« “Le Diable joue. C’est à cela qu’on le reconnaît. C’est le grand Acteur. Et c’est pourquoi l’Église a maudit les comédiens.” [Cette citation de Jean Genet, placée en exergue de son premier chapitre par Christian] Gury, [dans] Académiciens et Saltimbanques [est révélatrice]. S’il n’est plus question de maudire les artistes en raison de leur supposée proximité avec le Malin, l’analyse des motifs de désapprobation montre malgré tout que la pratique artistique professionnalisée convoque un enjeu réputationnel. »
Lénaïg LOZANO, Les amateurs dans le spectacle vivant : défi juridique, enjeux sociaux,
thèse, Université de Bretagne occidentale, 2021.

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LES PREMIERS JOURS
DE ROLAND BARTHES
précédé de :
BARTHES EN ARCADIE

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


« Le propos de cet ouvrage est d’abord de raconter ce que fut l’homosexualité de Barthes, [des] extraits du Journal de l’auteur [à l’appui], [...] ensuite de [pointer les conséquences de] la double localisation de l’origine du [...] sémiologue. Barthes se disait en effet originaire de Gascogne, où il vécut sa prime enfance avec sa mère, alors qu’il était né à Cherbourg d’un père mort pendant un combat naval durant la première Guerre mondiale. [...] opposition entre une ville de malheur refoulé et une région de bonheur assumé [...] ».
Histoires littéraires.
 
*
 
« Gury investiga como o escritor teria manipulado a narrativa de sua infância para tornar mais “romanesca” a precoce orfandade paterna [...] o autor conta como conheceu Barthes nas noites do domingo do Arcadie, clube gay que marcou época na França. »
Paulo Roberto PIRES, Folha de S. Paulo – Illustrissima.
 
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« Barthes, né à Cherbourg [...] reniait sa Normandie natale. [...] Cette attitude fut-elle sans influence [...] sur la pensée et les écrits du célèbre sémiologue [?] [...] Ce livre, mené à la manière d’une enquête, [...] donne vie à la démonstration, d’où ne sont exclus, pour l’agrément du lecteur, ni la confidence ni l’esprit d’à-propos. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
 
*
 
« There are a number of good reasons to consider a “backward’s” biography of Barthes. Even in publishing terms there has been a marked backwards feed to Barthesiana; for example, [...] a Premiers Jours de Roland Barthes suggests [...] that being separated from his Normandy roots in exchange for his Basque/Gascogne upbringing, has particular consequences in Barthe’s work. »
Andy STAFFORD, in Forum for modern language studies, vol 51.
 
*
 
« [Certains des livres récemment parus sur l’écrivain  tels que] Les Premiers Jours de Roland Barthes par Christian Gury glissent de l’œuvre à la personne pour constituer Barthes en personnage [...] [et] montrer ce qui se cacherait derrière le masque de la courtoisie ou de l’hédonisme. C’est ainsi qu’est exhibé [par exemple] un Barthes habité par la “drogue de la drague” (la formule est de lui) [...] ou les petitesse de la vie. »
Claude COSTE, dans Roland Barthes aujourd’hui (collectif).

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PROUST ET L’ADOPTION


par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


« Plus connu comme homme de lettres que comme homme de droit, Marcel Proust n'en aurait-il pas moins fait création juridique dans son œuvre littéraire ? [...] Il promène son regard aiguisé et regarde l'adultère, voit l'adoption et constate l'inceste. [...] V[oir] n[otamment] Christian Gury, Proust et l'Adoption. »
Pierre NOUAL et David LOVATO, « Les lois de Marcel Proust », Droit et Littérature n°5, 2021.
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« L’adoption scandalise Proust lorsqu’il suspecte certains homosexuels ― dont le romancier Abel Hermant ― d’être les pères adoptifs de leurs amants [...]. Il s’indigne aussi des adoptions qui poussent à la mésalliance, telle celle d’une fille naturelle d’un prince de Monaco. A partir de là, après un rappel de la législation en la matière au temps de Proust, l’auteur examine avec précision les cas d’adoption qui apparaissent dans A la recherche du temps perdu. L’ouvrage se termine avec l’analyse de quelques cas d’adoptions chez des écrivains du XXe siècle, dont Jean Cocteau. En ce parcours, toujour étayé de citations bien choisies, la complexité du problème est démontrée, son ambiguïté aussi qui n’a pas en ce temps-là échappé aux juges. Une étude érudite qui ne déçoit pas. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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« En partant de l’œuvre de Marcel Proust qui désigne par “affreuse hypothèse” l’adoption d’un homosexuel par un autre, Christian Gury explore largement la situation [juridique] de l’Antiquité à nos jours avec une érudition que l’on ne peut que saluer [...] quelques cas d’“adoption” de ce type au temps de Proust, qui défrayèrent la chronique [...] les velléités d’adoption du baron de Charlus [...]. Un essai fort bien documenté ― comme Christian Gury en a l’habitude ― et convaincant qui, à partir d’une phrase de Marcel Proust, permet au lecteur d’explorer très en profondeur l’hypothèse de l’adoption dans l’univers homosexuel. Le plus surprenant est la conclusion qui [y] fait survivre [l’institution de] l’adoption [à celle, nouvelle, du] mariage. A méditer. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
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« Sur cette question de l’adoption dans les milieux homosexuels, cf. Christian Gury, Proust et l’Adoption. »
Michel CARASSOU, “Inversions” suivi de
“L’Amitié”
Une autre histoire de la première revue “gay” française.

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« Dans une lettre adressée à Anna de Noailles où il était question d’Abel Hermant et de son fils adoptif, Marcel Proust souleva une “affreuse hypothèse [d’inceste]” [...]. L’avocat et écrivain Christian Gury a saisi l’occasion de ce billet resté fameux [...] pour se pencher, en termes aussi bien juridiques que littéraires, sur la question de l’adoption comme institution détournée de sa fonction sociale par les homosexuels [...]. L’étude très documentée de Me Gury commence naturellement par le cas d’Abel Hermant.»
Jean-Claude FÉRAY, Des amitiés particulières aux paternités singulières – Les secrets d’Abel Hermant.

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PROUST ET LES CHATS


par

Christian GURY
Éditions Thierry SAJAT


On l’ignore souvent : auteur animalier, Proust adorait les chats.
Auteur de lignes délicieuses sur les chats de Mme Straus et ceux de la princesse Soutzo, d’un texte de jeunesse chantant l’élégance et la fidélité d’ « un chat-écureuil », d’observations fines et pleines d’empathie à l’endroit des chats des toiles de Chardin ou de Manet, de pastiches de La Fontaine ayant des chats pour héros, d’un dessin valant autoportrait en chat, s’étant entremis pour le cadeau d’un chaton à Lucien Daudet, goûtant telles proses de Colette et de Léautaud sur les chats, Proust, quoique asthmatique, avait lui-même envisagé d’adopter un chat.
À la recherche du temps perdu de l’ordre de la féerie, la race des Guermantes caractérisée par des cheveux « moitié fourrure de chat », la future Mme Swann familière du Chat Noir et experte en chatteries, Albertine « pelotonnée comme une grosse chatte » et « chatte mutine et perverse », le Narrateur ne se cache cependant pas de pencher du côté des garçons-chats, puisqu’il réserve un bon accueil à la surprise des rendez-vous quand : « Là où on croyait [...] rencontrer la fée Viviane on trouve le Chat botté ».
Ce livre enchantera les proustiens sincères et de tous poils autant que les vrais amis des chats de toutes fourrures.

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« Remercions une fois de plus Christian Gury pour sa curiosité et le sérieux de ses recherches, [...] qui combat avec humour la légende selon laquelle Marcel Proust, dont il est grand connaisseur, n'aimerait pas les chats. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
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« J'avoue ne jamais avoir pu lire la Recherche, ni rien de Marcel, mais j’ai parcouru avec plaisir ces anecdotes sur les chats et leur rapport avec le grand écrivain. Un style enlevé et une érudition qui force l'admiration. »
Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie.
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« Christian Gury invité de la conférence organisée [...] le 9 novembre 2022 [pour] Proust et les Chats [démontre que] Proust adorait les chats [et que] A la recherche du temps perdu tient du conte de fées [...]. »
Mireille HÉROS, site de l'Académie de la Poésie française.

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PROUST ÉLECTRICIEN


par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


Témoin de la révolution apportée par la fée Électricité dans la vie quotidienne, son œuvre notamment un catalogue illustré par l’exemple, Proust chante les applications pratiques de l’énergie nouvelle, de l’humble bouilloire domestique aux « effets d’éclairage » de la scène théâtrale.
Non sans réflexions nostalgiques sur la lumière naturelle, l’âge d’or de la bougie ou de la lampe à huile, l’auteur de la Recherche applaudit au Progrès et, se piquant d’un esprit scientifique, ne rougit pas d’être comparé à Einstein, leurs « recherches » sur la « représentation du temps » offrant des similitudes.
Quand : « même une syllabe commune à deux noms différents suffisait à [la] mémoire [du narrateur] comme à un électricien qui se contente du moindre bon corps conducteur pour rétablir le contact entre Albertine et [son] cœur », Proust se définit électricien ès mots, de l’électricité suscitée par le choc des lettres, l’aimantation des souvenirs articulée à partir des vocables.
Lors, l’écrivain proclame que : « les électriciens [...] comptent aujourd’hui dans les rangs de la Chevalerie véritable » et les répute cultivés puisque : « [les] gens du monde [...] sont eux les véritables illettrés et non les ouvriers électriciens ». Tandis que, au chapitre des « attirances électriques », le baron de Charlus se voit ainsi qu’un « génie bienfaisant [et ayant par anticipation] dévoilé [à son protégé] les lois de [...] l’électricité ».

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« [...] un Proust quotidien, car il a connu un certain nombre de transitions dans ce domaine [de l’éclairage]. Lui qui exalte les transitions entre deux états, entre sommeil et veille comme entre chien et loup, a connu le passage de la bougie à l’éclairage au gaz et du gaz à l’électricité [...]. Au début, tout émerveille. Puis le narrateur se met à allumer “machinalement” la lampe [...] et il s’ouvre au regret des fumées d'autrefois. Mais le livre de la nuit, qui laisse une telle place à la nuit, parle sans arrêt de la lumière, de ses effets, de ses variations et de ses instruments, et l’inventaire proposé par [Christian] Gury est vraiment éclairant. [...] Proust n’est pas électricien, mais il côtoie des électriciens [et se comporte pour le moins en électricien de plateau, en] éclairagiste [...]. »
Tiphaine SAMOYAULT, En attendant Nadeau.

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UN AMOUR DE PROUST :
CLÉO DE MÉRODE
OU
PSEUDO-NOBLESSE ET VEDETTARIAT


par

Christian GURY
Éditions Thierry SAJAT


Flatté de connaître personnellement Cléo de Mérode, Proust se déclarait « un peu épris » de la célèbre danseuse. Et, par snobisme, il se garda de s’exprimer sur la pseudo-noblesse, les prestations d’art contestables et la vie privée de celle qui pourrait bien, cependant, avoir donné les traits principaux d’Odette de Crécy, la cocotte emblématique de la Recherche et future Mme Swann.
En revanche et tout autant qu’à l'adresse de la « grue » Liane de Pougy, courtisane devenue princesse roumaine et modèle de l’initiatrice au lesbianisme de Mlle Vinteuil , il se montra critique à l’endroit du comédien Edouard De Max, dont le heurtaient l’usage d’une particule de « noblesse roumaine » de pure fantaisie, l’insupportable « théâtralité » sur les planches comme en matière de mœurs, le monstre sacré fier d’afficher une compromettante autant que flamboyante homosexualité, certaines de ses façons à se retrouver chez le baron de Charlus.
Deux poids, deux mesures et snobisme toujours.

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GIDE ET LYAUTEY


précédé de :

GIDE ET CERTAINS FAITS DIVERS

par
Christian GURY
Éditions NON LIEU


« Pourquoi Gide et Lyautey, un artiste et un maréchal, deux personnages que l’on n’associerait pas a priori, et pourtant... Ils se connaissaient et s’appréciaient et... plus, ils se ressemblaient. [...] les “pâtres à jambes nues et à fez rouges” dont parle Lyautey dans ses lettres font écho au “[...] petit Mohamed. Qu’il était beau ! à demi nu sous ses guenilles, noir et svelte comme un démon...” de Gide. [...] une autre partie : Gide et certains faits divers, partie fort intéressante [...] plus particulièrement dans Autour de Corydon [...]. A lire, relire, près de 400 pages ! Fourmillement de noms, de citations, de culture, d’histoire... de notre histoire. »
Martine LAROCHE, sur le site Arc-en-cielWallonie.

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« Gide collectionnait les “découpures” de presse relatives aux faits-divers et affaires de mœurs. Il en tirait parti pour ses ouvrages. Il est question ici de tout ce qui a pu étayer les propos qu’il entendait défendre dans Corydon [...]. Citations à l’appui, évocation de quelques affaires scandaleuses, dont le suicide du général Macdonald, l’analyse est exhaustive en ces pages ! Dans le même temps, partant pour l’Afrique avec l’intention d’y faire “des rencontres”, l’écrivain prenait le risque de s’y faire épingler et de devenir lui-même matière à fait-divers ! L’époque ne le permit pas. En 1923, il répondit à l’invitation de notre résident général au Maroc, le maréchal Lyautey, réputé lui aussi pour son homophilie (la dernière partie du livre nous fournit des témoignages précis). Le lecteur passe ainsi dans ces pages d’une découverte à l’autre à propos de deux célébrités reconnues, l’un par le Nobel de littérature et l’autre par le grade et la carrière militaire. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.

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« Sur la collection gidienne de “faits divers”, voir [...] Christian Gury, Gide et Lyautey précédé de Gide et certains faits divers [...] et en particulier son “Introduction. Gide fait-diversier”. »
Riccardo BENEDETTINI, « “Qu'est-ce que la vérité ?” –
Gide et ses Souvenirs de la cour d'assises », Bulletin des Amis d'André Gide, printemps 2020.

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LYAUTEY - CHARLUS
suivi de :
GIDE EN AVAIT L'INTUITION :
LYAUTEY, MODÈLE DE CHARLUS

par
Christian GURY
Lyautey-Charlus Lyautey-Charlus
[Troisième édition augmentée]

Éditions NON LIEU


« [...] poissonneuse biographie [...], le maréchal de France étant présenté, analyse de textes à l’appui, comme le modèle de M. de Charlus. C’est un chef-d’œuvre kitsch. »
Angelo RINALDI, L’Express.
 
*
 
« Christian Gury, a Paris lawyer, has convincingly argued that not only were Lyautey’s inclinations homosexual, but that he served as model for Baron Charlus in Marcel Proust’s A la recherche du temps perdu. »
Robert ALDRICH, Colonialism and Homosexuality.
 
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« Charlus apparaît comme l’archétype du personnage homosexuel [...]. Christian Gury rappelle l’importance que joua le maréchal de France Lyautey dans la genèse de ce personnage. »
Patrick DUBUIS, Emergence de l’homosexualité dans la littérature française.
 
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« [...] apporte une vision très colorée des colonies [...] a l’audace de nous dévoiler, avec force détails, le lien qui existait très fréquemment entre homosexualité et vie militaire [...] la thèse avancée, celle d’un Lyautey, clé du personnage proustien Charlus [...] ne paraît pas absurde ».
Bulletin critique du livre français.
 
*
 
« La question marocaine [...]. Dans une lettre [de] 1911, Proust [parle de] Lyautey [...]. L’ouvrage de Christian Gury, Lyautey-Charlus, en fait l’un des modèles de Charlus, en particulier à cause de son homosexualité. [Puisque, par exemple, on lit, dans la Recherche, s’agissant] d’une conversation sur l’homosexualité [des militaires] : “et si je vous parlais de tous nos héros du Tonkin, du Maroc” [et qu’il] est également précisé que M. de Charlus [...] “était fou des Marocains”. »
Mireille NATUREL, Proust et le fait littéraire.
 
*
 
« Lyautey ― dans lequel Christian Gury voit (en prenant [notamment] appui sur les témoignages d'Hélène Morand [...] et de Maurice Rostand) l'un des modèles du baron de Charlus [...] ».
Cristian MICU, Le Baron de Charlus ou la Déception salvatrice.
 
*
 
« Il titolo, e la copertina, si riferiscono al fatto che, grazie a una serie di riscontri, l'autore sostiene che Lyautey sia stato uno dei modelli principali della figura del “baron de Charlus” nella Recherche e che parimenti il suo amante sia modellato, malignamente, su [...] Maurice Rostand [...]. Attraverso la solita ragnatela di citazioni l'autore riesce a dimostrare sia il fatto che le testimonianze scritte (a partire da quelle di Lyautey stesso) rendono praticamente certa la sua omosessualità, sia l’uso maligno fatto della sua figura da Proust. »
Giovanni DALL'ORTO, sur le site CulturaGay.it.
 
*
 
« L’homosexualité et les armées. [...] il faut mentionner une personnalité homosexuelle, connue de tous comme telle : le maréchal de France Hubert Lyautey (1854-1934) qui aurait servi, avec Robert de Montesquiou, de modèle au Charlus de Marcel Proust [ainsi que le démontre] Christian Gury [dans] Lyautey-Charlus. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris1870-1918.
 
*
 
« Referring to sodomy in the French armies, [...] Lyautey [as] the model for the celebrated homosexual Baron de Charlus in Marcel Proust’s In Search of Lost Time [...], see Gury, Lyautey-Charlus. »
Brian Joseph MARTIN, Napoleonic Friendship – Military
Fraternity, Intimacy and Sexuality in nineteenth-century France.
 
*
 
« [...] biographie minutieuse [...] travail de bénédictin [...] démonstration émoustillante [...] analyse comment un grand bourgeois pouvait s’insérer dans le monde militaire, y trouver ses plaisirs [...] et réaliser néanmoins un destin social honorable ».
Hugo MARSAN, Ex Aequo.
*
 
« En choisissant l’Armée d’Afrique, Azan va côtoyer d’autres marginaux, ce qu’explique Christian Gury : “L’armée coloniale n’a pas forcément bonne presse. [...] les colonies [fascinent jusqu’à des] homosexuels attirés par les soupapes des pays de Far West”. »
Gavin BOWD, Les Guerres et les Mots du général Paul Azan.
 
*
 
« Lyautey [...], l’homme déroute. Et c’est Christian Gury, [essayiste] moins timide [que d’autres], qui nous guide vers les portes du jardin secret où cette complexité [du maréchal] se cultive et prend forme [...]. Gury entreprend d'analyser les mœurs de l’époque et les met en rapport avec un nombre d'éléments qui ne sautent pas immédiatement aux yeux [et qui] donnent une signification beaucoup plus profonde à l’aventure coloniale, puisque celle-ci répond sournoisement à des besoins cachés [...]. Il est édifiant de voir qu’il existe des affinités secrètes entre l’homosexualité, le monde des missions coloniales, celui de l'espionnage et celui de la franc-maçonnerie [dès lors que, pour] les cadres expatriés [...] il s’agit de mettre en place un mode de vie souterrain orgiastique, loin du regard des peuples soumis à une morale plus stricte [...]. »
Michaël BESACK, Passage par Marrakech.
 
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« [...] la tendance homosexuelle de Lyautey [...] a été souvent occultée par tous les biographes qui n’y font allusion que de façon plus ou moins sibylline [...] jusqu’à ce que Christian Gury, en 1998, lui consacre un ouvrage ».
Paul DOURY, Un échec occulté de Lyautey.
 
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« Only recently have historians been more explicit. Christian Gury argues that Lyautey inspired Proust’gay character the baron de Charlus [...]. To support this and other claims, Gury brings together a great deal of circumstantial evidence about the general’s sexual orientation [...]. Lyautey, Gury suggests, wrote admiringly about the unclothed male body and penned homoerotic prose about Africans, Arabs, Greeks and Ceylonese. »
Edward BERENSON, Heros of Empire.
 
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« Les travaux de Christian Gury [...] ne laissent que peu de doutes aujourd’hui sur le fait qu’il [Lyautey] était homosexuel depuis l’adolescence. »
Guillaume JOBIN, Lyautey – Le Résident.
 
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« [...] traite ouvertement [...] de cette dimension de la personnalité du maréchal   ― de manière intéressante [...] Christian Gury affirme avec vigueur que [...] Lyautey a inpiré Proust dans la peinture de plusieurs de ses caractères [...] [et] rappelle que plusieurs écrivains ont pris Lyautey comme modèle : Roger Martin du Gard dans Le Lieutenant-Colonel de Maumort, Henri de Montherlant dans La Rose des sables [et d’autres] ».
Arnaud TEYSSIER, Lyautey.
 
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« Ce livre de Christian Gury [...] veut dévoiler un aspect de la personnalité de Lyautey qui a systématiquement été passé sous silence dans les biographies officielles du maréchal : son homosexualité. [...] l’ouvrage étudie le personnage de Lyautey comme modèle préférable à Montesquiou, pour le personnage de Charlus dans A la recherche du temps perdu et dans une moindre mesure de Saint-Loup [et] observe Lyautey comme modèle de personnages dans trois romans : Le Lieutenant-Colonel de Maumort de [Roger Martin du Gard], La Rose des sables de Montherlant et Fort-Saganne de Louis Gardel. »
Charlotte ANDRIEUX, Cahiers Roger Martin du Gard.
 
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« [...] le personnage de Maumort a été inspiré à Martin du Gard par le maréchal Lyautey, lequel se retrouve aussi dans le Charlus de Proust (cf. Christian Gury, Lyautey-Charlus) ».
Gilles BARBEDETTE et Michel CARASSOU, Paris Gay 1925.
 
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« A propos de Charlus, voir Gury [...]. Selon [Lyautey-Charlus], Lyautey fut le modèle principal du Charlus de Proust et du Maumort de Martin du Gard. »
Maria do Rosário GIRAO RIBEIRO DOS SANTOS et Manuel José SILVA,
Cédille, revista de estudios franceses.
 
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« In this study of Lyautey-Charlus (1998), Christian Gury gleefully concluded that “youth and beauty are the melting capital and the two udders of homosexual pleasure” [...]. »
Chantal ZABUS, Out in Africa – Same-sex desire in sub-saharian literatures and cultures.
 
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« [...] vient le temps de la démythification des héros [...]. Des ouvrages récents paraissent qui ne se font pas faute de remettre ces figures dans le réel : Christian Gury met à jour l’homosexualité de Lyautey, qui ne rentre pas dans la composition héroïque traditionnelle du personnage [...]. Voir : [...] Lyautey-Charlus [...] et Proust et Lyautey. »
Norbert DODILLE, Introduction aux discours coloniaux.
 

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LE MARIAGE RATÉ
DE MARCEL PROUST
ET SES CONSÉQUENCES
LITTÉRAIRES

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Et si la Recherche […] n’était qu’un gigantesque calembour ? Ils abondent en effet […]. La correspondance de Proust en est riche aussi : tradition familiale […] comique d’époque […]. Selon Christian Gury, la Recherche […] est la conséquence littéraire du mariage d’Hubert Lyautey […] avec Inès de Bourgoing, que Proust avait rencontrée quelques années auparavant, sans l’épouser toutefois. En effet, leurs noms se retrouvent, combinés ou inversés, anagrammes et autres transpositions, dans ceux des personnages du récit proustien dont ils seraient les clés […] ».
Pierre-Edmond ROBERT, Le Magazine Littéraire.
 
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« Proust et […] Lyautey se disputent la main d’une riche veuve […]. C’est le militaire qui gagne […] et son rival malheureux écrira A la recherche du temps perdu où il se moquera “sous mille travestissements” du vainqueur. »
La Quinzaine littéraire.
 
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« Barthes s'interrogea un jour sur ce qui, dans le cerveau de Marcel Proust, avait pu déclencher en 1909 le processus de création littéraire qui allait engager tout son être dans la Recherche [puisqu'il y aurait] un “avant” et un “après” septembre 1909, la première période faite d'agitation mondaine stérile, faisant place soudain à une retraite créatrice [...]. Christian Gury [propose] le déclic dans un évènement extérieur signifiant : le mariage d'Hubert Lyautey avec Madame Fortoul, née Inès de Bourgoing, une veuve fortunée qui avait, quelques années auparavant, au cours d'une mémorable croisière en yatch, sondé le cœur de Proust en vue d'une éventuelle alliance. Pour étayer cette thèse intéressante, Gury se livre à une savante dissection, essentiellement onomastique, [...] fait de la Recherche dans son ensemble “une féerie raillant sous mille travestissements” les amours d'Hubert Lyautey, “un palimpseste semé de calembours”. [...] le noyau central de son analyse est bien propre à renouveler singulièrement, en effet, comme l'auteur en est conscient, les études proustiennes. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
 
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« Il y aurait beaucoup à dire, et à déduire, de la manie marcellienne qui consiste à s’aventurer, dès qu’un patronyme se présente, sur les territoires souvent scabreux du calembour ou du contrepet. Ce goût pour l’inversion des phonèmes trouve (d’après Christian Gury, [...] Le Mariage raté de Marcel Proust et ses conséquences littéraires) son point de départ officiel dans l’épisode qui mit l’auteur d’À la recherche du temps perdu en présence d’un futur... maréchal de France. »
Jean-Paul et Raphaël ENTHOVEN, Dictionnaire amoureux de Marcel Proust.
 
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« Christian Gury affirme [dans Le Mariage raté] que, pour Proust, le snobisme est “une maladie infantile, une erreur d’avant gloire”. Sa vie mondaine est une source artistique dans laquelle il puise des sujets à traiter dans son roman [...]. Par ailleurs, Christian Gury observe qu’il existe chez Proust des personnages qui, ayant été d’imbéciles snobs dans leur jeunesse, deviennent de majestueux artistes : [par exemple] Elstir qui était surnommé Tiche ou Biche par les Verdurin [...]. Le travail artistique l’emporte sur le snobisme. Le personnage de Mme de Villeparisis [en mémorialiste] s’impose à Proust pour démontrer cet enseignement. »
Yuko HAUPTMANN - KATSUYAMA,
Proust historien
Le Temps historique dans "la Recherche",
thèse, Lyon 2, 2006.
 

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PROUST ET LYAUTEY

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


« [...] vient le temps de la démythification des héros [...]. Des ouvrages récents paraissent qui ne se font pas faute de remettre ces figures dans le réel : Christian Gury met à jour l’homosexualité de Lyautey, qui ne rentre pas dans la composition héroïque traditionnelle du personnage [...]. Voir : [...] Lyautey-Charlus [...] et Proust et Lyautey. »
Norbert DODILLE , Introduction aux discours coloniaux.
 
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« Christian Gury dans son ouvrage Lyautey-Charlus [...] apporte une démonstration très convaincante en étudiant la multitude des traces du maréchal dont Proust a parsemé La Recherche. Il va plus loin dans [...] Proust et Lyautey, où il défend la thèse que le mariage de Lyautey avec Mme Fortoul a été l’évènement déclencheur de l’écriture de La Recherche. »
Michel CARASSOU, dans Tumultes
(n°41, « Dire les homosexualités d’une rive à l’autre de la Méditerranée »).
 
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« Proust décrypté à partir du maréchal Lyautey, modèle de Monsieur de Charlus, [...] pertinente analyse des évènements en liaison avec les textes. Le commentaire est précis, étayé sans cesse de références et de citations incontournables. Il est incontestable que les chemins du romancier et du soldat se sont croisés et que la réalité des faits inspire la création littéraire calembours non exclus [...] une étude fouillée d’où l’art d’écrire n’est pas exclu ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.


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CHARLUS (1860 - 1951)
ou :
Aux sources de la scatologie
et de l’obscénité de Proust

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« La convergence du sexuel avec le digestif est une pratique assez courante dans le langage humain et un motif littéraire fréquemment utilisé comme support comique. [...] Parmi les auteurs à avoir exploité cette thématique, on peut citer Rabelais [...] et Proust, chez qui de nombreux liens se tissent entre les rites scatologiques et sexuels. Cf. Christian Gury, Charlus [...] ou aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust [...]. »
José Leonardo TONUS, dans Trop c’est trop : études sur l’excès en littérature,
CREPAL – Sorbonne nouvelle.
 
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« “L’écrivain, vois-tu, est une étrange abeille qui tire indifféremment son miel des fleurs et des excréments. Ce qui compte seul, c’est la qualité du miel” dit Proust. C’est pourquoi, comme le note Gury, “la Recherche décline tous les cas de figure du caca”. »
Valentin BORAGNO, La Scatologie dans la trilogie beckettienne,
mémoire de maîtrise, Paris III, 2006.
 
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« Proust qui aimait écrire aux toilettes disait : “L’écrivain [...] tire indifféremment son miel des fleurs et des excréments. Ce qui compte seul, c'est la qualité du miel.” Cité par Christian Gury, in Charlus (1860-1951). »
Caroline BALMA-CHAMINADOUR, Le Livre (très sérieux) du Caca.
 
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« Outre de madeleines, Proust se délectait d’obscénités. A en croire Christian Gury, [...] le chanteur de beuglant Charlus [...] l’inspira [...] intrusion dans le monde interlope du caf’conc’ [nous est offerte par] ce bouquin “culotté” (si l’on peut dire) [...] ».
Serge DILLAZ, ChorusLes Cahiers de la Chanson.
 
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« Charlus […] Gury fait de ce personnage complexe et ambigu […] le fer de lance d’une relecture iconoclaste de La Recherche. Le baron serait en effet un dérivé littéraire de Charlus, chanteur éponyme de caf’conc’ (genre mineur fort prisé par Proust) […] au répertoire grotesque et vulgaire […]. Cette exégèse – Proust lu comme un disciple de Rabelais ! – est une véritable enquête menée avec une audace sans bornes et une belle allégresse. En disciple survolté de Lacan, Gury ausculte la profusion onomastique de l’œuvre, valise à fonds multiples et au contenu des plus surprenants. »
Jean LAURENTI, Le Matricule des Anges.
 
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« “Charlusse, anus, phallus... “Je prononçais ainsi mon nom : Charlus...se. ― On me blaguait” [rapporte le chanteur Charlus, dans ses Souvenirs]. Christian Gury explique cette manie de blague déclenchée par cette prononciation exagérée... les rimes en “usse” sont assez évidentes et ne manquent pas d'impliquer des sous-entendus très connotés ! [...] cette indication phonologique nous renseigne certainement sur la façon dont le nom [du baron de Charlus, héros d’A la recherche du temps perdu] devrait ce prononcer [même si certains] proustiens rendent [...] le s muet en finale, ce qui atténue la lubricité du nom et du personnage. »
Jean-Yves PATTE, « Les Deux Charlus », sur le site Proustonomics.
 
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« Proust [dans un poème autographe] dresse un portrait d’un homme un peu sot [...] dont l’épouse est plutôt laide [...]. Et de l’imaginer vêtue de la même robe à col “berthe” que Thérésa, [...] la chanteuse de café-concert [qui] n’était pas exactement un modèle d’élégance [...]. Une lecture plus crue est peut-être possible : cette femme laide qui se glisse “sous la berthe” de Thérésa entretient peut-être une relation lesbienne avec elle [...]. Cette lecture est d’autant plus tentante que Thérésa avait la réputation d’être homosexuelle (“aussi caricaturale comme lesbienne que lui [le chanteur Charlus] comme tapette”, selon Christian Gury [...]).»
Bulletin d’Informations proustiennes n°49, 2019.
 
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« Proust dont la sonorité du nom évoque la flatulence [...]. Prédestination lacanienne entre le nom de l’auteur et son œuvre. Œuvre ayant généré l’étrange et passionnant ouvrage de l’érudit Christian Gury, Proust et la femme pétomane, que l’on pourrait qualifier de recherche du pet perdu, ainsi qu’un savant Charlus ou aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust [...] [utiles] pour introduire un débat essentiel : art et scatologie. »
Georges YANG, sur le site Agoravox.
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« J'ai fait récemment un tour à la bibliothèque de [l'Université de Californie à Los Angeles] et me suis promenée dans les rayonnages consacrés à Proust. J'ai pris une photo en m'arrêtant au hasard : Proust et Cabourg, La Tentation de Marcel Proust, “Cette erreur qui est la vie”: Proust et la représentation, Charlus ou Aux Sources de la scatologie et de l'obscénité de Proust, [...] etc. [Cette] tranche bibliographique arbitraire [prouve l'importance de] la glose [éclose autour de l'œuvre de l'auteur de la Recherche], une glose exponentielle, tous azimuts, à la fois réjouissante et accablante. »
Laure MURAT, Proust, roman familial.
 

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PROUST
ET
LA FEMME PETOMANE


par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Dans les attractions à la mode de la Belle Epoque on devait compter avec le célèbre Joseph Pujol, pétomane au Moulin Rouge, lequel eut une émule féminine, Mlle Thiébaud […] il semblerait que ce cher Marcel eut “vent” de l’affaire et en fit grand “cas”, sensibilisé dès l’enfance à ce genre de musique de chambre pour avoir mal supporté les railleries de ses petits camarades d’école qui l’appelaient systématiquement “Proutte”. En découlent dans l’ensemble de son œuvre moult allusions scatologiques que Gury décrypte pour notre plus grand bonheur. »
André STAS, Le Livre du mois (Belgique).
 
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« [...] la “voix menue” de l’artiste brocardée par Rachel [dans A la recherche du temps perdu ne va pas sans] une certaine ambiguïté. S'y livrant joyeusement dans Proust et la femme pétomane, Christian Gury voit dans ce personnage une référence cryptée à Angèle Thiébaud [...] l'hypothèse de Christian Gury [a base] sur un faisceau d'indices : à l'absence de toute allusion à la bouche ou à la gorge de l'artiste s'ajoutent le fait que les spectateurs se montrent “son dos en riant”, la notation de sa “croupe proéminente, presque ridicule” à la “puissante musculature”, et encore les “notes flûtées” qu'elle émet. Christian Gury relie cette dernière mention aux jeux de mots multiples qui comparent alors ce talent à celui d'une interprète d'instrument à vent, en une assimilation burlesque entre la bouche et l'anus. Il rattache en outre les huées qui soulèvent la salle au procès fort médiatisé que [l'on] intente à l'époque à Angèle Thiébaud pour user d'un artifice dans l'exercice de son art. [...] Preuve est ici donnée que cohabitent chez Proust “jeux de mots brillants et [...] calembours calamiteux”, comme l'écrit Christian Gury [quand est] possible le “quolibet Marcel Prout”, que Christian Gury n'hésite pas à désigner comme “la blessure originelle [de l'écrivain]”. »
Béatrice ATHIAS, La Voix dans “A la recherche du temps perdu” de Marcel Proust.
 
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« Proust dont la sonorité du nom évoque la flatulence [...]. Prédestination lacanienne entre le nom de l’auteur et son œuvre. Œuvre ayant généré l’étrange et passionnant ouvrage de l’érudit Christian Gury, Proust et la femme pétomane, que l’on pourrait qualifier de recherche du pet perdu, ainsi qu’un savant Charlus ou aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust [...] [utiles] pour introduire un débat essentiel : art et scatologie. »
Georges YANG, sur le site Agoravox.
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« J'ai fait récemment un tour à la bibliothèque de [l'Université de Californie à Los Angeles] et me suis promenée dans les rayonnages consacrés à Proust. [...] Au milieu de cet inventaire à la Prévert [constitué par le corpus des essais sur l'auteur de la Recherche] figurait même : Proust et la femme pétomane. [Un titre participant] d'une glose [...] à la fois réjouissante et accablante [...]. »
Laure MURAT, Proust, roman familial.

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PROUST
ET
LE “TRèS SINGULIER”
INFANT D’ESPAGNE

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« L'infant d'Espagne [...]. Mme Cocteau reprochait à son fils d'avoir accueilli chez elle des gens aussi peu recommandables. [...] La princesse [Amédée de Broglie] épousa l'infant, qui la ruina. Voir Christian Gury, Proust et le “très singulier” infant d'Espagne. »
Jean TOUZOT, note à l'édition des Lettres à sa mère, de Jean COCTEAU.

*
  
« […] ces “impressions”, ces “matériaux” de la fiction proustienne, tels que les révèle la vie d’un aristocrate espagnol  modèle du baron de Charlus […] vis-à-vis de l’infant et de la Recherche […] illustre le “tous ces matériaux de l’œuvre littéraire, c’était ma vie passée” du narrateur […] ».
P.A. MINICONI, Acta Fabula.

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« Proust y el “infante de España”, [...] eran clientes del hotel Marigny, un refinado local de placeres homosexuales [...]. Hay incluso quien asegura, como el escritor Christian Gury, autor de un libro sobre la amistad entre ambos “dandis”, que Proust se inspiró en él para crear a uno de los personajes de su obra, el barón de Charlus. »
Pablo VARGAS, Nuevatribuna. es.
 
*
 
« Sur l’Infant Louis-Ferdinand (1888-1945), cousin du roi Alphonse XIII d’Espagne [...] [voir :] Christian Gury, Proust et le “très singulier” Infant d’Espagne. »
Patrick CARDON, notes à la réédition de WILLY, Le Troisième Sexe.

*
 
« [La] circulation [...] des personnes homosexuelles entre l'Espagne et le Portugal [...] est également documentée en France [où elle] atteint les proportions du scandale via les amours  d'un grand d'Espagne, Luis Fernando de Orléans y Borbón [...] avec un “roturier” portugais, le beau ténébreux Antonio de Vasconcellos, [leur liaison évoquée par Christian] Gury, [dans] Proust et le “très singulier” Infant d'Espagne. »
Fernando CUROPOS, L’Émergence de l’homosexualité dans la littérature portugaise.

*
 
[Pour illustration, la participation de l’auteur au documentaire : La princesse de Broglie à Chaumont La Belle Époque en Val de Loire, d’Adyl ABDELHAFIDI,  Jean-Yves PATTE, et Sylvain PINSON.]

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Aux vraies sources de la Recherche.
Sur PROUST. Des ouvrages de Christian GURY.

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        Sur Lyautey-Charlus :
« [...] poissonneuse biographie [...], le maréchal de France étant présenté, analyse de textes à l’appui, comme le modèle de M. de Charlus. C’est un chef-d’œuvre kitsch. »
Angelo RINALDI, L’Express.
 
*
 
Sur Le Mariage raté de Marcel Proust :
« Et si la Recherche […] n’était qu’un gigantesque calembour? Ils abondent en effet […]. La correspondance de Proust en est riche aussi : tradition familiale […] comique d’époque […]. Selon Christian Gury, la Recherche […] est la conséquence littéraire du mariage d’Hubert Lyautey […] avec Inès de Bourgoing, que Proust avait rencontrée quelques années auparavant, sans l’épouser toutefois. En effet, leurs noms se retrouvent, combinés ou inversés, anagrammes et autres transpositions, dans ceux des personnages du récit proustien dont ils seraient les clés […] ».
Pierre-Edmond ROBERT, Le Magazine Littéraire.
 
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Sur Charlus (1860-1951) :
« Charlus, frère du duc de Guermantes [...]  serait en effet un dérivé littéraire de Charlus, chanteur éponyme de caf’conc’ (genre mineur fort prisé par Proust), [...] au répertoire grotesque et vulgaire [...]. Gury ausculte la profusion onomastique de l’œuvre, valise à fonds multiples et au contenu des plus surprenants [...]. Le baron doit beaucoup aussi à Lyautey, [...] lit ôté, délicate contrepèterie vers le thé au lit de la tante du Narrateur ».
Jean LAURENTI, Le Matricule des Anges.
 
*
 
Sur Proust et la Femme Pétomane :
« Dans les attractions à la mode de la Belle Epoque on devait compter avec le célèbre Joseph Pujol, pétomane au Moulin Rouge, lequel eut une émule féminine, Mlle Thiébaud […] il semblerait que ce cher Marcel eut “vent” de l’affaire et en fit grand “cas”, sensibilisé dès l’enfance à ce genre de musique de chambre pour avoir mal supporté les railleries de ses petits camarades d’école qui l’appelaient systématiquement “Proutte”. En découlent dans l’ensemble de son œuvre moult allusions scatologiques que Gury décrypte pour notre plus grand bonheur. »
André STAS, Le Livre du mois (Belgique).

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Sur Proust, clés inédites et retrouvées :
« Dans Proust, clés inédites et retrouvées, [entre autres renseignements,] Christian Gury passe en revue [au chapitre : « Le cardinal de Cabrières-Charlus »] les commentaires de divers auteurs qui réfutent ou accréditent la thèse de la pédérastie de Lamennais [soutenue par Mgr de Cabrières]. »
Jean-Claude FÉRAY, Grecques, les mœurs du hanneton ?

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Sur Proust et le “très  singulier” Infant d’Espagne :
« […] ces “impressions”, ces “matériaux” de la fiction proustienne, tels que les révèle la vie d’un aristocrate espagnol  modèle du baron de Charlus […] vis-à-vis de l’infant et de la Recherche […] illustre le “tous ces matériaux de l’œuvre littéraire, c’était ma vie passée” du narrateur […] ».
P.A. MINICONI, Acta Fabula.

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Sur Proust et Lyautey :
« Proust décrypté à partir du maréchal Lyautey, modèle de Monsieur de Charlus, [...] pertinente analyse des évènements en liaison avec les textes. Le commentaire est précis, étayé sans cesse de références et de citations incontournables. Il est incontestable que les chemins du romancier et du soldat se sont croisés et que la réalité des faits inspire la création littéraire calembours non exclus [...] une étude fouillée d’où l’art d’écrire n’est pas exclu ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.

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Sur Proust et les Bulgares :
« [...] une approche de la Bulgarie et de son tsar Ferdinand Ier [...] [dont la] démarche [pendant la Grande Guerre] est finement analysée à partir de la lecture de la Recherche et de ses personnages, notamment M. de Charlus ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.

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L’HONNEUR PERDU
D’UN POLITICIEN
HOMOSEXUEL EN 1876
Des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Eugène Lebègue, comte de Germiny, […] trente-cinq ans, avocat à la Cour d’appel, fût arrêté […] dans une vespasienne des Champs-Elysées, en compagnie d’un jeune ouvrier de dix-huit ans […]. Cette affaire de mœurs prit une tournure politique, en raison des titres et des fonctions de Germiny, figure du parti conservateur et catholique militant […]. Voir Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876. Des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust. Flaubert s’intéresse d’autant plus à cette affaire qu’Eugène de Germiny appartient à une honorable famille normande. »
Note à Correspondance de FLAUBERT, « la Pléiade », tome V.
 
*
 
« Le 6 décembre 1876, le comte Eugène de Germiny, [...] leader du parti catholique et conseiller municipal de Paris, est surpris dans un urinoir public des Champs-Elysées en compagnie d'un jeune ouvrier, Pierre Chouard, âgé de dix-huit ans. Cf. [...] Christian Gury, L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel en 1876. »
Patrick CARDON, note à la réédition de WILLY, Le Troisème Sexe.
 
*
 
« […] un livre bourré d’informations prises aux meilleures sources […] livre de science et non pas un recueil d’anecdotes graveleuses […] concerne les sciences morales et politiques ».
Bâtonnier DAMIEN, Revue [de l’Académie] des Sciences morales et politiques,
compte rendu de la séance du 7 juin 1999.
 
*
 
« […] donne une bonne idée des efforts déployés autour des “tasses” des Champs-Elysées lorsqu’il évoque l’arrestation du comte de Germiny ».
Pierre ALBERTINI, article « Police » du Dictionnaire de l’Homophobie.
 
*
 
« […] l’homosexualité sert à discréditer ses ennemis politiques [comme] dans le scandale de Germiny [...]. L’affaire [fut] très couverte par la presse [ainsi que le démontre] Christian Gury [dans] L’Honneur perdu d’un politicien [...]. Espoir de la droite française à une époque où les républicains sont en passe d’accéder au pouvoir, par ailleurs leader du parti catholique, conseiller municipal de Paris et président des Cercles catholiques ouvriers, le comte Eugène de Germiny est surpris le 6 décembre 1876 dans un urinoir public des Champs-Élysées en compagnie d’un jeune prostitué [...]. La carrière politique de Germiny est brisée; il doit s’exiler [...]. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris1870-1918.
 
*
 
« In December 1876, the Count de Germiny, a thirty-five-year-old lawyer from a distinguished family, was arrested for a public offence against decency, along with an eighteen-year-old jeweler, in a public urinal on the Champs-Élysées. As Christian Gury has shown, Germiny’s trial (unusual in such cases and perhaps politically motivated) was covered in detail by the Parisian daily press. »
Michael L. WILSON, dans Homosexuality in French History and Culture.
 
*
 
« La couverture médiatique des “scandales” homosexuels n’est pas chose rare [aux débuts de la IIIe Republique] quand l'affaire est d’ampleur. En 1876, l'affaire parisienne du comte de Germiny avait, quant à elle, été largement couverte par les journaux, en particulier nationaux [ainsi que le démontre l’étude de] Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 [...]. Le terme de “germinisme”, pour parler d’homosexualité, fait directement référence au comte de Germiny et apparaît dès les origines de l’affaire bordelaise [de 1878] pour désigner les homosexuels du scandale de Bordeaux. L’histoire [Germiny] est encore dans les esprits lors des évènements girondins, et le mot connu des lecteurs. »
 Marc LAMONZIE, « Les “scandales de 1878”, lorsque l’homosexualité
s’invite dans la sphère publique bordelaise », Revue d’histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2022.
 
*
 
« Si le modèle principal du personnage [du politicien Marie, dans Jean Santeuil] est Maurice Rouvier (1842-1911), “tour à tour convaincu d’aimer trop les charmes des petits garçons puis ceux des petites filles” avant d’être impliqué, alors qu’il était ministre des Finances, dans le scandale de Panama, son étrange patronyme serait-il une allusion au lieutenant-colonel Marie-Georges Picquart, que certains antidreyfusards [...] préfèraient appeler “Marie-Georges” quand ce ne sera pas “Georgette” ? Une lettre que Proust adressa à sa mère [...] en 1905 suggère que les deux hommes étaient en effet parallèles dans son esprit. [...] Voir [notamment, pour le contexte] Christian Gury, L’Honneur perdu d'un politicien homosexuel en 1876. »
 Yuji MURAKAMI, « Le scandale Marie, ou un autre prélude à J’accuse...! »,
dans Stella n°35, Kyoto University.
 
*
 
« [...] cette difficulté dont parlait Proust [...] de publier un écrit sur l'homosexualité [...] susceptible de scandaliser la majorité des lecteurs d'un monde où l'homosexualité était reléguée à la sphère de l'illégalité et où tout détail concret concernant [l'hygiène des pratiques homosexuelles, telles que les “nettoyages” obligés à l'issue des actes survenus entre le baron de Charlus et Jupien] était, dans le discours public, relégué à la sphère de l'indicible. A moins qu'il ne s'agisse, justement, de discours de condamnation, faisant partie de la mise au pilori de l'homosexualité dans les tribunaux et les échos de ces poursuites dans la section des faits divers des journaux. A ce titre est particulièrement informatif l'ouvrage de Christian Gury, L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel en 1876 : des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust. »
Cristian MICU, Le Baron de Charlus ou la Déception salvatrice.
 
*
 
« Si l’on excepte l’étude que Me Christian Gury a consacrée à l’affaire Germiny, le ton sur lequel ce drame est relaté de nos jours n’est jamais approprié [...]. Par ailleurs, comme le suggère Christian Gury [...] l’humiliation de la gauche à la suite d’une affaire de mœurs survenue la même année [...] et impliquant l’un des siens [...] pourrait avoir attisé sa volonté de revanche contre la droite catholique et conservatrice : l’occasion était trop bonne. »
Jean-Claude FÉRAY, Bulletin mensuel Quintes-Feuilles.
 
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« Dans le dernier tiers du XIXe siècle, les journaux relayent largement quelques scandales de mœurs marquants, qui façonnent sans doute l’opinion publique, mais l’ère de la morale médiatisée tend à remplacer la répression ordinaire. [Et, en le cas de] l’affaire Germiny [...] le scandale tend également à marquer symboliquement la fin de l’influence religieuse dans les questions de morale [ainsi qu’il appert de l’ouvrage de] Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876. »
Romain COURAPIED, Le Traitement esthétique de l’homosexualité
dans les œuvres décadentes face au système médical et légal,
thèse, Rennes II, 2014.
 
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« The accusations [of same-sex vice] were part of a contempary arsenal of political denunciation. [...] This rhetoric formally echoed the association of “special mœurs” or “pederasty” with closed institutions, such as the church and the army or the police. [...] Consider, for example, the infamous case of the Catholic politician Comte Eugène de Germiny, who was arrested in a public urinal [...]; see Gury, L'Honneur musical d'un capitaine homosexuel [and] L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel. »
Judith SURKIS, Sex, Law and Sovereignty in French Algeria, 1830-1930.
 
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« [...] il caso è di primario interesse. Giustamente Gury sottolinea che “La France a eu son affaire Oscar Wilde, avant l’affaire Oscar Wilde, et c’était l’affaire Germiny”. La citazioni di Gury dimostrano l’enorme impressione che causò lo scandalo fra i contemporanei (Germiny era uno dei personaggi più in vista del partito clericale e anti-repubblicano, della destra, insomma). Fu un caso paradigmatico quanto lo fu per gli inglesi il caso Wilde, o per i tedeschi il caso Eulenburg. Il caso Germiny ebbe, inoltre, conseguenze politiche andate ben al di là degli eventi stessi [...]. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
 
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« [...] le comte Eugène de Germiny [...] est arrêté par la police des mœurs alors qu'il se trouve dans la vespasienne des Champs-Elysées [...] en compagnie d'un jeune ouvrier [...]. Quelques mois plus tard, [...] c'est le capitaine [...] Voyer, pianiste de l'Elysée sous Mac-Mahon, surpris en plein ébat dans une tasse avec un artilleur [...]. Selon Christian Gury, cette affaire aurait inspiré Marcel Proust. »
Marc MARTIN, Les Tasses-Toilettes publiques, affaires privées.
 
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« On the possibility of an anticlerical campaign in the 1870s, see Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 [and] L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
William A. PENISTON, Pederasts and OthersUrban Culture and Sexual Identity in Nineteenth.

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L’HONNEUR MUSICAL
D’UN CAPITAINE
HOMOSEXUEL EN 1880
De Courteline à Proust

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« [...] l’histoire d’un capitaine d’état-major et pianiste de renom Voyer [...] qui, dans le bois de Vincennes, a été pris en flagrant délit d’outrage public à la pudeur avec un soldat-artilleur du fort de Vincennes, suite à une longue traque policière [...]. Sur cette affaire : Christian Gury, L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
 
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« [...] le comte Eugène de Germiny [...] est arrêté par la police des mœurs alors qu'il se trouve dans la vespasienne des Champs-Elysées [...] en compagnie d'un jeune ouvrier [...]. Quelques mois plus tard, [...] c'est le capitaine [...] Voyer, pianiste de l'Elysée sous Mac-Mahon, surpris en plein ébat dans une tasse avec un artilleur [...]. Selon Christian Gury, cette affaire aurait inspiré Marcel Proust. »
Marc MARTIN, Les Tasses-Toilettes publiques, affaires privées.
 
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« The accusations [of same-sex vice] were part of a contempary arsenal of political denunciation. [...] This rhetoric formally echoed the association of “special mœurs” or “pederasty” with closed institutions, such as the church and the army or the police. [...] Consider, for example, the infamous case of the Catholic politician Comte Eugène de Germiny, who was arrested in a public urinal [...]; see Gury, L'Honneur musical d'un capitaine homosexuel [and] L'Honneur perdu d'un politicien homosexuel. »
Judith SURKIS, Sex, Law and Sovereignty in French Algeria, 1830-1930.
 
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« Because of Voyer’s social prominence (he was a good friend of Madame [la maréchale de] Mac Mahon), his arrest for a public offence against decency in 1880 would cause a public scandal covered in all of the Parisian newspapers. [On this point, see :] Christian Gury, L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
William A. PENISTON, in Homosexuality in French History and Culture.
 
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« Les militaires dont l’homosexualité était connue n’étaient [cependant] pas vus comme à risque [lorsque survint l’affaire Dreyfus] ― il n’est pas fait mention d’espionnage [par exemple] dans l’affaire Voyer [...], cf Christian Gury, L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
Pierre GERVAIS, Romain HURET, Pauline PERETZ,
Revue d’Histoire moderne et contemporaine, janvier 2008.
 
*
 
« On the possibility of an anticlerical campaign in the 1870s, see Christian Gury, L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 [and] L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
William A. PENISTON, Pederasts and OthersUrban Culture and Sexual Identity in Nineteenth.

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L’HONNEUR PROFESSIONNEL
D’UN BOURREAU
HOMOSEXUEL EN 1847
suivi de :
L’HONNEUR SUICIDÉ
D’UN GÉNÉRAL
HOMOSEXUEL EN 1903
et de :
L’HONNEUR ASSASSINÉ
D’UN HOMOSEXUEL ORDINAIRE
EN 1909

par
Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Tre casi di cronaca avvenuti a Parigi [...]. Tutti i casi sono accompagnati da un’abbondante rassegna stampa, commentata dall’autore (un avvocato) che addita nel suo commento pregiudizi e abusi del sistema giudiziario dell’epoca. »
 
« Il primo è lo scandalo che pose fine alla carriera di Henry Clément Sanson [...], ultimo boia parigino di una dinastia che tramondò il “mestiere” per tre secoli, ed assieme a lui a quella del suo compagno di bisbocce e forse amante M. Martin du Nord, ministro [...], dimissionario di gran fretta per “motivi di salute” nel 1847 e morto (probabilmente suicida) poco dopo. I primi tre capitoli ricostruiscono lo scandalo, per mezzo di memorie, epistolari, diari, articoli di giornale eccetera [...]. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
 
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« [...] pour des hommes condamnés à mort pour des crimes ou délits graves, l’homosexualité, qui ne constitue pas en elle-même la raison des condamnations, est un facteur aggravant. Dans son ouvrage L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847, Christian Gury fait [ainsi] référence à deux affaires, illustrations de l’amalgame entre crime et homosexualité. »
Thierry PASTORELLO, Sodome à Paris.
– Fin XVIIIe - milieu XIXe siècle : l’homosexalité masculine en construction,

thèse, Paris VII, 2009.
 
*
 
« Gury, [in] L'Honneur professionnel d'un bourreau homosexuel en 1847, [relates that there] were eighteen applicants for the job of executioner after [the] dismissal [of Sanson]. »
James MORTON, The First Detective : The Life and Revolutionary Times of Vidocq.
 
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*   *

« Sir Hector Mac Donald, très haute autorité de l’armée britanique, se suicide à l’Hôtel Regina à Paris en 1903, suite à des accusations de relations sexuelles qu’il aurait eues avec de jeunes hommes originaires de Ceylan, colonie britanique au Sud de l’Inde. Voir sur cette affaire : Christian Gury, L’Honneur professionnel d’un boureau [...] suivi de L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903. »
Régis REVENIN, Homosexualié et Prostitution masculines à Paris – 1870-1918.
 
*
 
« Gury has documented the French response to the [...] suicide in a Paris hotel room of Sir Hector Macdonald, one of the most visible figures of British imperial rule, after he had been accused of having sexual relations with young native men in Ceylon. »
Michaël L. WILSON, dans Homosexuality in French History and Culture.
 
*
 
« [...] raccontano del suicidio, in un albergo di Parigi, del generale Hector MacDonald (1853-1903), sorpreso a Ceylon [...] mentre masturbava alcuni ragazzini indigeni. Gury dimostra che la differente sorte sua (morto disonorato) e quella d’un altro celebre omosessuale e generale imperialista inglese, Cecil Rhodes (1853-1902, morte onorato) si deve anche al fatto che MacDonald era un outsider, di origini contadine. L’establishment militare, interamente in mano ai nobili, non fece nulla per “coprirlo”, ed anzi lo spinse al suicidio come soluzione più pratica per tutti. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
 
*
 
« Gury provides a sympathetic account and also underlines the interest of the French press in the incident. »
Robert ALDRICH, Cultural Encounters and Homoeroticism in Sri Lanka.
 
*
 
[Pour un ajout à « l’affaire Macdonald », voir : le chapitre I de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
 
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« Infine, [...] raccontano dell’assassinio dell’avvocato [...] Fleutot (1857-1907) per mano d’un giovane protituto sbandato. In appendice, [...] il racconto romanzesco della morte di due travestiti. »
Giovanni DALL’ORTO, sur le site CulturaGay.it.
 
*
 
[Pour un ajout à « l’affaire Fleutot », voir : les chapitres IV et V de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]
 
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L’HONNEUR PIÉTINÉ
D’UN DOMESTIQUE
HOMOSEXUEL EN 1909
Sur Gide et “Corydon”

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« En février et juin 1909, Gide suit avec grand intérêt les deux PROCÈS RENARD [...]   qu’on a pu qualifier d’“affaire Dreyfus de l’homosexualité” [...]. [La formule est de] Christian Gury, [dans] L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909. »
Alain GOULET, Les Corydon d’André Gide.
 
*
 
« […] le juriste Christian Gury a décrit les dessous de l’“affaire Renard” […] qui aurait donné à André Gide le déclic pour écrire […] Corydon […] considère qu’il s’agit de l’“affaire Dreyfus de l’homosexualité” : le domestique […] accusé du meurtre de son maître […] en raison de son homosexualité [seulement] […] et condamné au bagne ».
Régis REVENIN, Homosexualité et prostitution masculines à Paris1870-1918.
 
*
 
« Selon Christian Gury, le procès Renard de 1909 est le procès qui a déclenché l’idée de Corydon. [...] Gide fut très attentif à ce procès [...] Christian Gury, dans son livre, L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel, considère qu’il s’agit de l’affaire Dreyfus de l’homosexualité : le domestique Renard est accusé du meurtre de son maître [...] en raison de son homosexualité [...] et condamné au bagne sur une présomption de crime. “De la même façon que le capitaine Dreyfus n’était coupable que d’être juif, le maître d’hôtel Pierre Renard n’était coupable que d’être homosexuel. Dreyfus était le traître, forcément le traître, puisqu’il était juif; Renard était l’assassin, forcément l’assassin, puisqu’il était homosexuel”. »
Mme Chahira Abdallah ELSOKATI,
André Gide au miroir de la critique : “Corydon” entre œuvre et manifeste,
thèse, Paris-Est-Créteil, 2011.

*
 
« Gide reproche à Bazalgette [...] la “normalisation” de Whitman en hétérosexuel [quand le] nom de Whitman [...] agit alors dans les milieux homosexuels comme un mot de passe [et que], en 1909, année de  [la publication de la traduction de Feuilles d'herbe par] Bazalgette, a lieu le procès Pierre Renard, “une ‘affaire Dreyfus’ homosexuelle” selon Christian Gury, [laquelle déclenchera] l'idée de la rédaction de Corydon. »
Alexis BUFFET, Imaginaires de l'Amérique :
les écrivains français et les États-Unis dans l'entre-deux guerres
.

*
 
« La thèse de l’accusation reposait sur l’idée que Renard avait tué son employeur, en s’aidant d’un complice [...], parce que M. Auguste Rémy, ayant découvert les relations particulières entre son maître d’hôtel et son jeune neveu, avait décidé de séparer l’amant et l’éromène en congédiant le premier et en éloignant le second dans un lycée de province. Sur cette affaire cf. Christian Gury ― L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909. »
Jean-Claude FÉRAY, note à l’édition d’Edward I. PRIME-STEVENSON,
Du Similisexualisme dans les armées et de la prostitution
homosexuelle (militaire et civile) à la Belle Époque
.

*
 
« […] l’autore ricostruisce il processo di Pierre Renard [...]. Come opportunamente nota Gury : “L’affaire Renard, c’est ‘une affaire Dreyfus’ homosexuelle [...], une affaire Dreyfus qui n’a pas mobilisé les intellectuels, Gide bien seul et rédigeant son Corydon en cachette”. Gury mostra in effetti come fosse stata l’indignazione per lo smaccato pregiudizio dimostrato da avvocati, guidici, giurati, ad avere messo in moto in André Gide la scrittura del Corydon. »
Giovanni DALL’ORTO, site CulturaGay.it.

*
 
« Renard fut accusé sans preuve [...]. La principale charge retenue contre lui fut son homosexualité [...]. Gide fut très attentif à ce procès qui joua un rôle dans la mise en chantier de Corydon. Mais, reculant devant la publication de son livre, Gide put se reprocher ― à juste titre ― de ne pas avoir été le Zola de l’affaire Renard. Voir à ce sujet : Christian Gury, L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909. »
Mirande LUCIEN, note au « Dossier Akademos » en suite à la réédition
d’ Ainsi chantait Marsyas d’ADELSWÄRD-FERSEN.

*
 
« Dans L’Honneur piétiné [...], Christian Gury compare ce drame à l’affaire Dreyfus [...]. Le juriste Numa Prætorius abonde dans ce sens, car pour lui, “ce qui a persuadé le jury populaire [fut] la haine aveugle et la réaction instinctive contre l'anomalie sexuelle [...]”. »
Ian GEAY, « L'arnarchie [...] dans la revue Akademos », dans Akademos-Mode d’emploi (collectif).

*
 
« Pour Pierre [Klossowski], secrétaire d’André Gide, la question des passions, du masculin et du féminin, a pris une importance capitale dès qu’il a lu les épreuves de Corydon. [...] Gide a rédigé un manifeste de l’amour homosexuel, sous l’impulsion d’un procès récemment venu devant les tribunaux. [...] L’affaire Renard [...] est relatée par Christian Gury, L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909. »
Sarah WILSON, dans Pierre KlossowskiTableaux vivants,
catalogue de l’exposition de 2007 au Centre Pompidou.

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[Pour des ajouts à « l’affaire Renard », voir : les chapitres II et III de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]

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L’HONNEUR RETROUVÉ
D’UN OFFICIER
HOMOSEXUEL EN 1915

suivi de :

GRANDE GUERRE
ET
HOMOPHILIE

par
Christian GURY
Éditions KIMÉ


« […] reltae “l’affaire de mœurs” qui se cache derrière le sacrifice viril de Robert d’Humières [l’un des principaux modèles du Saint-Loup de Proust] […] mort “au champ d’honneur”. La figure héroïque de Robert d’Humières n’en sort pas amoindrie, et Gury sait nous rendre sensibles à cette vie brisée, comme il l’a fait pour chacun des autres personnages de sa grande fresque en sept tomes. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
*
 
« L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 [expose comment] Robert d’Humières [...] officier de liaison près l’armée britanique et démasqué dans sa sexualité, [...] sacrifie au code de l’honneur ― de la virilité ? ― en se faisant tuer à la première attaque [...], alternative à l’humiliation du conseil de guerre et rachat en quelque sorte de la conscience de la faute par le sang et la mort ».
Jean-Yves LE NAOUR, Misères et Tourments de la chair durant la Grande Guerre.

*
 
« Christian Gury, [dans] L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 [raconte] le destin de Robert d’Humières, écrivain et officier de l’armée française, travaillant avec l’armée britanique, qui, pour avoir eu des relations sexuelles [...] avec un soldat hindou, a préféré aller mourir au champ de bataille plutôt que de passer devant un conseil de guerre. »
Régis REVENIN, Homosexualité et Prostitution masculines à Paris – 1870-1918.

*
 
« Robert d'Humières (1868-1915), homme de lettres, directeur de théâtre [...]. [Sur sa] fin [...] mourir au champ d'honneur plutôt que sur le ban de l'infamie [voir :] Christian Gury, L'Honneur retrouvé d'un officier homosexuel en 1915. »
Patrick CARDON, note à la réédition de WILLY, Le Troisème Sexe.

*
 
« Christian Gury, dans son livre L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915, expose en détail la situation, traitant en particulier [...] de la question de l’honneur.»
Yvan QUINTIN, au dossier de la réédition des Lettres volées de Robert d’HUMIèRES.

*
 
« Regarding the career of Robert d’Humières, author of the scenario for Florent Schmitt, Salomé, who whas ordered to sacrifice himself in an attack at the front or face dishonor and court-martial, see Christian Gury, L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915. »
Glenn WATKINS,  Proof Through the Night : Music and the Great War.

*
 
« [Sur] sa mort [...], selon les proustologues l’une de celles qui auraient inspiré la mort de Saint-Loup dans la Recherche du temps perdu [...], Christian Gury, dans L’Honneur retrouvé [...], a apporté de vraisemblables lueurs. Elles sont de nature à justifier [tel] commentaire allusif de Proust dans une lettre [sur les véritables] “sources de l'héroïsme [...].” Robert d’Humières a manifestement [aussi], comme l’a bien vu Gury, inspiré le personnage [de L'Exilé de Capri, de Roger Peyrefitte], fictif mais relativement transparent, du vicomte Robert de Tournel, “ex-officier de cavalerie” et “éternel voyageur” soucieux de satisfaire ainsi l’“explosion de [ses] passions” [...]. »
Jacques DUPONT, article «Humières» du Dictionnaire Colette.

*
 
« [...] dans la recherche rigoureuse et respectueuse autour de la personnalité de Robert d’Humières, il y a bien un avant Gury et un après Gury. [...] Sans [les travaux de départ de] Gury [...], nous n’aurions pas pu éclairer des lueurs nécessaires la réédition de ce roman et la publication des lettres inédites de Robert d’Humières à Colette .»
Pierre LACROIX, au dossier de la réédition des Lettres volées de Robert d’HUMIèRES.

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*   *

« Dans l'ouvrage de Christian Gury [...], cette déclaration d'importance : “La Grande Guerre fut, plus que d'autres, une horreur. Or elle aurait probablement été évitée si des hétérosexuels bellicistes n'étaient pas venus déranger ‘la chaîne de sympathic et d'attouchements’ unissant, au plus haut niveau, les uranistes de France et ceux d'Allemagne, des diplomates français et homosexuels ayant à cœur d'insinuer pacifisme et francophilie dans les cercles aristocratiques d'Outre-Rhin.” [...] Jamais je n'aurais pu imaginer, avant de lire Christian Gury, qu'une hécatombe tenait à des histoires de fesses. Et, pourtant, le doute ne semble pas permis. [...] L'intolérance a tué la paix [...]. »
Jean-Michel AUXIèTRE, L'Homosexualité au front
durant la Grande Guerre – Le témoignage dérangeant du caporal Moret
.

*
 
« “[...] l'excellent ouvrage de Christian Gury [...] a servi de base à mon argumentation” [nous déclare Jean-Michel Auxiètre]. C'est dans [cet] ouvrage que l'écrivain creusois a découvert [l'importance de] l'homosexualité [pendant la Grande Guerre, au front, et l'histoire de] Robert d'Humières qui, lui, lava son honneur en se faisant tuer volontairement au combat, sur le conseil de ses supérieurs hiérarchiques. “J'ai imaginé alors une correspondance fictive entre le lieutenant d'Humières et le caporal Moret [explique Jean-Michel Auxiètre].” »
La Montagne.

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*   *

« De nombreux écrivains [...] ont décrit les rapports sexués ou sexuels que les hommes entretenaient avec l’univers guerrier. “On cueille à foison [, dans la littérature de la Grande Guerre, des appréciations sur] le physique, le corps, les détails du corps des copains”, écrit Christian Gury. »
Luc CAPDEVILA, François ROUQUET,
Fabrice VIRGILI, Danièle VOLDMAN, Sexes, genre et guerres.

*
 
« [...] la guerre de 1914-1918, en bouclant les hommes dans un univers exclusivement masculin, en les confinant pendant de longs mois dans les tranchées et dans les cagnats, en les rapprochant dans des situations de péril extrême, avait été un terroir propice à la diffusion de pratiques ou d’amitiés homosexuelles. [...] Voir sur ce sujet Christian Gury, Grande Guerre et Homophilie. »
Patrick BUISSON, 1940-1945, Années érotiques.

*
 
« For Mgr Baudrillart, rector of the Institut Catholique de Paris, the sexual behaviour of Allied troops was a regular concern. He noted in March 1916 : “On évacue beaucoup d'écoles de l'Artois : l'immoralité des Anglais est telle qu'il y a beaucoup à craindre pour les enfants”. In August, he argued that in Amiens promiscuity and prostitution was life and that “Les Anglais dépassent tout en fait de débauches” [as quoted by] Christian Gury, [in] Grande Guerre et Homophilie
Joshua COCKBURN, Attitudes to Gender and Race in France during World War One,
thèse, University of Wales, 2005.

*
 
« Comme l’écrit le juriste et historien Christian Gury [dans Grande Guerre et Homophilie], “le service militaire vise au dressage des mâles et les rites d’intégration tournent autour de la conjuration de l’inversion [...]. Aux bords de l’orgie homosexuelle, sur fond de plaisanteries obscènes, la caserne cultive les situations équivoques, des brutalités quasi homosexuelles en public [et] légitimées par la tradition ayant valeur d’exorcisme, l’authentique amour homosexuel ridiculisé par ricochet.” Voilà ce qu’a dû vivre Albert [le personnage du livre, originaire d’Algérie, quand] Christian Gury [rapporte également] que “les Maghrébins arrivent précédés de rumeurs de pédérastie coloniale”. Il [le héros de l’enquête] est peut-être victime lui aussi de ces insinuations... »
Brigitte BENKEMOUN, Albert le Magnifique.

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L’HONNEUR RATATINÉ
D’UNE ATHLÈTE LESBIENNE EN 1930

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Le cas de Violette Morris illustre parfaitement ce phénomène social [du malaise suscité par la présence de “garçonnes” dans le monde du sport] [...]. Lors des débuts de sa préparation physique en vue des Jeux olympiques de 1928 [...], son renouvellement de licence est refusé par la Fédération française sportive féminine. Le motif invoqué par la fédération est l’atteinte aux bonnes mœurs, soit le port du costume masculin (Gury, 1999). »
Anthony METTE, Les Homos sortent du vestiaire ! – La Fin du tabou de l’homosexualité dans le sport ?

*
 
« “Atteinte dans sa chair par une sanction disproportionnée, maximale, [...] désespérée plus encore qu’écœurée, meurtrie au plus profond d’elle-même, tuée, Violette Morris répond à la mort sportive qu’on lui inflige par le suicide radical de sa féminité”, écrit son biographe, Christian Gury, qui y voit un geste masochiste, d’auto-punition [, s’agissant d’une] mastectomie complète [...]. Très justement, Christian Gury voit dans cette affaire le choc de deux conceptions du sport féminin, “aimable passe-temps pour comtesses et jeunes filles” d’un côté, “recherche radicale du dépassement de soi”, pulvérisant au profit du seul sport les notions d’“élégance” et de “bon goût” de l’autre. »
Christine BARD, Une histoire politique du pantalon.

*
 
« Violette Morris, [...] una mastectomia completa, [...] su biógrafo Christian Gury afirmaba que fue una renuncia a su feminidad tras ser apartada de su carrera por las federaciones deportivas. »
Fernando DIAZ DE QUIJANO, El Cultural (El Mundo).

*
 
« Christian Gury offers [an] interpretation, stating that she underwent the surgery in defiance of the French sporting elite, whose judgment she found intolerable and suffocating. Gury even quotes her as saying, “Since they are ‘cutting’ me from the world of sportives and ‘guillotining’ me, I myself will ‘cut’ off the symbol of my femininity”. »
Kelly Ricciardi COLVIN, Gender and French Identity after the Second World War.

*
 
« [...] les excès relayés par la presse de quelque exubérance féminine ne manquent pas de former des contre-modèles [...]. Violette Morris défraye la chronique. La championne “revendique le mélange et l’inversion des genres”, elle “casse les clichés de la représentation sociale de la femme, forcément douce et tendre, faible, pudique et résignée en face d’un homme ayant le monopole de la force physique” [...] histoire extraordinaire, “saccage maximal des stéréotypes culturels” [aux mots de Christian] Gury, [dans] L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930. »
Laurence MUNOZ, dans Sport et Genre, volume 3.

*
 
« [Au contraire de Marie-Thérèse Eyquem, qui] ne revendique pas son homosexualité, mais la vit librement, sans secret [...] Violette Morris [...], championne dans diverses activités, comme le football ou l’athlétisme, s’habille fréquemment en homme et affiche sa bisexualité. Son attitude lui vaut d’être radiée de la FFSF en 1927. Elle proteste et tente de faire annuler sa radiation par une décision de justice. [...] le jugement confirme son expulsion, mettant en avant l’influence néfaste de son comportement sur la jeunesse. [...] [Voir, pour les argument échangés lors du procès :] Christian Gury, L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930 [...]. »
Florys CASTAN-VICENTE, Marie-Thérèse Eyquem – Du sport à la politique, parcours d’une féministe.

*
 
« Le sport homosexuel, jusqu'aux gay games, instaure un vécu moins masculinisé mais tout autant agenré des pratiques sportives. [...] [Idée à réfléchir, par exemple, à partir du cas de l'héroine de] L'Honneur ratatiné d'une athlète lesbienne en 1930 [...]. »
Bernard ANDRIEU, « L'Homme enceint(e). Une violence du genre ou un genre de violence ? »,
dans Violences sur le corps de la femme. – Aspects juridiques,culturels et éthiques (collectif). 

*
 
« Femme qui court [une vie romancée de Violette Morris] n’aurait pu être écrit sans l’apport [...] des auteurs qui ont nourri mon travail [dont :] Christian Gury [...]. »
Gérard de CORTANZE, Femme qui court.

*
 
[Sur un autre épisode de la vie de Violette Morris, voir : La Péniche sanglante (Violette Morris - Cocteau - Modiano), de Christian Gury, éditions Non Lieu.]

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L’HONNEUR FLÉTRI
D’UN ÉVêQUE
HOMOSEXUEL EN 1937

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Mgr Marcadé, évêque de Laval, qualifié d’“inverti homosexuel” [...]. Plus on brime ses tendances, plus on les expose à des dangers [...]. “L’homosexualité, refoulée, par contrainte sociale, conduit donc à la faute. Double vie et perturbation de l’identité mènent à des prises de risque et à des basculements de l’existence” [lit-on, dans] L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937. »
Bernard DUVERT, Rose soutane.
 
*
 
« Mgr Marcadé [...] à Saumur [...] est arrêté par la police après une dénonciation : son comportement avait laissé croire à un garçon d’hôtel qu’il était un voleur déguisé en prêtre et faisant des sollicitations homosexuelles. Reconnu évêque, relâché après avoir été entendu par un procureur auquel il avoue des passions homosexuelles [...], il revient à Laval [...], il annonce son retrait pour causes médicales [...]. Sources et études : [...] Gury, L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937. »
Paul AIRIAU, dans le Dictionnaire des Évêques de France au XXe siècle.
 
*
 
« Jean Lebrun s’intéresse […], dans Travaux Publics, aux rapports qu’a toujours entretenu le clergé avec la sexualité […] plusieurs invités […] réagiront […] à une interview de Christian Gury, auteur de L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel […]. Gestion par l’Eglise, l’Etat, la Presse, la Franc-Maçonnerie […] de la démission forcée de Mgr Marcadé, évêque de Laval. »
France-Culture.com, émission du 1er décembre 2005.
 
*
 
« As Christian Gury reports [in L'Honneur flétri d'un évêque homosexuel en 1937], in the wake of their triumphant tours of Canada and the United States in the early 1930s, the Petits Chanteurs [à la Croix de bois, directed by Mgr Maillet] developed a significant gay following in France. »
Christopher MOORE and Philip PURVIS, Music and Camp.
 
*
 
[Pour des ajouts à « l’affaire Marcadé », voir : les chapitres XII et XIII de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]

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Le Déshonneur des Homosexuels – Histoire d’une répression
Sept volumes. Des ouvrages de Christian GURY.
Publiés par les éditions KIMÉ.


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        Sur L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 :
« [...] un livre bourré d’informations prises aux meilleures sources […] livre de science et non pas un recueil d’anecdotes graveleuses […] concerne les sciences morales et politiques ».
Bâtonnier DAMIEN, Revue [de l’Académie] des Sciences morales et politiques,
compte rendu de la séance du 7 juin 1999.

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Sur L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 :
« Les militaires dont l’homosexualité était connue n’étaient [cependant] pas vus comme à risque [lorsque survint l’affaire Dreyfus] ― il n’est pas fait mention d’espionnage [par exemple] dans l’affaire Voyer [...], cf Christian Gury, L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880. »
Pierre GERVAIS, Romain HURET, Pauline PERETZ,
Revue d’Histoire moderne et contemporaine, janvier 2008.

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Sur L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847 suivi de : L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903 [...] :
« Gury has documented the French response to the [...] suicide in a Paris hotel room of Sir Hector Macdonald, one of the most visible figures of British imperial rule, after he had been accused of having sexual relations with young native men in Ceylan. »
Michaël L. WILSON, dans Homosexuality in French History and Culture.

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Sur L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909 :
« […] décrit les dessous de l’“affaire Renard” […] qui aurait donné à André Gide le déclic pour écrire […] Corydon […] considère qu’il s’agit de l’“affaire Dreyfus de l’homosexualité” : le domestique […] accusé du meurtre de son maître […] en raison de son homosexualité [seulement] […] et condamné au bagne ».
Régis REVENIN, Homosexualité et prostitution masculines à Paris1870-1918.

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Sur L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 :
« […] relate “l’affaire de mœurs” qui se cache derrière le sacrifice viril de Robert d’Humières [l’un des principaux modèles du Saint-Loup de Proust] […] mort “au champ d’honneur”. La figure héroïque de Robert d’Humières n’en sort pas amoindrie, et Gury sait nous rendre sensibles à cette vie brisée, comme il l’a fait pour chacun des autres personnages de sa grande fresque en sept tomes. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.

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Sur L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930 :
« Très justement, Christian Gury voit dans cette affaire le choc de deux conceptions du sport féminin, “aimable passe-temps pour comtesses et jeunes filles” d’un côté, “recherche radicale du dépassement de soi”, pulvérisant au profit du seul sport les notions d’“élégance” et de “bon goût” de l’autre. »
Christine BARD, Une histoire politique du pantalon.

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Sur L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937 :
« Jean Lebrun s’intéresse […], dans Travaux Publics, aux rapports qu’a toujours entretenu le clergé avec la sexualité […] plusieurs invités […] réagiront […] à une interview de Christian Gury, auteur de L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel […]. Gestion par l’Eglise, l’Etat, la Presse, la Franc-Maçonnerie […] de la démission forcée de Mgr Marcadé, évêque de Laval ».
France-Culture.com, émission du 1er décembre 2005.

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LE POÈTE ÉTRANGLÉ
Préludes au pré-surréalisme,
au «groupe de Nantes»
et à la mort de Jacques Vaché

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


« [...] ouvrage érudit mais d’une lecture attrayante, utile à qui s’intéresse aux rapports entre Nantes et le surréalisme [...] s’intéresse à Paul Barreau [dit Roba] et à Francis Latouche, deux jeunes poètes nantais, tous deux homosexuels, partis à Paris où ils meurent tragiquement en 1910 et en 1913. Le premier, étranglé dans sa chambre, probablement à l’issue d’une séance sado-masochiste; le second écrasé par un autobus. [...] la mort étrange de Barreau jette des lumières sur [...] les rapports de Breton et de Vaché [...] l’homophobie tenace d’André Breton [...]. »
Thierry GUIDET, Place Publique-Nantes.
 
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« [Vont] trouver une mort violente, dans un parfum de scandale [, deux] auteurs [...] exaltant la drogue et l’homosexualité [...]. Dans un livre érudit au style alerte et aux rapprochements audacieux, Christian Gury retrace le parcours de ces jeunes gens d’“honorables familles nantaises” et le contexte de leur disparition. »
Pierre DAGUET, Les Nouvelles de Loire-Atlantique.
 
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« [...] cet ouvrage est une réussite dans la révélation de deux auteurs nantais tombés dans l’oubli [...]. Poètes de l’homosexualité, ils connaissent tous deux une fin tragique [...]. Véritable enquête littéraire, le travail de Christian Gury révèle les destins croisés de Roba et Latouche par une lecture transversale de leurs œuvres et une investigation minutieuse dans la presse de l’époque [...] permet de faire sortir de l’ombre ces deux maudits nantais. »
Thomas GUILLEMIN, site everyoneweb.fr/jackdenantes.
 
*
 
« [...] les poètes méconnus Paul Barreau et Francis Latouche, comme l’inspirateur du surréalisme Jacques Vaché, ont en commun d’avoir fréquenté le lycée de Nantes et d’avoir connu une mort plus qu’étrange, ― sinon surréaliste, au sens trivial du mot. [...] [Le] véritable fil conducteur [du livre] est l’homosexualité des protagonistes ― celle soigneusement refoulée d’André Breton comprise. [...] nous fait découvrir entre autres une sorte de comète étincelante, un personnage hautement romanesque : Paul Barreau (1887-1910), mort à vingt-deux ans [...] dans ce qui a toutes les apparences d’un jeu sexuel sado-masochiste, à trois, qui a mal tourné [...]. Ce qui donne un caractère extraordinaire à la vie fulgurante de ce poète étranglé tient à la perspicacité de son éditeur, [...] qui fut aussi l’éditeur des premiers vers de François Mauriac et [...] publia [...] un manuscrit inachevé du jeune poète, lequel éclaire la vie et la mort singulières de son auteur d’une lumière éblouissante et très littéraire. Titre du manuscrit, dont le héros, qui a tout renié, “sauf le plaisir”, veut vivre une vie exaltée, “courte mais pleine”: Une morale personnelle. [...] Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir les autres pépites de cet essai étonnant. »
Jean-Claude FÉRAY, Inverses.
 
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« [...] une exploration précise et sans concessions de ce prélude au surréalisme [...] analyse érudite et subtile, étayée de nombreuses références ».
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
 
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« D’après Christian Gury, Vaché [dans sa lettre du 5 juillet 1916 à André Breton, en laquelle il se voit, sous l’empire de l’opium, “se transformer en androgyne ailé”] se fait l’écho d'un poème “Sonnet pour l'androgyne” où le Nantais scandaleux Francis Latouche (1885-1913) témoigne de sa fascination pour les “androgynes ailés” qui désignent la communauté homosexuelle. »
Patrice ALLAIN et Thomas GUILLEMIN,
note à l’édition intégrale des Lettres de guerre de Jacques VACHÉ.
 
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« Gury [...] va beaucoup plus loin [que d’autres] “du côté de Sodome” [...] [pointe l’] “étrange homophobie” [d’André Breton] qu’il qualifie d’ailleurs d’“homosexuel refoulé” [...] va jusqu’à suggérer [...] qu’il ne serait pas étonnant [que] [...], capable de transformer une partouze homosexuelle en suicide collectif, un manipulateur aussi cynique que Vaché, n’ait eu aucun mal à éblouir un “benêt” aussi naïf que Breton ».
Dominique RABOURDIN, La Nouvelle Quizaine littéraire.
 
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[Pour un ajout à « l’affaire Barreau-Roba », voir : le chapitre VI de Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers.]

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ARAGON
LE PARISIEN DE PORT-BAIL

par

Christian GURY
Éditions NON LIEU


« L’auteur propose un parcours dans l’ensemble de l’œuvre d’Aragon. Il débusque dans [nombre de] textes poétiques ou romanesques d’Aragon, toutes les références, non seulement à [...] Port-Bail, mais aussi aux vacances du jeune Aragon (ou de ses personnages) au bord de la mer ou ailleurs. Il recrée ainsi l’univers des villégiateurs de la Belle Époque, [...] les distractions qu’Aragon [...] a pu connaître à Port-Bail, notamment les bains de mer, la pêche aux crevettes (évoquée dans Le Mentir-Vrai). Il lit de près les chapitres consacrés aux Felzer, qui se retrouvent à Port-Bail après le 22 septembre 1939 (chapitres [...] des Communistes). De nombreux auteurs sont cités, à commencer par Barbey d’Aurevilly (Le Chevalier des Touches est en partie portbaillais) et Hugo (exilé à Guernesey, en face de Port-Bail) [...]. On est étonné de la densité littéraire d’un tel lieu [...] s’appuie avec précision sur de nombreuses études de chercheurs [...] ouvrage sérieusement documenté [...] ».
Corinne GRENOUILLET, directrice de Recherches croisées
Aragon / Elsa Triolet
, sur le site ERITA – Université de Strasbourg.
 
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« Christian Gury s’intéresse à [...] la référence à la station balnéaire de Port-Bail dans l’œuvre d’Aragon [...] à expliquer la réalité qu’Aragon pouvait avoir en tête au moment où il transformait cette même réalité pour créer un roman. Christian Gury fait ainsi sans cesse un va-et-vient entre les passages consacrés à Port-Bail chez Aragon et tout un ensemble de documents qui vont de la carte postale à l’étude historique ou au prix des hôtels balnéaires à la Belle Époque. Il s’agit en effet de mettre en relation une réalité recréée par Gury pour le lecteur et ses échos qui nous parviennent chez Aragon. En ce sens, cet essai permet de mieux appréhender le travail de composition de l’écrivain en étudiant la cristallisation littéraire autour d’un pilotis de son œuvre. L’étude est tout à fait plaisante [...]. »
Amélie LE COZANNET, Faites entrer l’infini,
revue de la Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet.
 
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« L’été de ses onze ans, en 1909, Louis Aragon passe en famille ses vacances à Port-Bail. Il évoque ce séjour dans plusieurs de ses livres: Le Paysan de Paris, Les Communistes, Les Cloches de Bâle et Le Mentir-vrai. Or, si dans ce port de la Manche on a salué la venue de Hugo ou de Barbey, nul jusqu’alors n’avait rappelé celle d’Aragon. [...] Cette reconstitution des vacances du poète aboutit également à reconstituer la station balnéaire à la Belle époque: la petite ville, ses plages, ses loisirs, comment les estivants y parvenaient, y séjournaient etc. Un ouvrage en forme d’enquête bien documentée qui nous éclaire sur Aragon et nous replonge dans la Normandie que nous aimons. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
 
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« Aragon [...] sa famille, de condition modeste, passait des vacances à la mer, dans des stations peu huppées comme Port-Bail (Manche). [...] L’auteur [...] analyse les liens entre Aragon et cette station balnéaire du Cotentin, et plus largement le goût de l’écrivain pour les stations du bord de mer. »
Jean-Luc LE ROUX, Le Télégramme.
 

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L’ÉTRANGE
JEAN DE BONNEFON
ou :
Le Journalisme à l’estomac

par

Christian GURY
Éditions EROSONYX


« Christian Gury s’est penché sur les aventures [...] de ce personnage haut en couleur [et] excentrique [...]. “Son nom est tombé dans l’oubli, mais à [la Belle Époque] c’était quelqu’un de très connu [...] théâtral et excessif [...]”. »
Thibault ANDRIEUX, La Montagne.
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« [Jean de Bonnefon fut un] dandy “rôdeur de Sodome” de cent quarante kilos et dont le... poids dans la presse et le milieu mondain parisien sont l’un des intérêts du livre. L’autre est de redonner vie à ce nobliau haut en couleur et contradictoire (“catholique anticlérical” se définissait-il), auquel on ne peut jamais totalement se fier... Cernée par de multiples témoignages (dont celui de son dernier secrétaire Robert Desnos !), sa personnalité complexe enchante un lecteur qui, délicieusement, n’arrivera jamais à se faire une idée exacte du bonhomme : une gourmandise. »
Éric GARNIER, chronique d’Homomicro et site Yagg.
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« Jean de Bonnefon (1866-1928), [...] journaliste parisien spécialiste des questions religieuses, auteur notamment de La Ménagerie du Vatican en 1906 était un personnage original dont l’influence ne fut pas négligeable en 1905 lors de la loi de séparation de l’Église et de l’État. Dans le sillage de Barbey d’Aurevilly, dont il savait épouser le style, ses critiques frôlaient la provocation et pouvaient être redoutées. Christian Gury, dans cet essai biographique, nous en brosse un saisissant portrait, en soulevant les masques sous lesquels l’écrivain polémiste dissimulait les mystères de sa vie. L’enquête, étayée d’une multitude de témoignages et de citations, [...] nous présente avec humour un personnage ambivalent, non dénué de talent, surnommé cardinal des lettres, qui a marqué son temps. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
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« [...] étude fort documentée, [...] qui nous plonge au cœur des joutes épistolaires, verbales ou journalistiques du début du XXe siècle [et] nous montre un Bonnefon complexe, véritable Janus ».
La Lettre du Veinazès.
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« L’Étrange Jean de Bonnefon [...] apporte une lumière et une couleur saisissantes sur le polémiste né à Aurillac, non seulement sur sa vie parisienne, mais aussi sur son mandat de maire de Calvinet de 1908 à 1928. »
La Montagne.
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« [...] la participation [du poète Henri] Bouvelet à Akademos n’a rien pour surprendre. Le jeune homme s’appuie depuis ses débuts sur un réseau homosexuel [...]. Jean de Bonnefon, qui introduit Bouvelet au Gil Blas, est lui aussi un “rôdeur de Sodome”, selon les mots de Christian Gury. Il en va de même pour Jean Cocteau et Maurice Rostand [...]. »
Wendy PRIN-CONTI, « Certains d’entre eux : portrait d’une jeunesse homosexuelle foudroyée.
A propos de Henri Bouvelet [...] », dans Akademos–Mode d’emploi (collectif).

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« Kouzmine, poète dandy, [fut un] “rôdeur de Sodome” déclaré [...]. Nous empruntons la formule à Christian Gury, dans L’Étrange Jean de Bonnefon. »
Pierre LACROIX, postface à Nikolaï KOUZMINE, La Truite rompt la glace.

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L’EXTRAVAGANT MAURICE ROSTAND
Un ami de Proust
et de Cocteau

par

Christian GURY
Éditions KIMÉ


« Maurice Rostand (que Christian Gury a justement décrit comme “l’œuvre la plus curieuse de son père”) [...] ».
Histoires littéraires.
 
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« Maurice Rostand [...] fut, sous la IIIe République, la tête de Turc favorite des chansonniers et des caricaturistes [...]. Une époque ressuscitée sous la plume élégante et combien érudite de Christian Gury, époque burlesque où régnaient quelques folles [...]. »
Dominique NIDAS, Gazette du Palais.
 
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« Voici un ouvrage pétillant de tendresse malicieuse [...]. Maurice Rostand (1891-1968) y apparaît dans l’ombre illustre de ses parents, extravagant, sensible et sympathique. »
Claude LE ROY, Noréal.
 
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« [De] la sensibilité kitsch des derniers auteurs décadents [...] Maurice Rostand [...] avait influencé le jeune Cocteau en ce sens [à la démonstration de] Christian Gury ».
Bertrand du CHAMBON, Le Roman de Jean Cocteau.
 
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« Maurice Rostand, l’extravagant Maurice Rostand, pourrions-nous dire, suivant le qualificatif que lui attribue Christian Gury, rare biographe du fils aîné d’Edmond Rostand. [...] Et si, toujours suivant Gury, “... l’œuvre la plus curieuse de l’auteur de Cyrano fut son premier fils”, lui dont l’œuvre littéraire a si peu intéressé, mérite, en raison même de sa curiosité, une attention particulière concernant ses textes qui dévoilent un engagement pacifiste fort. »
Jean-Louis FISCHER, Les Rostand – La “Grande Guerre” (1914-1918).
 
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« Maurice Rostand fut l’une des personnalités homosexuelles les plus en vue de l’entre-deux guerres. Il est l’auteur de poèmes, de pièces de théâtre et de nombreux romans [...]. Cf. Christian Gury, L’Extravagant Maurice Rostand. »
Patrick CARDON, note à la réédition de WILLY, Le Troisième Sexe.
 
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« Sur l’œuvre et la vie de cet écrivain-dandy, se reporter à [...] L’Extravagant Maurice Rostand. »
Patrick DUBUIS, Emergence de l’homosexualité dans la littérature française.
 

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ARMAND ROBIN
ET
ANNE CAPRILE
Une amitié d’artistes

par

Christian GURY

suivi de :

VINGT-DEUX LETTRES INÉDITES
D’ARMAND ROBIN A ANNE CAPRILE
Éditions NON LIEU


« Anne Caprile, une comédienne disparue en 2013, a entretenu, dans les années 1950, une correspondance avec Armand Robin, célèbre poète anarchiste. Christian Gury [étudie cette relation et en publie] les lettres. »
Jacques PESSIS, Le Figaro.
 
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« Un poète, une comédienne... Le premier anime des émissions poétiques, la seconde y lit des poèmes. C’est ainsi que Armand Robin et Anne Caprile font connaissance.[...] Cette amitié nous est présentée ici grâce à la plume bien informée de Christian Gury à qui ont été confiées par sa destinataire une vingtaine de lettres du poète à son interprète. C’est l’occasion pour l’auteur de préciser le contexte d’une relation professionnelle et d’une amitié parfois ambigüe [...]. »
Claude LE ROY, Les Lettres normandes.
 
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« C'est un dialogue plein de tendresse et de lucidité professionnelle que nous donne à lire Christian Gury. Il est à plusieur niveaux : celui de la vieille dame [Anne Caprile] avec la jeune comédienne [qu'elle fut], avec Christian Gury aussi, qui l'interroge et la pousse aux précisions, analyses et confidences. Et [au travers des lettres publiées dans le livre] on devine le dialogue avec Armand Robin, bref dans sa durée mais intense [...]. Et on comprend vite que les motifs professionnels des échanges mis en avant par Robin ne sont en vérité qu'un prétexte pour les jeux de la séduction [...], c'est donc un peu un (vrai ?) roman d'amour qui se déroule sous nos yeux [...]. Ces lettres et le témoignage d'Anne Caprile rejoignent et confirment ce que nous connaissons par ailleurs d'Armand Robin [...]. Mais on découvre aussi parfois un Armand Robin moins connu : tendre avec les enfants, soucieux des autres, précautionneux, admiratif devant le travail de sa partenaire, généreux dans son aide. »
Jean BESCOND, Spered Gouez.
 
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« “Autour d’Armand Robin” [...]. Cette émission [de Chroniques rebelles, animée par Nicolas Mourer] est née du croisement d’un texte [Armand Robin et Anne Caprile – Une amitié d’artistes], de la [...] redécouverte du poète anarchiste, d’[...] Anne Caprile, qui lisait ses textes à la radio, et de lettres retrouvées. Les courriers que présente Christian Gury dans [son] livre apportent des éléments à la connaissance du poète libertaire. »
Programme de Radio Libertaire, en direct du
Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier d’octobre 2016.
 
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[Sur Anne Caprile, voir aussi : De Vilar à Rossellini L’Album d’Anne Caprile, d’Aldric-Gury, éditions Plumes-Cerfs-Volants.]

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MUSELLI L’ÉPISTOLIER
Autour de soixante-dix lettres inédites
de Vincent Muselli à Mme Lehaut et
à quelques autres correspondants


par

Véronique BEAUSSILLON
et
Christian GURY
Thierry SAJAT


Bohème dans la vie, rêveur et maladroit, déconcerté par le quotidien, Vincent Muselli pouvait compter sur des amis sûrs. Ainsi de Suzanne Lehaut, à qui sont dédiés les poèmes De beaux enfants... et Témoignage.
Les lettres du poète révèlent sa connivence avec une bienfaitrice et mécène discrète, son amitié non équivoque avec Mme Lehaut qualifiée par lui d’« affection fraternelle ».
Leur générosité grandie dans le culte de Romain Rolland, de la Poésie et des Arts, l’auteur des Douze Pas des Muses et sa confidente, – dont la maison de La Charité-sur-Loire était accueillante aux écrivains et aux peintres, – furent aussi des complices en philanthropie.
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Véronique BEAUSSILLON, ancienne directrice départementale de l’Action sanitaire et sociale de l’Orne, est la petite-fille de Mme Lehaut et la filleule du poète Vincent Muselli.
Christian GURY, avocat honoraire à la Cour d'appel de Paris et essayiste, est l'auteur d’une trentaine d’ouvrages d’histoire littéraire et d’une étude sur Vincent Muselli.

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« Véronique Beaussillon ravive la mémoire de sa grand-mère, Suzanne Lehaut. Et cela grâce au travail d’écriture avec Christian Gury, autour des échanges épistolaires que son aïeule entretenait avec le poète français Vincent Muselli, dans la première moitié du XXe siècle. »
Sylvie ANIBAL, Le Journal du Centre.
 
« Muselli l'Épistolier [...]. Poète relevant de la poésie classique [...]. Il y a ainsi et cela sert la poésie quelques sortes de poètes qui sortent leurs collègues de l'anonymat pour qu'ils ne sombrent pas tout à fait et c'est heureux. »
Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie.
 

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L’HOMOSEXUEL
ET
LA LOI

par

Christian GURY
Éditions de L’AIRE, 1981


« [...] remarquable ouvrage ».
Michel VINCINEAU, La Débauche en droit et le droit à la débauche.
Editions de l’Université de Bruxelles.
 
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« Mais il crut rêver en apercevant [à la vitrine d’une librairie du XVIe arrondissement] un ouvrage à couverture noire, où se détachait en blanc : “Christian Gury, L’Homosexuel et la Loi” […]. C’était, en langage judiciaire, un roman fleuve de l’amour interdit, une fresque médiévale, et cependant contemporaine des damnés de l’amour. »
Roger PEYREFITTE, L’Illustre Ecrivain.
 
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« […] un ouvrage qui se lit comme un roman, tant abondent les anecdotes rédigées dans un style élégant et alerte […], ce volume constitue d’abord un traité sérieux et documenté sur les différents cas que peut présenter au praticien, tant civiliste que pénaliste, une clientèle aux goûts particuliers : divorce, garde d’enfants, adoption, outrage public à la pudeur, pédophilie, débauche et prostitution, presse et outrage aux bonnes mœurs, etc. Enfin, Me Gury analyse le comportement de l’homosexuel(le) face aux institutions sociales : la Police, la Justice, la Prison.[…] Pour que ce livre cesse d’être actuel, il faudrait que l’homosexualité elle-même cesse d’exister. »
Dominique NIDAS, La Vie judiciaire.
 
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« Avec talent et probité, Maître Christian Gury pose le problème de l’homosexuel dans un ordre policé […] fait analysé […] avec objectivité et science. De ce chef, l’ouvrage intéresse le juriste, autant que le sociologue. »
Jean GUYENOT, Les Journaux judiciaires associés Les Petites Affiches.
 
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« […] dans le cadre européen […] des institutions internationales ont été amenées à s’interroger sur le sort des homosexuels et par leur action à en influencer l’évolution, tant il est vrai, comme souligne Christian Gury, que la situation de paix qui distingue ce continent “a favorisé l’élaboration d’un état d’esprit communautaire, ouvert à la défense tous azimuths des droits de l’homme et à la diffusion d’idées généreuses” ».
L’Homosexualité, rapport de la Promotion 1982 de l’Ecole Nationale de la Magistrature.
 
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« Une date dans l’histoire de la lutte des homosexuels pour leur libération […]. L’Homosexuel et la Loi est le premier ouvrage jamais écrit où se trouvent réunis tous les aspects de la loi, civile et pénale, qui intéressent la vie des homosexuels et leurs activités. Jusqu’à présent, on nous avait surtout entretenus des lois pénales [...]; mais il est caractéristique que l’auteur ait voulu placer en tête, avec un total imposant de [...] pages, ces problèmes de “vie quotidienne” qu’abordent bien rarement les mouvements homophiles, et qu’ignorent trop souvent les homosexuels eux-mêmes [...]. Cela est nouveau, et montre, mieux que cent discours, l’évolution qui s’est produite dans les mœurs depuis dix ou quinze ans. Qu’on puisse aujourd’hui, sans faire hurler au scandale, étudier les conséquences juridiques de la vie commune de deux êtres de même sexe, permet d’espérer que, demain ou après-demain, le légistateur se penchera à son tour sur ces questions. […] J’ajouterai que ce livre, pétillant d’esprit et bourré d’érudition, se lit non seulement sans difficulté mais avec plaisir […]. Un livre qui instruit, qui distrait et qui éclaire. »
Marc DANIEL, Arcadie.
 
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« La vie à deux sur le plan matériel […]. Sur ces questions difficiles, délicates, le livre […] de Maître Gury si documenté, si net, si intelligent, renseignera et permettra d’agir. »
André BAUDRY, La Condition des homosexuels.
 
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« […] un véritable trésor où le lecteur pourra butiner à sa guise suivant ses caprices du moment. Oserais-je dire avoir souvent commencé, pour me mettre en appétit, par les notes, fort copieuses, grappillant ça et là tel fait divers saugrenu, tel jugement inattendu, telle opinion surprenante ! »
Alain SANZIO, Masques.
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« […] n’est pas seulement un [...] recueil de codes, mais un livre plein d’anecdotes et de renseignements précieux ».
Philippe LEIDER, Arcadie Lorraine-Alsace.
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« […] une étude historique et juridique de qualité que l’auteur a su nous présenter en termes simples et accessibles à tous ».
David et Jonathan.
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« Un livre d’utilité publique. »
Bernard ZEIDLER, Gai Pied, octobre 1981.

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« “Le Code Pénal exprime tout entier l’horreur de la sexualité” écrit Christian Gury dans L’Homosexuel et la Loi. »
Gai Pied Hebdo, 15 juin 1985.
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*   *

« “L’idée, c’est de rechercher l’histoire des homos à Lille”. Des évènements, même anodins, nous aident un peu plus à comprendre la manière dont nos prédécesseurs vivaient leur homosexualité et leur militantisme. Comme cette conférence organisée par [le groupe lillois de] l’association Arcadie [où l’] avocat Christian Gury a présenté son livre L’Homosexuel et la Loi, une initiation juridique fortement utile [...]. »
 La Brique, « journal local de critique sociale », 28 novembre 2017.

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« Très vite, des conférences sont organisées avec pour but d’informer les homosexuels [...]. En mai 1982 [...] Maître Gury [traitant du sujet :] “Les Homosexuels et la loi” informe ainsi sur les lois les concernant, qu’elles soient civiles ou pénales. »
 Stacy LANGILLER, “Diane et Hadrien”: un lieu associatif gai à Dijon (1982-1984),
mémoire de maîtrise, Université de Bourgogne, 2017.

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« However symbolically important the discriminatory language of the amendment [Mirguet; article 330, line 2 of the Penal Code] was, the real effect of the new penalties was relatively limited. Christian Gury argues for instance [in L’Homosexuel et la Loi] that magistrates rarely used the powers given to them. »
 Dan CALWOOD, Re-evaluating the French Gay Liberation Moment, 1968-1983,
thèse, Queen MaryUniversity of London, 2017.

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« La notion de “publicité d’actes contre la pudeur” varie [...] et Christian Gury relève [dans L’Homosexuel et la Loi] que la notion de “lieu public” tend à s’appliquer de manière étendue [...]. Soulignant l’invisibilité extrême des femmes, Gury relève qu’aucun cas connu d’outrage public commis par des lesbiennes n’a été mis en évidence. [Et que], par la pratique de surveillance d’endroits connus pour être fréquentés par des homosexuels, l’outrage ne semble particulièrement affecter que les policiers chargés de cette tâche, devenus une sorte de préposés “à l’exorcisme de la peur populaire envers l’homosexualité”. »
Thierry DELESSERT, “Les Homosexuels sont un danger absolu”.
Homosexualité masculine en Suisse durant la Seconde Guerre mondiale.

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« [...] devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, [à la fin des années 1970] [...] les audiences [relatives aux affaires d'outrages publics à la pudeur, de nature homosexuelle] se tenaient en général “le matin à 9 heures [...], en dix minutes et en catimini”, se souvient Me Christian Gury, [...] alors membre et avocat du club Arcadie, première association homosexuelle française ».
Ariane CHEMIN, Le Monde, 21 janvier 2022.

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« En partant de l’œuvre de Marcel Proust qui désigne par “affreuse hypothèse”, l’adoption d’un homosexuel par un autre, Christian Gury [dans Proust et l’Adoption] explore largement la situation [juridique] de l’Antiquité à nos jours avec une érudition que l’on ne peut que saluer [...]. C’est l’occasion pour Gury de rappeler l’importance que cette “affreuse hypothèse” a sur le plan sociologique. Dans L’Homosexuel et la Loi, il écrivait déjà qu’“en matière d’homophilie, ce type d’adoption [l’adoption simple d’un majeur par un autre majeur] recouvre souvent une liaison et peut s’analyser comme une sorte de substitut à l’institution du mariage”. »
Patrick DUBUIS, Inverses.
 
*
 
« Genet ne nous émeut jamais autant que lorsqu'il nous raconte son mariage secret, à Mettray, [...] dans la chapelle [...]. De nos jours [...] le droit canon [...] se braque sur l'élément biologique et le tribunal de la Rote, se référant “de façon spécifique à l'objectif génétique”, prononce chaque fois la nullité du mariage en cas d'homosexualité viciant à la base le consentement accordé à l'union (cf. L'Homosexuel et la Loi par Christian Gury). »
Maurice CHEVALY, Genet, l'Amour cannibale.
 
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« J’ai évoqué l’homophobie clinique, qu’on pourrait définir comme l’homophobie envisagée du point de vue d’un psycholoque clinicien pour autant que, grâce à son filet conceptuel singulier, il attrape et retient certains poissons d’un calibre intéressant. Mais il n’est pas le seul artisan dont les compétences puissent à juste titre exercer leur droit de pêche. On imagine assez bien un historien rencontrant l’homophobie dans son champ d’étude (John Boswell, Paul Veyne, Sir Kenneth J. Dover...), un sociologue [...]. Une anthropologue [...], un théologien [...], un prêtre (Marc Oraison) voire un évêque (Mgr Gaillot, Mgr Lheureux, Mgr Elchinger, quoique à des titres différents...) et même un pape (Paul VI, à la suite de diverses peyrefittades...) pourraient avoir des choses intéressantes à dire, tout comme un écrivain (Yves Navarre, Renaud Camus, André Gide [...]), un humoriste [...], une philosophe (Élisabeth Badinter, Françoise Collin), un juriste (Christian Gury, Robert Badinter), un linguiste ou un lexicographe [...], un cinéaste, un poète, un journaliste [...], un éducateur de rue [...]. [Mais :] tous ces gens là [...] est-ce bien de la même chose qu’ils parleraient par-delà l’hétérogénéité [impliquée par] leurs idiosyncrasies disciplinaires ? »
Pierre DUTEY, « Homophobie : des mots aux maux »,
dans La Peur de l'autre en soi. – Du sexisme à l'homophobie  (collectif).
 

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Christian GURY dit Luc ALDRIC et ALDRIC-GURY
 
[Avocat honoraire à la Cour d’appel de Paris et essayiste, Christian GURY est aussi l’auteur de fictions sous le pseudonyme de Luc ALDRIC et donne des textes à caractère autobiographique ou de témoignage sous « l’identité choisie » d’ALDRIC-GURY.]
 
Né le 29 décembre 1950 à BORDEAUX. Passe sa jeunesse à PORT-BAIL (Manche), en face de Jersey.
« Lorsque j’étais enfant, dans le Cotentin, les îles d’Anglo-Normandie à l’horizon, j’étais passionné d’histoire, d’histoire locale, d’histoire littéraire, d’histoire littéraire locale. Comme l’avait été mon compatriote Georges Grente, futur auteur du Dictionnaire des Lettres françaises, quatre-vingts ans plus tôt. » (Christian GURY, « Introduction » à Proust, clés inédites et retrouvées).
En juin 1968, alors qu’il achève ses études au lycée de CHERBOURG, reçoit le prix de la Société régionaliste Alfred Rossel, « destiné à récompenser des élèves qui, dans leurs écrits, en prose ou en vers, ou par leur travaux artistiques, ont célébré les paysages, les monuments du Cotentin ou perpétué les traditions et le folklore de la Basse-Normandie ».
Devenu parisien, demeurera cotentinois en pensée. A preuve, notamment, ses ouvrages sur le cardinal GRENTE et sur le cherbourgeois Roland BARTHES, ses travaux sur PROUST et Querqueville-Balbec, son Aragon, le Parisien de Port-Bail, son recueil Américascope précédé de : Châteaux en Cotentin et suivi de : Ailleurs ou, parodies à décors manchois des Diaboliques de BARBEY d’AUREVILLY, ses romans : Don Juan des Poules; Histoire d’une grosse émeraude; Pour l’Amour des Chats; La Vengeance d’un Androgame; Les Dessous d'une partie de Dominos; La Confession de l'Athée.
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Le 11 décembre 1972, revenant d’un séjour aux Etats-Unis, prête le serment d’avocat devant la 1e Chambre de la Cour d’appel de CAEN. La veille, à HONFLEUR, dans le cadre du Puy des Palinods de Normandie, le romancier Michel de SAINT-PIERRE lui a remis un prix de poésie.
Avocat stagiaire aux barreaux de CAEN et d’ARGENTAN (1972-1975). Lauréat de la Conférence (CAEN, 1975). S’inscrit au barreau de PARIS en 1976. Avocat honoraire depuis 2007.
« J’ai choisi d’être avocat avec l’arrière-pensée de pouvoir me ménager du loisir pour lire, écrire, poursuivre mes travaux d’érudition. Le Barreau est une école d’indépendance, qui donne une méthode. » (op.cit.)
Généraliste, il sera le conseil aussi, notamment, de l’Association pour la Culture et les Loisirs des Mauriciens en France, dont il est le président d’honneur et à fondation, du groupe Arcadie-Mouvement homophile de France ou de petites maisons d’édition.
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Collaborateur d’Arcadie, « revue littéraire et scientifique » (1976-1982). Y publie des études de droit, d’histoire et d’histoire littéraire.
« “[…] je vous donnerai également à lire une conférence que Me Christian Gury […] fit chez nous en 1978 et qui est intitulée L’Académie de Sodome […]. – Encore Sodome ! ” dit André qui désignait le titre d’une plaquette posée au coin du bureau et intitulée Les Vergers de Sodome, poèmes. “– En fait, dit Baudry, le nom de la cité biblique est l’enseigne de notre maison; celui d’Arcadie est un euphémisme. Ces poèmes sont justement une œuvre de Me Christian Gury […]. Ils contiennent beaucoup de choses émouvantes ou drolatiques […]”. […] son premier ouvrage, avant Les Vergers de Sodome, était Le Château du Crépuscule, suivi de Poésies particulières ». (Roger PEYREFITTE, L’Illustre Ecrivain).
En 1981, précurseur d’une réflexion sur de futures questions sociétales et sans au demeurant vouloir de ses solutions pour lui-même, publie L’Homosexuel et la Loi, l’état des lieux et la première somme juridique sur les droits des homosexuels, « un traité sérieux et documenté sur les différents cas que peut présenter au praticien, tant civiliste que pénaliste, une clientèle aux goûts particuliers » (La Vie Judiciaire), « en langage judiciaire, un roman fleuve de l’amour interdit » (Roger PEYREFITTE, L’Illustre Ecrivain), « remarquable ouvrage » (professeur Michel VINCINEAU, de l’Université libre de Bruxelles, La Débauche en droit et le droit à la débauche).
Ce qui lui vaudra de prononcer des conférences ou de participer à des débats, dans des cadres aussi divers que l’Ecole Nationale de la Magistrature, l’Institut Catholique de Paris, l’Institut de Sexologie de l’Hôpital Saint-Antoine ou l’Institut de Droit canonique de l’Université de Strasbourg.
[Sur cette période de la vie de l’auteur : Roger Peyrefitte et ses Arcadies; Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie; et, sous la signature de diariste d’Aldric-Gury : Roger Peyrefitte et Compagnie et Journal d’Arcadie.]
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En 1978, avait rencontré Gilles THOMAS (1949-1994), gérant de la librairie La Terrasse de Gutenberg à Paris, avec qui il créera la librairie Clair de Plume (1983-1998), associée au groupement de libraires de qualité « L’Œil de la Lettre », et qui sera le héros du roman Un gentilhomme libraire et du premier chapitre d’Histoire d’une grosse émeraude.
« Des dix mille bouquins de notre librairie, – Vous étiez, doux chéri, mon livre préféré. » (Luc ALDRIC, Le Pavillon des Sidéens).
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A partir de 1994, présente à l’édition un plan de travaux d’histoire littéraire, ouvrages déjà composés et des extraits ayant été l’objet d’articles ou de causeries, en cours d’écriture ou en projet. D’où, publications.
• Une trilogie : « Le Poète, Le Prêtre et le Soldat au temps des Années folles » :
                                     
1) L’Extravagant Maurice Rostand, un ami de Proust et de Cocteau (1994). « Sur l’œuvre et la vie de cet écrivain-dandy, se reporter à [...] L’Extravagant Maurice Rostand. » (Patrick DUBUIS, Emergence de l’homosexualité dans la littérature française).
2) Le Cardinal Grente, des maisons closes à l’Académie française (1995), « la vie d’un cardinal français […] en écho […] aux Excentricités du Cardinal Pirelli, de Firbank » (Angelo RINALDI, L’Express), « spiritueel geschreven biografie » (Romaneske, revue de l’Université de Louvain).
3) Lyautey-Charlus (1998), « poissonneuse biographie de Lyautey […] présenté, analyse de textes à l’appui, comme le modèle de M. de Charlus […] un chef-d’œuvre kitsch » (Angelo RINALDI, L’Express), « a book arguing that Lyautey was homosexual and the model for Proust’Baron de Charlus » (Robert ALDRICH, dans Homosexuality in French History and Culture).
[Pour une approche, voir : « Charlus au Maroc » par Michel CARASSOU, dans Tumultes, n°41, octobre 2013.]
Dans La Fiancée du danger, film de Michèle LARUE et Noël BURCH, sur la vie de Marie MARVINGT, sportive héroïque et organisatrice de l’aviation sanitaire civile au Maroc [1e diffusion : FR3, 2006], Christian GURY parle de « la femme idéale selon Lyautey ».
« Adolescent […] j’aimais […] dépouiller de vieux journaux, et, bientôt, la IIIe République me devint une époque familière. Je suppose que c’est ainsi que je fus aimanté par un intérêt pour des figures comme celles de Maurice Rostand et de Lyautey, ressenties comme pittoresques » (Christian GURY, « Introduction » à Proust, clés inédites et retrouvées).
• Une réflexion, dans le fil de la conférence intitulée L’Académie de Sodome, sur l’intégration des « marginaux » par les institutions littéraires :
                  
1) Les Académiciennes (1996), « en 256 pages, d’une grande érudition, le tour du sujet, beaucoup plus ample qu’on ne le penserait de prime abord » (Joseph VALYNSEELE, L’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux), ouvrage contrant les affirmations de Marguerite YOURCENAR et démontrant l’existence historique d’une « consensuelle répartition des rôles de la vie intellectuelle […], les femmes s’attachant pour leur part à l’animation des salons et refusant l’idée d’immortalisation, sauf à l’étranger » mais sans que « l’éventualité de coopter des académiciennes » ait jamais été franchement exclue.
2) Académiciens et Saltimbanques (de Molière à Trenet) (1997), chronologie des vicissitudes d’une « condition comédienne » au ban de la société. « Ursus [le héros d’Hugo] représente l’artiste pré (jugé) corrompu et immoral que l’Église excommunie encore au XIXe siècle, au même titre que les prostituées, puisqu’il “engage son corps, l’exhibe, le dénude éventuellement, le travestit, le libère, transgresse le sexe” [aux mots de Christian Gury, dans Académiciens et Saltimbanques]. [...] Il symbolise cette idée que l’acteur est “esthète, indiscipliné, fantaisiste, libidinal [et] être de plaisir”. » (Viviane MARCOTTE, Les voix du saltimbanque et leur mise en scène dans “L’Homme qui rit” de Victor Hugo, mémoire, Université de Montréal, 2016.)
• Une histoire de la répression de l’homosexualité sous la IIIe République, en sept volumes, à partir de l’analyse de faits divers exemplaires, « ouvrages consacrés aux destins brisés d’homosexuels plus ou moins célèbres. Cet ensemble finit par constituer une œuvre unique, tout à fait digne d’intérêt [...] Christian Gury est l’un de nos meilleurs chercheurs ès homosexualités, l’un des plus fouineurs et des plus pénétrants que nous ayons depuis des lustres » (Jean-Claude FÉRAY, Inverses, numéros de 2001 et 2014); « a toujours été un chercheur et même un dénicheur de choses rares sur tel ou tel personnage » (La Montagne, 6 juillet 2016); « s’intéresse à des figures du passé dont l’homosexualité bouleversa l’existence. A base d’archives, de coupures de presse de l’époque […]. Ces destins sont passionnants, révélateurs d’un temps où l’homosexualité était une tare » (Illico).
« […] une grande photographie de la comédie humaine, [qui] doit s’intéresser à tous les milieux sociaux, noblesse, armée, clergé, peuple, à toutes les professions, manuelles ou intellectuelles, à la politique et au barreau, aux sports et aux arts comme aux petits métiers ordinaires, à la lumière et aux bas-fonds, et présenter l’éventail des différents types de sanctions » (Christian GURY, « Introduction » à L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937).
           
1) L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 (1999). Aspects policiers, judiciaires, politiques, littéraires (FLAUBERT, MAUPASSANT, PROUST) d’un prélude aux affaires WILDE et CLINTON, le candidat à la députation et espoir de la droite cléricale Eugène de GERMINY surpris dans un urinoir en compagnie d’un jeune vagabond.
Ouvrage présenté par le bâtonnier DAMIEN à la séance du 7 juin 1999 de l’Académie des Sciences morales et politiques, « un livre bourré d’informations prises aux meilleures sources […] livre de sciences et non pas un recueil d’anecdotes graveleuses » (Revue des Sciences morales et politiques).
2) L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 (1999). Reconstitution de la filature et du procès du capitaine VOYER, pianiste de l’Elysée sous MAC MAHON, surpris en amour avec un artilleur, scandale ayant vraisemblablement inspiré PROUST.
« Les militaires dont l’homosexualité était connue n’étaient [cependant] pas vus comme à risque [lorsque survint l’affaire Dreyfus] ― il n’est pas fait mention d’espionnage [par exemple] dans l’affaire Voyer [...], cf Christian Gury, L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 » (Pierre GERVAIS, Romain HURET, Pauline PERETZ, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, janvier 2008).
3) L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847 [SANSON, suspendu de ses fonctions] suivi de : L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903 [« Gury provides a sympathetic account and also underlines the interest of the French press in the incident » (Robert ALDRICH, Cultural Encounters and Homoeroticism in Sri Lanka)] et de : L’Honneur assassiné d’un homosexuel ordinaire en 1909 (1999).
4) L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909 (1999), « […] décrit les dessous de “l’affaire Renard” […] qui aurait donné à André Gide le déclic pour écrire […] Corydon […] considère qu’il s’agit de “l’affaire Dreyfus de l’homosexualité” : le domestique […] accusé du meurtre de son maître […] en raison de son homosexualité [seulement][…] et condamné au bagne » (Régis REVENIN, Homosexualité et prostitution masculines à Paris – 1870-1918), « Corydon [...] an up-to-date manifesto for homosexual love, spurred by a contempary court case [...] described in [...] L’Honneur piétiné [...] »  (Sarah WILSON, commissaire à l’exposition Klossowski de 2006 à la Whitechapel Gallery, notice pour The Courtauld Institute of Art – University of London).
5) L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 suivi de : Grande Guerre et Homophilie (2000), « relate “l’affaire de mœurs” qui se cache derrière le sacrifice viril de Robert d’Humières [le principal modèle du Saint-Loup de Proust][…] mort “au champ d’honneur”. La figure héroïque de Robert d’Humières n’en sort pas amoindrie, et Gury sait nous rendre sensible à cette vie brisée, comme il l’a fait pour chacun des autres personnages de sa grande fresque en sept tomes » (Jean-Claude FÉRAY, Inverses).
Etude aussi du thème de l’homosexualité des Poilus. « De nombreux écrivains [...] ont décrit les rapports sexués ou sexuels que les hommes entretenaient avec l’univers guerrier. “On cueille à foison [, dans la littérature de la Grande Guerre, des appréciations sur] le physique, le corps, les détails du corps des copains”, écrit Christian Gury. » (Luc CAPDEVILA, François ROUQUET, Fabrice VIRGILI, Danièle VOLDMAN, Sexes, genre et guerres).
6) L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930 (1999). Le cas de Violette MORRIS, championne exclue de participation aux Jeux Olympiques pour cause de « port du costume masculin » et qui, de désespoir, se fait couper les seins et intente un procès, qu’elle perd. « “Atteinte dans sa chair par une sanction disproportionnée [...], Violette Morris répond à la mort sportive qu’on lui inflige par le suicide radical de sa féminité”, écrit [...] Christian Gury, qui y voit un geste masochiste [...] [en effet] une des interprétations possibles [...] » (Christine BARD, Une histoire politique du pantalon).
7) L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937 (2000). Gestion par l’Eglise, l’Etat, la Presse, la Franc-Maçonnerie, dans le contexte d’époque, de la démission forcée de Mgr Marcadé, l’évêque de Laval; « […] ces prêtres, évêques, cardinaux et papes qui tout au long de l’Histoire ont été de véritables modèles d’humanité et que pourtant leurs mœurs auraient fait jeter aujourd’hui dans la fosse aux lions […]. Certains d’entre eux ont dû payer cher la dénonciation des leurs, [...] Mgr Marcadé […] qualifié “d’inverti homosexuel” » (Bernard DUVERT, Rose soutane).
• Un nouvel éclairage des sources d’A la recherche du temps perdu.
                 
Dans le prolongement des découvertes de Lyautey-Charlus, le mariage tardif du maréchal avec une veuve ― ayant auparavant accompagné le célibataire PROUST en croisière ― pour cœur d’une œuvre-palimpseste et semée de calembours.
« Adolescent, j’avais commencé de constituer un fichier, des notules associant écrivains et artistes à leurs lieux cotentinois d’inspiration. Et, découvrant, aux brouillons de la Recherche, une prolifération de noms de villages de ma presqu’île, la future Balbec baptisée Querqueville ou Bricquebec, j’ai traqué les sources de l’œuvre de Proust » (Christian GURY, « Introduction » à Proust, clés inédites et retrouvées).
1) Le Mariage raté de Marcel Proust et ses conséquences littéraires (2001). « Et si la Recherche du temps perdu n’était qu’un gigantesque calembour ? Ils abondent en effet […]. La correspondance de Proust en est riche aussi : tradition familiale […], comique d’époque en tout cas. Selon Christian Gury, la Recherche […] est la conséquence littéraire du mariage d’Hubert Lyautey […] avec Inès de Bourgoing […]. En effet, leurs noms se retrouvent, combinés ou inversés, anagrammes et autres transpositions, dans ceux des personnages du récit proustien dont ils seraient les clés, plus exactement l’unique passe-partout. » (Pierre-Edmond ROBERT, Le Magazine Littéraire).
2) Charlus (1860-1951) ou : Aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust (2002). « Charlus […] Gury fait de ce personnage complexe et ambigu […] le fer de lance d’une relecture iconoclaste de La Recherche. Le baron serait en effet un dérivé littéraire de Charlus, chanteur éponyme de caf’conc’ (genre mineur fort prisé par Proust) […] au répertoire grotesque et vulgaire […]. Cette exégèse – Proust lu comme un disciple de Rabelais ! – [...] ausculte la profusion onomastique de l’œuvre, valise à fonds multiples et au contenu des plus surprenants » (Jean LAURENTI, Le Matricule des Anges), « intrusion dans le monde interlope du caf’conc’[…] bouquin “culotté” (si l’on peut dire) » (Serge DILLAZ, Chorus – Les Cahiers de la Chanson).
3) Proust et la Femme Pétomane (2002). « Proust dit-on aimait le caf’conc’. A son époque, on allait voir des créations musicales et des fantaisies à Belleville et sur les grands boulevards. Il a sûrement assisté aux spectacles de pétomanes qui fleurissaient dans les music-halls de son temps bien avant Bigard; Christian Gury a dû s’inspirer de ce particularisme pour affiner son Proust et la femme pétomane. » (Georges YANG, sur le site Agoravox).
4) Proust, clés inédites et retrouvées (2003). Par exemple : le cardinal de Cabrières donne des traits à Charlus, le modiste Lewis au cocher des Verdurin, le diplomate Lecomte à Vaugoubert, etc.
5) Proust et “le très singulier” Infant d’Espagne (2005). « Proust y el “infante de España”, [...] eran clientes del hotel Marigny, un refinado local de placeres homosexuales [...]. Hay incluso quien asegura, como el escritor Christian Gury, autor de un libro sobre la amistad entre ambos “dandis”, que Proust se inspiró en él para crear a uno de los personajes de su obra, el barón de Charlus. » (Pablo VARGAS, Nuevatribuna. es.).
6) Proust et Lyautey (2009), synthèse et articulation de l’ensemble des volumes démontrant que le maréchal et son épouse sont le passe-partout explicatif des personnages et du palimpseste d’A la recherche du temps perdu, reprenant et précisant la conférence prononcée en 2008 à l’université de Bonn.
[Pour une approche, voir : « Jeux de mots, jeux de noms » par Christian Gury, dans Le Magazine Littéraire, avril 2010, dossier : « Proust retrouvé ». « L’article de Christian Gury [...] est [...] consacré aux calembours autour de Lyautey (lit ôté), l’un des modèles présumés de Charlus, et rappelle que les calembours onomastiques étaient très à la mode à l’époque de Proust, qui les pratiquait volontiers, notamment dans sa correspondance, de même que les anagrammes et autres palindromes. » (Florence GODEAU, Bulletin d’Informations proustiennes).]
7) Proust et les Bulgares suivi de : Proust au tennis et de : Le Zoo de Combray (2013). « [Pour] le centenaire de la publication de Du côté de chez Swann, [...] l’année littéraire proustienne nous offre, [dans son] vivifiant désordre [...] du côté des érudits, [par exemple,] un Proust hors champ (Proust et les Bulgares [...]) » (Alexandre GEFEN et Matthieu VERNET, Le Magazine Littéraire).
« [...] une approche de la Bulgarie et de son tsar Ferdinand Ier [...] [dont la] démarche [pendant la Grande Guerre] est finement analysée à partir de la lecture de la Recherche et de ses personnages, notamment M. de Charlus » (Claude LE ROY, Les Lettres normandes).
• Thèmes et Aspects de Proust :
                                      
1) Proust et l’Adoption (2015). « En partant de l’œuvre de Marcel Proust qui désigne par “affreuse hypothèse” l’adoption d’un homosexuel par un autre, Christian Gury explore largement la situation [juridique] de l’Antiquité à nos jours avec une érudition que l’on ne peut que saluer [...] quelques cas d’“adoptions” de ce type au temps de Proust, qui défrayèrent la chronique [...] les velléités d’adoption du baron de Charlus [...]. Un essai fort bien documenté [...] » (Patrick DUBUIS, Inverses).
2) Proust et les Chats (2022), « [...] j’ai parcouru avec plaisir ces anecdotes sur les chats et leur rapport avec le grand écrivain. Un style enlevé et une érudition qui force l'admiration. » (Jean-Pierre LESIEUR, Comme en Poésie).
3) Proust électricien (2022), « [...] un Proust quotidien, car il a connu un certain nombre de transitions dans ce domaine [de l’éclairage]. [...] Au début, tout émerveille. Puis le narrateur [...] s’ouvre au regret des fumées d’autrefois. Mais le livre de la nuit [...] parle sans arrêt de la lumière, de ses effets, de ses variations et de ses instruments, et l’inventaire proposé par [Christian] Gury est vraiment éclairant. » (Tiphaine SAMOYAULT, En attedant Nadeau).
4) Un amour de Proust : Cléo de Mérode ou Pseudo-noblesse et Vedettariat (2022).
• Une galerie de personnages bizarres :
                               
1) Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine (2004). « Le dernier roi du Quartier Latin […]. Posé devant son verre d’absinthe, il a inspiré Paul Fort et Verlaine, dont il se prétendit le “secrétaire”. Picasso l’a croqué, Joyce l’a fait figurer dans son Ulysse; bref, le personnage dont Christian Gury dresse la biographie impressionniste vaut le coup d’œil. Et, au travers de Bibi-la-Purée, le seigneur de la dèche, c’est tout le croquis d’une époque bistrotière et bohème qui resurgit. » (Laurent LEMIRE, Le Nouvel Observateur et Campus – France 2).
2) L’Étrange Jean de Bonnefon ou : Le Journalisme à l’estomac (2016). « Christian Gury s’est penché sur les aventures [...] de ce personnage haut en couleur [et] excentrique [...]. “Son nom est tombé dans l’oubli, mais à [la Belle Époque] c’était quelqu’un de très connu [...] théâtral et excessif [...]”. » (Thibault ANDRIEUX, La Montagne); « étude fort documentée, [...] qui nous plonge au cœur des joutes épistolaires, verbales ou journalistiques du début du XXe siècle [et] nous montre un Bonnefon complexe, véritable Janus» (La Lettre du Veinazès).
3) Ernest La Jeunesse, le dernier boulevardier (2024).
4) Les Petits Télégraphistes suivi de : Hurluberlus et Belle Époque (2020). « [...] se plaît à ressuciter non sans malice un petit métier aujourd'hui disparu [et] décrit une réalité qui relève en fait d’une véritable fantasmagorie parmi les homosexuels [...] le mythe du petit télégraphiste aux mœurs légères. [...] Gury poursuit avec l’évocation de personnages hauts en couleurs [tels que] “la bizarre Louise de Malakoff” [qui] préfère les femmes [ou] Robert Scheffer [...] “un martyr de la condition écrivante” » (Patrick DUBUIS, Inverses).
5) Excentriques et Années folles (2010). « Une institution, La Petite Chaumière [et] le portrait de trois excentriques [le pianiste Victor Gille, l’érudit Aubault de La Haulte-Chambre, le président Doumergue]. [...] restitue toute la frénésie homosexuelle de l’époque. Pointu dans l’érudition comme dans l’humour [...] » (Préface de Michel CARASSOU).
• Aspects littéraires :
              
1) La Péniche sanglante (Violette Morris - Cocteau - Modiano) (2011). « Christian Gury a centré son analyse sur un fait divers qui devait défrayer la chronique : le dimanche 26 décembre 1937, lendemain du Réveillon, Violette Morris, à bord de sa péniche [...], se fait la peau d’un légionnaire [...]. Qu’est [...] venu faire Jean Cocteau sur ce bateau ? Soutenir Yvonne de Bray et écrire ses Monstres sacrés pour fuir d’autres “monstres”. [...] Patrick Modiano [s’est également inspiré de ces éléments pour] ses romans, [certains de] ses personnages récurrents [étant des figures du] “milieu” [...]. » (Histoires littéraires); « The Bloody Barge [...]. Em seu livro, Gury analisa as dois notórios colaboradores nazistas [...] que aparecem em vários romances de Modiano » (notice de l'Instituto Morashá de Cultura, Sáo Paulo).
[Pour une inscription de ce livre dans le travail d’ensemble de l’auteur, voir : Ma Galerie d’Excentriques, conférence de Christian Gury dit Luc Aldric, sur le site des éditions Non Lieu (editionsnonlieu.fr).]
2) Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie (2012). « Barthes, né à Cherbourg [...] reniait sa Normandie natale. [...] Cette attitude fut-elle sans influence [...] sur la pensée et les écrits du célèbre sémiologue [?] [...] Ce livre, mené à la manière d’une enquête, [...] donne vie à la démonstration, d’où ne sont exclus, pour l’agrément du lecteur, ni la confidence ni l’esprit d’à-propos. » (Claude LE ROY, Les Lettres normandes).
3) Roger Peyrefitte et ses Arcadies (2012), « [...] une étude [...] en rapport avec le concept de l’Arcadie [et] la revue Arcadie [...] les objectifs du périodique et les thématiques qui parcourent la production littéraire et critique de Peyrefitte. Et comme Cocteau apparaît aux yeux des fondateurs [...] une figure de proue [...], il fait l’objet [...] de nombreux développements, voire de deux chapitres très intéressants [sur ses liens avec la publication]. » (David GULLENTOPS, Cahiers Jean Cocteau).
4) Le Poète étranglé – Préludes au pré-surréalisme, au “groupe de Nantes” et à la mort de Jacques Vaché (2013); « [...] la mort étrange de Barreau jette des lumières sur [...] les rapports de Breton et de Vaché [...] l’homophobie tenace d’André Breton [...] » (Thierry GUIDET, Place Publique-Nantes).
5) Aragon, le Parisien de Port-Bail (2014), « [...] permet de mieux appréhender le travail de composition de l’écrivain en étudiant la cristallisation littéraire autour d’un pilotis de son œuvre » (Amélie LE COZANNET, Faites entrer l’infini).
6) Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers (2016). « [Au] risque de [...] matière à fait-divers [...] deux célébrités [...] » (Claude LE ROY, Les Lettres normandes).
• Quand la vie influe sur l'Art :
                                     
1) En collaboration avec Véronique Beaussillon : Muselli l'Épistolier – Autour de soixante-dix lettres inédites de Vincent Muselli à Mme Lehaut et à quelques autres correspondants, Thierry Sajat, 2023.
2) Un remords de Picasso ou : Wiegels, peintre de Montmartre (2019). « [A propos de] l'homosexualité refoulée de Pablo Picasso [...]. Durement éprouvé par [la pendaison, sous l'empire de la drogue, de son voisin du Bateau-Lavoir, un jeune peintre homosexuel allemand], Picasso plonge dans une sorte de dépression et commmence à peindre différemment. [...] épisode peu connu de la vie de Picasso, peut-être parce qu'il ne le présente pas sous un jour très favorable. [...] le portrait [aussi] d'un jeune artiste étranger, paumé dans le Paris de la première décennie du XXe siècle [...] » (Patrick DUBUIS, Inverses).
3) Armand Robin et Anne Caprile – Une amitié d’artistes suivi de : Vingt-deux lettres inédites d’Armand Robin à Anne Caprile (2016); « [...] on comprend vite que les motifs professionnels des échanges mis en avant par Robin ne sont en vérité qu'un prétexte pour les jeux de la séduction [...] un Armand Robin [peu] connu [jusqu'alors] : tendre  avec les enfants, soucieux des autres, précautionneux, admiratif devant le travail de sa partenaire, généreux dans son aide » (Jean BESCOND, Spered Gouez).
[Sur Anne Caprile, voir : De Vilar à Rossellini – L’Album d’Anne Caprile par Aldric-Gury. « Anne Caprile qui a joué dans la troupe de Jean Vilar, mais aussi pour Rossellini, racontée par Aldric-Gury. [...] évoque soixante ans de spectacle. » (Jacques PESSIS, Le Figaro); « La rencontre en 2006 entre Anne Caprile et Christian Gury tient [...] du hasard de voisinage. L'intérêt que lui porte l'écrivain va peu à peu amener l'actrice [...] à lui raconter son parcours. Il en naîtra [...] De Vilar à Rossellini [...], qui exploite les archives et les confidences de la comédienne. » (Jean BESCOND, Spered Gouez).
Et : Anne Caprile : ma vie est un rêve, film de Marie CIPRIANI et José ALBERTINI, 2014, prix du président du jury au 75e festival de courts métrages “Mon Cinéma” (Vichy, 2015); « Anne Caprile, octogénaire pétillante et infatigable, retient de sa jeunesse bohème nourrie de dramaturgie lyrique qu’elle fut la muse de Rossellini [...] et une collaboratrice de Jean Vilar. [...] en réanimant les vestiges glorieux d’un passé fécondé par d’illustres rencontres, Anne Caprile, accompagnée de son biographe Aldric-Gury, exulte sa foi en l’art dramatique avec la touchante fraîcheur d’une adorable vieille dame. » (Gérard BAILLY, L’Écran de la Fédération Française de Cinéma et Vidéo).]

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BIBLIOGRAPHIE
*
* Hors articles, conférences, contributions, textes ou poèmes épars.
 
      I) SOUS LE NOM DE CHRISTIAN GURY :
  1. Le Château du Crépuscule suivi de : Poésies particulières, Millas-Martin, 1975, épuisé.
  2. Conférence des avocats stagiaires – Discours du bâtonnier Chanut et du lauréat du Stage, Me Christian Gury, Barreau de la Cour d’appel de Caen, h.c. 1976.
  3. Les Vergers de Sodome, préface d’André du Dognon, Millas-Martin 1980, épuisé. [La réédition est envisagée de 1° et 3°, ensemble, avec d’autres poèmes de même thème, sous le pseudonyme de Luc Aldric.]
  4. L’Homosexuel et la Loi, L’Aire, Lausanne, 1981.
  5. L’Extravagant Maurice Rostand, un ami de Proust et de Cocteau, Kimé, 1994.
  6. Le Cardinal Grente – Des maisons closes à l’Académie française, Kimé, 1995.
  7. Les Académiciennes, Kimé, 1996.
  8. Académiciens et Saltimbanques – De Molière à Trenet, Kimé, 1997.
  9. Lyautey-Charlus, Kimé, 1998; réédition Non Lieu, 2010; édition augmentée de : Gide en avait l'intuition : Lyautey, modèle de Charlus, Non Lieu, 2021.
  10. L’Honneur perdu d’un politicien homosexuel en 1876 – Des clés pour Flaubert, Maupassant et Proust, Kimé, 1999.
  11. L’Honneur musical d’un capitaine homosexuel en 1880 – De Courteline à Proust, Kimé, 1999.
  12. L’Honneur piétiné d’un domestique homosexuel en 1909 – Sur Gide et “Corydon”, Kimé, 1999.
  13. L’Honneur professionnel d’un bourreau homosexuel en 1847 suivi de : L’Honneur suicidé d’un général homosexuel en 1903 et de : L’Honneur assassiné d’un homosexuel ordinaire en 1909, Kimé, 1999.
  14. L’Honneur ratatiné d’une athlète lesbienne en 1930, Kimé, 1999.
  15. L’Honneur flétri d’un évêque homosexuel en 1937, Kimé, 2000.
  16. L’Honneur retrouvé d’un officier homosexuel en 1915 suivi de : Grande Guerre et Homophilie, Kimé, 2000.
  17. Le Mariage raté de Marcel Proust et ses conséquences littéraires, Kimé, 2001.
  18. Charlus (1860-1951) ou : Aux sources de la scatologie et de l’obscénité de Proust, Kimé, 2002 [et 2004, pour l’édition rectifiée, notamment du titre, le décès du chanteur n’étant pas intervenu en 1942 et contrairement à l’affirmation des dictionnaires].
  19. Proust et la Femme Pétomane, Kimé, 2002.
  20. Proust, clés inédites et retrouvées, Kimé, 2003.
  21. Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, Kimé, 2004.
  22. Proust et le “très singulier” Infant d’Espagne, Kimé, 2005.
  23. Proust et Lyautey, Non Lieu, 2009.
  24. Excentriques et Années folles, préface de Michel Carassou, Non Lieu, 2010.
  25. La Péniche sanglante (Violette Morris – Cocteau – Modiano), Non Lieu, 2011.
  26. Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie, Non Lieu, 2012.
  27. Roger Peyrefitte et ses Arcadies, Non Lieu, 2012.
  28. Proust et les Bulgares suivi de : Proust au tennis et de : Le Zoo de Combray, Non Lieu, 2013.
  29. Le Poète étranglé – Préludes au pré-surréalisme, au “groupe de Nantes” et à la mort de Jacques Vaché, avant-propos de Michel Carassou, Non Lieu, 2013.
  30. Aragon, le Parisien de Port-Bail, Non Lieu, 2014.
  31. Proust et l’Adoption, Non Lieu, 2015.
  32. Armand Robin et Anne Caprile – Une amitié d’artistes suivi de : Vingt-deux lettres inédites d’Armand Robin à Anne Caprile, préface d’Anne Caprile, Non Lieu, 2016.
  33. Gide et Lyautey précédé de : Gide et certains faits divers, Non Lieu, 2016.
  34. L’Étrange Jean de Bonnefon ou : Le Journalisme à l’estomac, ErosOnyx, 2016.
  35. Un remords de Picasso ou : Wiegels, peintre de Montmartre, Non Lieu, 2019.
  36. Les Petits Télégraphistes suivi de : Hurluberlus et Belle Époque, Non Lieu, 2020.
  37. Proust et les Chats, Thierry Sajat, 2022.
  38. Proust électricien, Non Lieu, 2022.
  39. Un amour de Proust : Cléo de Mérode ou Pseudo-noblesse et Vedettariat, Thierry Sajat, 2022.
  40. En collaboration avec Véronique Beaussillon : Muselli l'Épistolier – Autour de soixante-dix lettres inédites de Vincent Muselli à Mme Lehaut et à quelques autres correspondants, Thierry Sajat, 2023.
  41. Ernest La Jeunesse, le dernier boulevardier, Non Lieu, 2024.
  42. La Bosse de l’Homosexualité, Non Lieu, 2024.
 
      II) SOUS LE PSEUDONYME DE LUC ALDRIC :
  1. Le Pavillon des Sidéens, Kimé, 2004.
  2. Un gentilhomme libraire ou : Portrait-Amour de Gilles-Miroir, Non Lieu, 2011.
  3. Don Juan des Poules ou : Petits suppléments à “Le Plus Bel Amour de Don Juan” de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2012.
  4. Americascope précédé de : Châteaux en Cotentin et suivi de : Ailleurs, Corlet, 2013.
  5. Histoire d’une grosse émeraude ou : Petits suppléments à “Le Rideau cramoisi” de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2014.
  6. Pour l’Amour des Chats ou : Petits suppléments à "Le Bonheur dans le crime" de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2016.
  7. La Vengeance d’un Androgame ou : Petits suppléments à "La Vengeance d’une Femme" de Jules Barbey d’Aurevilly, Non Lieu, 2019.
  8. Von Galen ou : L'Honneur de L'Église, Thierry Sajat, 2022.
  9. Les Dessous d’une Partie de Dominos ou : Petits Suppléments à “Le Dessous de cartes d’une partie de whist” de Jules Barbey d’Aurevilly, Thierry Sajat, 2023.
  10. La Confession de l’Athée ou : Petits Suppléments pour “A un Dîner d’Athées” de Jules Barbey d’Aurevilly, Thierry Sajat, 2023.
    [Les romans 3, 5, 6, 7, 9, 10 ont vocation à être réunis sous le titre de Suppléments aux “Diaboliques”.]
  11. Les Ragougnasses, « anti-poèmes », Thierry Sajat, 2024.
 
      III) SOUS L’« IDENTITÉ CHOISIE » D’ALDRIC-GURY :
  1. De Vilar à Rossellini – L’Album d’Anne Caprile, Plumes – Cerfs-Volants [repris par l'Alfatier], 2009.
  2. Roger Peyrefitte et Compagnie, Non Lieu, 2012.
  3. Journal d’Arcadie, Non Lieu, 2017.

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ARCHIVES
 
2023 : cent-vingtième anniversaire de la mort de bibi-la-purée

LE MERCREDI 8 NOVEMBRE 2023, à 15 heures, à l’invitation des « mercredis poétiques » de l’A.D.L.P.F., Christian GURY donnera conférence :

Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, modèle de Picasso
[d’après ses livres Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine (Kimé, 2004) et
Un remords de Picasso ou Wiegels, peintre de Montmartre (Non Lieu, 2019)].

Au Standard (anciennement le François Coppée).
1 boulevard du Montparnasse, Paris–75006 (métro : Duroc).
– ENTRÉE LIBRE.
Conférence Proust et les chats
LE VENDREDI 9 DECEMBRE 2022, de 19 à 22 heures, Christian GURY dit Luc ALDRIC signera ses derniers ouvrages [ainsi que tous autres de ses précédents livres, préalablement acquis en librairie et qu'on lui présenterait] au Standard (1 boulevard du Montparnasse - 75006), dans le cadre du Salon des Auteurs des Editions Thierry SAJAT.
Le VENDREDI 10 jUIN 2022 – MARCHÉ DE LA POÉSIE

Christian GURY dit Luc ALDRIC signera ses derniers ouvrages [ainsi que tous autres de ses précédents livres, préalablement acquis en librairie et qu'on lui présenterait], place Saint-Sulpice, sur le stand des éditions Thierry SAJAT, le 10 juin, de 16h à 18h.
A PARAÎTRE EN SEPTEMBRE 2021 ― éditions NON LIEU
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LYAUTEY - CHARLUS
augmenté de :
Gide en avait l'intuition :
Lyautey, modèle de Charlus
par Christian GURY

L'ouvrage, épuisé, reparaît avec un ajout substantiel, qui conforte la démonstration première.
PARUTION DE FÉVRIER 2019 ― éditions nON LIEU
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LA VENGEANCE D’UN ANDROGAME
par Luc ALDRIC
(D’après La Vengeance d’une Femme
de BARBEY d’AUREVILLY)


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Il n’est pas interdit de voir dans cette fable, tout à la fois morale et immorale, très dans l’air des scandales de notre temps, une satire de l’addiction au sexe autant qu’une critique des abus de stupre ou d’autorité des dirigeants actuels de la planète, politiques et autres.

*  *  *  *  *
Après Don Juan des Poules, parodie du Plus Bel Amour de Don Juan (Non Lieu, 2012), Histoire d’une grosse émeraude, éloge du fist-fucking et détournement du Rideau cramoisi (Non Lieu, 2014), Pour l’Amour des Chats, réinvention du Bonheur dans le crime (Non Lieu, 2016), l’auteur poursuit, avec La Vengeance d’un Androgame, transposition à scénario contemporain de La Vengeance d’une Femme, son entreprise de conglutination à des problématiques d’aujourd’hui des Diaboliques de Barbey d’Aurevilly, la dose de « diabolique » au passage augmentée.

Le JEUDI 12 AVRIL 2018, à 18 h 30,

à l’invitation de Bibliothèques de Paris - Bibliothèque Batignolles, Christian Gury donnera conférence :

Les Académiciennes
(à partir de son livre, de même titre, éditions Kimé).

Mairie du 17e Arrondissement, 18 rue des Batignolles.

Anniversaire :  il y a cinquante ans...
le 17 octobre 1966 disparaissait Cléo de Mérode.

DVD disponible en octobre 2016 :

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Cléo de Mérode, l’icône mystérieuse.

Documentaire présenté et réalisé par Adyl ABDELHAFIDI, scénarisé par Jean-Yves PATTE.
Avec la participation, notamment, de Jean CHALON, de Christian GURY (qui parle du rapport de Proust avec l’illustre danseuse, du procès intenté par cette dernière à Simone de Beauvoir, des variations du goût sur le sujet de la grosseur des poitrines féminines), de Christian CORVISIER, auteur de Cléo de Mérode et la photographie, et de Pierre-André HÉLèNE, conservateur du musée Maxim’s.

CO-PRODUCTION OC Films, BIP TV et TV TOURS.
(OC Films, 31 boulevard d’Anvaux, 36000 CHâTEAUROUX).

* * * * *
A LIRE :
« Un amour de Proust : Cléo de Mérode » par Christian GURY, dans Inverses n°16 [dossier Marcel Proust], novembre 2016.
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à PARAÎTRE EN JUIN 2016 ― éditions EROSONYX
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L’ÉTRANGE JEAN DE BONNEFON
ou :
LE JOURNALISME A L’ESTOMAC
par Christian GURY


L’ouvrage est publié dans l’occasion du cent-cinquantenaire de la naissance à Aurillac de l’écrivain et polémiste Jean de Bonnefon (1866-1928), maire de Calvinet (Cantal) de 1908 à sa mort et personnage excentrique.

*    *    *
Christian Gury donnera conférence : « Jean de Bonnefon, un Cantalien de Paris » :
― Le JEUDI 7 JUILLET 2016 à 18h30, Médiathèque François Mitterrand, 7 rue du 139e R.I., à AURILLAC (15000).
― Le VENDREDI 8 JUILLET 2016 à 17h30, à CALVINET (15340), Salle des Fêtes.
[vidéo de la conférence disponible sur le site officiel de la mairie : www.calvinet.fr]
à PARAÎTRE EN JUIN 2016 ― éditions nON LIEU
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GIDE ET LYAUTEY
précédé de :
GIDE ET CERTAINS FAITS DIVERS
par Christian GURY


*    *    *
Christian Gury donnera conférence à la librairie Les Mots à la Bouche, (6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, 75004 PARIS), le MERCREDI 22 JUIN 2016 à 19 heures : « Notre Lyautey ».
Il y a cent ans, Roland Barthes naissait à Cherbourg
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Dans Le Lexique de l’auteur, Barthes écrit : « Je nais, dit-on [sic], [...] à Cherbourg. » Il en douterait presque.
Dans Tel Quel de l’automne 1971, il avait situé le contexte de l’évènement : « Je suis né pendant la guerre de 14 (à la fin de 1915, le 12 novembre) à Cherbourg [...] ».
Et d’ajouter, aussitôt : « [...] Cherbourg, ville que je ne connais pas puisque je n’y ai, à la lettre, jamais mis les pieds, n’ayant que deux mois d’existence quand je l’ai quittée. »
Lors, dans l’« Introduction » de son Roland Barthes, en 2012, Marie Gil prévient-elle : « La “matrice du vide” est donc dans ma lecture [...] », la biographie du sémiologue ayant « assise dans la case vide de la naissance qui s’informe, imaginairement, dans la mort du père ».
Car, non seulement Cherbourg est associée à l’idée de guerre mais elle l’est à celle de la mort du père, mort dans cette Grande Guerre, l’orphelin à résumer : « [...] il a été tué en 1916, dans le Pas-de-Calais au cours d’un combat naval; j’avais onze mois. »
Le petit chalutier de l’officier de marine marchande, mobilisé comme enseigne de vaisseau à Cherbourg, avait été reconverti en patrouilleur et armé d’« un canon de 57 ». Cible facile, dérisoire, pour les destroyers allemands, à hauteur du Cap Gris-Nez.
Ainsi, le père, mort pour la France, est-il mort, très précisément, pour Cherbourg, pour la défense avancée et la protection de Cherbourg, la préfecture maritime de Cherbourg à souci premier de cadenasser au mieux les détroits ouvrant sur la mer de la Manche.
Le port militaire, l’arsenal, étaient connus comme des buts de guerre allemands. De surcroît, les Établissements Thyssen expropriés de leur exploitation, l’ennemi visait à récupérer les mines de fer de Diélette, importantes pour son armement.
Crainte qu’exprimait le Journal de Valognes : « Le Cotentin deviendra-t-il allemand ? », rumeurs à la suite que Cherbourg devienne Kaisersburg, un fils de Guillaume II préconisé pour commander la région.
On comprend que, adulte, Barthes n’ait jamais cherché de « mettre les pieds » dans sa ville natale. Et qu’il se soit payé le luxe, en 1977, à peu de distance d’elle, colloque de Cerisy-la-Salle à lui consacré, de parler de « Brume-sur-Mémoire » et pour ne pas évoquer sa jeunesse.
Mais le déni-refoulement de cherbourgeoisie a participé de la « construction » de l’intellectuel, « la mort de l’auteur » par exemple une idée dans l’orbe de la mort de l’auteur de ses jours, ou la faillite des humanismes dans le cataclysme de 14-18 pour préluder à la dénonciation de la critique littéraire humaniste.

A lire : Christian Gury, Les Premiers Jours de Roland Barthes précédé de : Barthes en Arcadie, Non Lieu, 2012.

Le JEUDI 15 MAI 2014, à 18 heures,

à l’invitation de Bibliothèques de Paris - Bibliothèque Batignolles, Christian Gury donnera conférence :

Proust et Lyautey.

Mairie du 17e Arrondissement, 18 rue des Batignolles.
- ENTRÉE LIBRE.

DVD disponible le 30 MARS 2014 :

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La princesse de Broglie à Chaumont -
La Belle Epoque en Val de Loire.

Documentaire présenté par Adyl ABDELHAFIDI, scénarisé par Jean-Yves PATTE, co-réalisé par Adyl ABDELHAFIDI et Sylvain PINSON.

Avec la participation, notamment, de l’écrivain Jean CHALON, de Christian GURY (qui, d’après son livre : Proust et le “très singulier” Infant d’Espagne, évoque le bizarre Infant Don Luis, second époux de la princesse de Broglie), de Mireille NATUREL, secrétaire générale de la Société des Amis de Marcel Proust, de conservateurs des châteaux de Chaumont, Chambord et Cheverny.


CO-PRODUCTION LANCOSME MULTIMEDIA et BIP TV,
avec la participation de TV Tours.

A l’occasion de la sortie, aux éditions NON LIEU, de son livre :
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Le Poète étranglé
Préludes au pré-surréalisme,
au «groupe de Nantes»
et à la mort de Jacques Vaché
 
Christian GURY donnera conférence à la Médiathèque Jacques Demy, 15 rue de l’Héronnière à NANTES (44000), le SAMEDI 19 OCTOBRE 2013 à 15 heures :
Paul Roba, Francis Latouche, Jacques Vaché
ou :
Les Destins foudroyés de trois jeunes poètes nantais.
*
Présentation par Michel CARASSOU, auteur de Jacques Vaché et le groupe de Nantes, spécialiste du surréalisme.
 
SALON DU LIVRE 2013 ― Éditions NON LIEU ― Christian GURY (bras croisés) et l’éditeur Michel CARASSOU.
 
 
 
CONFÉRENCES de Christian GURY :

Excentriques parisiens de la Belle Époque :
  • Le JEUDI 30 MAI 2013, à 18 heures, à l’invitation de la Société Historique et Archéologique des 8e et 17e Arrondissements ― en partenariat avec Bibliothèques de Paris - Bibliothèque Batignolles :
    « Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine ».
    Mairie du 17e Arrondissement, 18 rue des Batignolles.
    - ENTRÉE LIBRE

  • Le MERCREDI 15 MAI 2013, à 19 heures, à l’invitation de la librairie Les Mots à la Bouche et à l’occasion de la parution de Proust et les Bulgares (éditions Non Lieu) :
    « Les petits télégraphistes ».
    6, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie - 75004.
    - ENTRÉE LIBRE

  • Le JEUDI 6 DÉCEMBRE 2012, à 18 heures, à l’invitation de la Société d’Histoire et d’Archéologie des 1er et 2e Arrondissements de Paris :
    « L’étrange Jean de Bonnefon ».
    Mairie du 2e Arrondissement, salle des Mariages.
    - ENTRÉE LIBRE

  • Le MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2012, à 19 heures, à l’invitation de l’Association "Histoire du 3e Arrondissement" :
    « Ernest La Jeunesse, le dernier boulevardier ».
    Maison des Associations, 5 rue Perrée - 75003 Paris.
    - ENTRÉE LIBRE
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Le Déshonneur
des Homosexuels.

"Histoire d'une répression"

lire la suite...
Image   L'honneur ratatiné d'une athlète lesbienne en 1930

ETUDES DE DROIT
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AUX ALENTOURS DU SURRÉALISME
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de Luc ALDRIC
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d'ALDRIC-GURY
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